guimel tamouz

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N° 157 - SPECIAL GUIMEL TAMOUZ
CHABBAT CHELA’H MEVAR’HIM TAMOUZ
VEND. 19 & SAMEDI 20 JUIN 2009 - 27 & 28 SIVAN 5769
PARIS : D 21H39 - F 23H03 - PIRKEI AVOTH III
À LA MÉMOIRE DE RAV GAVRIEL & RIVKA HOLTZBERG k''mz
LA PARACHA AVEC LE RABBI
DE LOUBAVITCH t''yhka n''vn
La Paracha de Chela’h relate l’épisode des explorateurs
qui, à leur retour d’Israël, refusèrent de s’y installer. Un
des arguments qu’ils défendirent était : “Nos enfants
seront captifs”. D.ieu calma leur inquiétude en assurant :
“Vous disiez que vos enfants seraient captifs, mais Je les
conduirai, eux, et ils connaîtront le pays”.
Les explorateurs souhaitaient, en évoquant les enfants,
souligner le danger que représentait l’entrée en terre
d’Israël qui était habitée, alors, par un peuple puissant.
Leur stratégie était d’éveiller, chez leurs frères Juifs, des
sentiments de pitié pour leurs jeunes enfants et le désir
de les protéger.
D.ieu répondit précisément à ce souci. Même les plus
jeunes mériteront d’entrer en terre d’Israël, de s’y installer
et d’y travailler. Nos Sages affirment qu’un jeune enfant
doit recevoir une grande quantité d’aliments au moment
où il est nourri, car la majeure partie est émiettée. En fait,
le bébé gaspille plus que ce qu’il réussit à avaler.
Ceci a aussi une traduction dans le service de Dieu. La
Torah est la nourriture de l’âme Juive. Elle est le pain qui
constitue l’essentiel de son alimentation.
Cette substance est donnée à chaque Juif, jeune et âgé,
grand et petit, dans le savoir. L’adulte étudie la Torah
avec assiduité et la connaissance qu’il acquiert se traduit
en actes lorsqu’il accomplit les Mitsvoth de la meilleure
manière.
L’enfant, par contre, émiette plus qu’il ne réussit à
ingérer. Celui qui est encore un enfant dans le savoir
étudie aussi, mais, à ce stade, il ne met pas encore toute
son attention et ses efforts dans l’étude.
En conséquence, une grande partie des matières
étudiées est rapidement oubliée, car elle n’est pas
assimilée correctement.
Lorsque les espions déclarèrent “nos enfants seront
captifs”, ils faisaient référence aux enfants au sens figuré
- les juifs - qui étudiaient la Torah de façon imparfaite.
Les espions s’inquiétaient, car du fait que les Juifs
auraient dû, dorénavant, travailler dur pour cultiver la
terre, le temps consacré à l’étude se trouverait réduit, et
l’étude, elle-même, serait imparfaite.
En Israël, le Peuple Juif deviendrait tellement préoccupé
par le travail qu’il serait réduit à l’état d’enfant concernant
l’étude de la Torah. C’est, en fait, ce qui inquiétait les
explorateurs.
D.ieu les assura qu’ils ne devaient pas être inquiets.
D.ieu aime les enfants Juifs au sens littéral comme au
sens figuré. D.ieu apprécie les Juifs qui débutent dans
leur engagement sur les sentiers de l’étude de la Torah.
En fait, lorsqu’un enfant Juif consacre un temps à l’étude
et lorsque sa pratique des Mitsvoth est entreprise de la
meilleure façon, ses actes sont plus appréciés que ceux
de la génération qui vivait dans le désert à l’abri de toutes
préoccupations.
Likouté Sih'oth vol.XIII
OFFERT PAR
M. & MME SHIMON LUDOVIC BENSOUSSAN
POUR LE MÉRITE DE LEURS ENFANTSSuhjha
GUIMEL TAMOUZ
Vie et vérité ne vont pas toujours de concert. Le monde dans lequel nous
évoluons est qualifié dans le Zohar de "Monde du mensonge".
Les pires contrevérités y ont la part belle : D.ieu qui est partout, n'est
visible nulle part ; "bien mal acquis" semble parfois "bien" profiter et on
ne voit pas toujours de façon évidente comment le meilleur est gagnant,
etc.
Le monde de l'au-delà, d'après la mort, le Gan Eden, est appelé par la
même source le "monde de vérité". Les âmes y jouissent de l'illumination
divine, chacun de nos actes y trouve sa juste rétribution.
Le seul problème est que, là-bas ou plutôt là-haut, on ne vit plus. Il est vrai qu'on "existe", mais les
qualités nécessaires à qualifier cette existence de "vie" ne sont plus là. On ne peut plus se
développer et croître comme de son vivant. On n'est plus investi d'une mission dont
l'accomplissement prodiguera plénitude et bienfaits. On est là à profiter. On est au Paradis comme
des rentiers du sublime. Par contre, ici-bas, nous sommes tels des ouvriers dont la tâche est de
créer cette lumière sublime.
Ainsi se définit la Vie : créer de la lumière dans ce monde, ce monde matériel. Faire reculer les
limites du mensonge et rétablir la vérité divine. Pour cela nous évoluons corporellement sur cette
planète et nous accomplissons les Mitsvoth - les Commandements que D.ieu a prescrit dans ce but.
Une question revient souvent : le Rabbi de Loubavitch MhM qui a façonné notre génération dans
ce qu'elle a de plus brillant, lui qui a toujours consacré chaque souffle à amener la Vie à autrui, le
Rabbi est-il mort il y a 15 ans, un jour d'été ?
Lui dont on a dit, avec ses propres encouragements, qu'il est le Machia'h. Celui qui, au terme de
l'exil du Peuple Juif, rétablira l'autorité et la clarté divine sur terre. Le Rabbi est-il bien mort ? Ou
rêvons-nous ?
Les yeux voient mais le coeur ne croit pas. Les yeux voient mais l'esprit n'accepte pas.
Le Talmud, Traité Taanit, nous dit que "Yaacov Avinou - notre père Jacob, n'est pas mort". Les yeux
ont vu l'embaumement, l'enterrement, l'éloge funèbre, mais il n'est pas mort. Pas du tout.
Comment le Talmud prouve-t-il cela ? Avec un verset de la Torah. Lorsque l'on est perdu et
désorienté. Lorsque nos yeux ne nous sont plus d'aucun secours, nous nous servons de repères
extérieurs. Boussole, compas, radar, phare … Dans l'obscurité de l'exil, la Torah est notre phare,
notre boussole. Lorsque l'on est plongé dans le doute, il faut donner la préséance aux yeux de la
Torah sur les yeux charnels.
Le Rabbi continue de nous éclairer de façon directe et sans intermédiaire. Non pas autant qu'avant
mais bien plus qu'avant. Innombrables sont les témoignages de ceux qui, dans la période actuelle,
ont reçu des réponses et des bénédictions du Rabbi, sans aucune équivoque (comme après avoir
adressé une lettre par le biais d’Igroth Kodech ou au Ohel). Le Rabbi est présent. Vivant. C'est
indéniable bien qu'incroyable. C'est indéniable bien qu'incompréhensible. Mais c'est bien.
En vérité, la question qui doit nous empêcher de dormir n'est pas le degré de vie du Rabbi. C'est le
degré de notre vie. Sommes- nous porteurs de cette "Vie" dont on a parlé plus haut ?
Avons nous dévoilé cette étincelle divine qui fait vibrer notre âme ? Avons nous atteint l'objectif
que le Rabbi nous a fixé ? C'est lorsque l'on retire l'allumette de la bougie que l'on voit si la flamme
de celle-ci monte d'elle-même. Nous savons que notre flamme est issue du Rabbi, mais la faisons
nous briller d'une intensité digne de sa source ?
Guimel Tamouz, le 3ème jour du mois hébraïque de Tamouz (cette année Jeudi 25 Juin), date à
laquelle le Rabbi s'est caché à nos yeux, est le cadeau du Rabbi au Peuple Juif. C'est le jour qui nous
investit des forces nécessaires à briller de nous-mêmes, à dévoiler le divin qui est en nous dans
toute sa force, à faire écho au Rabbi.
Sachons célébrer ce jour comme il se doit. Soyons, nous aussi, des "allumeurs de réverbères", des
ouvriers de la lumière, en faisant encore plus et encore mieux les Mitsvoth. Prenons la résolution
de nous renforcer dans l'étude de la Torah - en particulier dans les textes traitant de la venue de
Machia'h - afin que nos yeux s'ouvrent et qu'enfin nous puissions voir ce que D.ieu attend de nous
montrer : la Délivrance.
Yéhi HaMélekh HaMachia'h Now !
L’annonce de la Délivrance
Vivre avec Machia’h
… La corrélation qui existe entre l'exil et la Rédemption d'un point
de vue général se retrouve aussi dans la dimension du lieu précis
où nous nous trouvons dans "l'hémisphère inférieur." *
La Gestation de Machia’h - "A quoi ressemble un
embryon dans le ventre de sa mère?" demande le
Talmud.
"A un document plié … sa tête repose entre ses genoux
… sa bouche est fermée et son nombril est ouvert. Dès
qu'il sort, ce qui était fermé s'ouvre et ce qui était ouvert
se ferme."
Au delà d'une lecture première de ce texte, nos Maîtres
proposent de lire les traits marquants de l'exil et de la
délivrance.
La grossesse est en effet comparée à l'exil alors que la
délivrance symbolise la délivrance messianique. En exil,
le Juif est loin de toute perception authentique du
judaïsme.
Comme l'embryon, sa tête - c'est-à-dire ses facultés
intellectuelles - sont à la hauteur de ses jambes. Tout
chez lui est confus parce que D.ieu est voilé. Les sens du
fœtus ne lui permettent de percevoir qu'une réalité
déformée et partielle, ses yeux ne voyant pas et ses
oreilles ne fonctionnant qu'à peine. Ainsi, le Juif en exil
ne peut vivre son judaïsme avec plénitude.
Mais comme l'enfant qui veut quitter le ventre de sa
mère, le Juif a, lui aussi, une profonde aspiration à la
délivrance.
Pour la concrétiser nous devons jouer le rôle de sagesfemmes qui aident l'enfant à naître. Cet enfant, c'est le
Machia'h qui attend nos prières et nos actes, gages
sincères de notre désir de voir la Présence Divine résider
dans le monde avec éclat.
En effet, ce "petit sanctuaire"1 étant l'endroit où mon beau-père, le
Rabbi, Nassi de notre génération, a choisi de fixer sa résidence
pour être la base de la diffusion des sources de la 'Hassidout vers
l'extérieur dans le monde entier, c'est précisément dans cet
endroit et depuis cet endroit que seront effectuées la Rédemption
ainsi que la construction du Troisième Temple, "Le sanctuaire de
D.ieu, édifié par Tes mains." 2
Bien que la place du Temple soit en Terre Sainte, à Jérusalem, la
ville sainte, sur la montagne sainte, dans la mesure où ceci
arrivera par le mérite de "nos actions et notre travail durant l'exil "3
(en particulier à la conclusion de l'exil grâce au travail de diffusion
des sources à l'extérieur), cet endroit-ci précisément est déjà
intégralement prêt à recevoir "Le sanctuaire de D.ieu, édifié par
Tes mains."
Et, incessamment, le dévoilement du "sanctuaire de D.ieu, édifié
par Tes mains" aura lieu ici même. Car, en effet, c'est ce que mon
beau-père, le Rabbi, le Nassi de notre génération, peut exiger et
concrétiser : que "Le sanctuaire de D.ieu, édifié par Tes mains" se
dévoile en premier lieu dans cet endroit [le"770"] dans lequel il a
vécu et travaillé et mené à bien son oeuvre durant les dix
dernières années de sa vie qui furent l'aboutissement de toute son
action.
C'est précisément grâce à l'achèvement du travail dans
l'hémisphère inférieur que pourra être "élevé "4 et dévoilé
l'ensemble de l'édifice du "sanctuaire de D.ieu, édifié par Tes
mains," y compris le toit au sujet duquel il est écrit que "le Roi
Machia'h […] se tient sur le toit du Temple et s'adresse aux Juifs
en leur disant : Humbles ! Le temps de votre Délivrance est
arrivé!"5 Tout ceci est "élevé" (effectué) par le travail (de
rehaussement) dans les dimensions les plus basses de
l'existence.
… L'essentiel est d'amener à la véritable et complète Délivrance.
Et pour que D.ieu puisse effectuer cela pleinement, Il a besoin,
pour ainsi dire, de la participation de chaque Juif - précisément
des Juifs vivants, des âmes revêtues dans des corps, car c'est à
travers "nos actions et notre œuvre" que vient la Rédemption et il
est, pour ainsi dire, nécessaire que le Juif approuve cela et même
plus : qu'il veuille et proclame que, non seulement " le temps de
votre Délivrance est arrivé ", mais la Délivrance est bien présente.
Comme nous l'avons dit plus haut, le terme "Délivrance"
[Guéoula] est apparenté au mot "dévoilement" [Guilouï], en
référence au dévoilement du Maître du monde dans l'exil [Gola] et
c'est le travail du Juif durant l'exil qui effectue cela.
Séfer HaSi’hoth du Rabbi de Loubavitch MhM 28 Sivan 5751
*L'expression " l'hémisphère inférieur " désigne l'hémisphère ouest qui contient les
Amériques. Le Rabbi MhM indique ici que de la même manière qu'il y a une corrélation
entre l'obscurité atteinte par l'exil et l'intensité du dévoilement messianique, il y a une
corrélation géographique entre le lieu de l'exil le plus sombre - l'hémisphère inférieur - et
le lieu où s'achèvera la Rédemption, Jérusalem. Ndt.
1) Yé'hezkel 11:16, Traité Méguila 29a. 2) Béchala'h 15:17 3) Tanya, début du chap. 37
4) Cf. Torah Or Béréchit p. 4a Cf. Likoutei Si'hoth vol. 18 p.33 5) Yalkout Chimoni
Yichaya § 499
Le Beth ‘Habad-Lubavitch de Neuilly et les étudiants de
la Yéchiva de Brunoy offriront, vendredi prochain, à ceux
qui le souhaitent du vin « Kos Chel Bra’ha », béni et
distribué par le Rabbi MhM en l’honneur de Guimel
Tamouz. Merci de faire votre demande par mail à
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de Neuilly est pleine ou vous n’en avez pas encore ?
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