Donner, c`est agir avec D.ieu

publicité
Voir, écouter et lire la Torah
avec MPTorah
Pour permettre d'étudier à
tous ceux qui le désirent, le site
MPTorah propose des cours écrits,
audio et vidéo gratuitement.
En écoute directe ou en
téléchragement, MPTorah offre
un moyen simple et rapide pour
se connecter à la torah.
Sur MPTorah, on trouve des cours
pour mieux lire les prières, pour
apprendre les chants traditionnels,
on trouve des cours de pensée
juive, des vidéos sur la Paracha
de la semaine, des cours audio sur
la Michna, le Talmud (Guémara),
l'Ethique (Moussar), des récits
des grands sages d'Israël, sans
compter le cours interactif de
Moussar en direct qui réunit
chaque semaine des auditeurs de
la France entière.
Venez nous rejoindre
Ce Dvar Torah est déjà distribué à Jérusalem, Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille,
Londres, Montréal, Los Angeles, ...aidez à sa diffusion : [email protected]
Donner, c’est agir avec D.ieu
Parachat Terouma
Alors qu’on pense donner, il se peut bien
que l’on prenne et que l’on reçoive un
cadeau hors de prix. Mais pour cela, il
faut savoir donner de tout son cœur, et
sans avoir l’impression d’avoir perdu
quelque chose…
Au début de Terouma, D.ieu s’adresse au
peuple juif : « Et ils prendront pour Moi
une offrande (terouma) de tout homme
encouragé par son cœur, vous prendrez
Mon offrande (teroumati) » (Exode 25 ; 2).
Dans ce verset, qui semble à première vue
assez clair et technique, deux questions,
qui vous déboucher sur une seule et même
réponse, se posent. D’abord, la Torah
utilise un terme qui semble impropre. On
aurait attendu : « Ils donneront pour moi »,
alors qu’il est dit : « Ils prendront pour moi
(veyik’hou li) ».
En outre, il y a une redondance dans ce
verset. Une première fois, en début de
verset, on parle de terouma de façon très
générale : faire un prélèvement, et l’utiliser
pour la communauté. Une seconde fois,
en fin de verset, on trouve encore le
mot terouma, dans une forme déclinée,
teroumati : mon prélèvement. D.ieu
s’adresse au peuple juif en disant : « C’est
Ma terouma. »
On le sait, la Torah est concise, et rien n’y
figure par hasard. Cette répétition est donc
chargée de sens. Mais lequel ?
Désormais,
retrouvez les cours
de la semaine au
0 811 147 663
(coût d’un appel
local). Rejoignez
notre conférence
téléphonique pour
un cours de pensée
juive en direct de
Jérusalem tous le
mercredis à 20h30
(heure française) au
01 70 36 50 85 puis
86724 # (torah#)
Pour répondre à ces deux interrogations,
il faut faire un focus sur l’idée de donner.
Lorsque l’on donne à D.ieu, on peut le
faire de deux manières : contraint ou forcé.
Deux réalités différentes
En effet, comme vous le savez, tous les
Juifs sont redevables du maasser, ce qui
signifie donner 10% de ses revenus aux
pauvres ou pour soutenir l’étude de la
Torah. Cette dîme, même avant d’être
donnée par une personne, ne doit pas
être considérée par elle-même comme la
sienne. Ainsi, le Talmud nous enseigne qu’il
ne faut pas s’étonner si celui qui ne prélève
pas ces 10%, risque des impôts inattendus,
une perte imprévisible, ou une dépense
qu’il n’aurait pas eu à faire s’il s’était
acquitté de son dû (cf. Baba Batra 8a).
Dans ces conditions, tout le monde fera un
rapide calcul et donnera le maasser.
Il n’en reste pas moins qu’il y aura deux
types d’homme : celui qui aura donné d’un
cœur entier, par la conscience que D.ieu
lui a confié de l’argent et qu’il a le devoir
d’aider ceux qui en ont besoin. Et il y aura
celui qui donne sans en avoir vraiment
envie, contraint par la logique. Lorsque
l’on regarde de l’extérieur, il y a deux
hommes ayant accompli le même geste.
Mais en fait, il y a deux réalités totalement
différentes.
C’est par ces deux réalités que nous allons
répondre à nos deux questions. Le Or
Ha’haïm hakadoch nous dit que lorsqu’on
donne parce qu’on y est contraint, D.ieu
regarde cet argent comme une terouma,
un prélèvement. Par contre, lorsque c’est
d’un cœur généreux qu’un homme donne,
D.ieu pourra dire : « C’est ma terouma, Je
m’associe à cet acte ».
Donner, cela se dit en hébreu faire la
tsedaka, qui signifie littéralement la justice.
sur www.mptorah.net
Il ne faut pas donner en se disant que l’on
s’est acquitté de son devoir, que l’on a fait
une bonne action, et qui sera perçu par
la société en tant que telle. Il faut donner
parce que c’est juste de donner.
Si bien que lorsqu’on donne, on n’a pas
l’impression d’avoir perdu quelque chose.
Celui qui donne véritablement de tout
son cœur, reçoit bel et bien quelque
chose, comme le disait donc le verset :
« véyik’hou, ils prendront ». Il a reçu un
cadeau qui n’a pas de prix : il a participé à
l’action de D.ieu, en rétablissant la justice.
Que de ces paroles de Torah, nous
puissions apprendre à donner. Donner
avec tout son cœur. Car donner quelque
chose à quelqu’un, faire vivre une
communauté, c’est pour nous l’occasion
de recevoir et de prendre. Que nous
puissions très bientôt nous retrouver,
tous ensemble, à Jérusalem pour vivre
l’édification du troisième Temple, bimhééra
beyaménou, Amen,
Chabbath Chalom
Par le Rav Morde’haï Bendrihem
A l'occasion d'une joie ou pour le souvenir d'un
proche votre dédicace ici.
Pour dédicacer un Dvar Torah : [email protected] - 06.07.31.27.14
Nous vous remercions de ne pas jeter ce Dvar Torah, ni de l’introduire dans des endroits ne correspondant pas à son contenu,
ni de le transporter à l’extérieur pendant chabbat.
Téléchargement