DSCG : Management des SI Fonction informatique
Un double objectif qui amène le DSI à afficher des besoins en matière de supervision de la sécurité. A
minima, les experts de la sécurité conseillent de réaliser un suivi des dispositifs installés (anti-virus,
anti-spam, anti-intrusion, etc.), un suivi des patchs applicatifs installés ou à venir, un suivi de la
hiérarchisation des alertes. Enfin, le DSI doit également étudier les résultats des audits de sécurité
effectués en vue de réaliser les arbitrages importants.
5. Le degré de satisfaction client
Le degré de satisfaction des utilisateurs permet de prendre la température de la vision que les
salariés de l'entreprise peuvent avoir du travail de la DSI. Il se mesure notamment par le biais de
questionnaires ou d'enquêtes de satisfaction portant sur la réactivité de la DSI, sa capacité à
accompagner les métiers et à gérer les projets, sans compter la question de la tenue des délais.
l est conseillé de diffuser questionnaires et sondages dans la foulée de l'aboutissement des grands
projets de déploiement métier auprès des populations concernées. Notons que le fait même
d'interroger les utilisateurs peut contribuer à accroître leur degré de satisfaction.
6. L'efficacité des investissements informatiques
Toute une série d'indicateurs, et leur évolution dans le temps, permettent d'évaluer l'efficacité des
investissements informatiques. Il est intéressant de comparer le budget informatique avec les
résultats de l'entreprise (l'excédent brut d'exploitation, les charges et investissements), avec les
effectifs (globaux ou de la DSI), ou avec la masse salariale (globale ou IT).
Autres indicateurs : l'évolution des différents budgets IT (matériel, logiciel, services, part des achats et
des locations, etc.), le suivi des refacturations aux entités "métier", le suivi des marges et du résultat
d'exploitation IT, les dépenses par projet, le coût d'acquisition (TCO) des produits informatiques, le
calcul du coût des activités.
7. L'état d'avancement des projets
Le suivi de l'état d'avancement des chantiers informatiques passe par celui du portefeuille de projets.
Il se décline en trois indicateurs principaux : la mesure du respect des processus internes de gestion
de projet, le suivi des engagements (en termes de délais, de livrables, de ressources et de coûts), et
la comparaison budget / réalisé. Parallèlement, il est important de prévoir la demande et le lancement
de nouveaux projets.
A cela s'ajoute le management des prestataires éventuellement impliqués, avec à la clé : un suivi des
objectifs des sous-traitants, des dates clés, des responsabilités et, le cas échéant, des pénalités, mais
également un suivi de la maintenance applicative et des reporting.
Suivre le respect du "business plan" de la DSI
8. L'adéquation des compétences des équipes avec les besoins
Après les budgets, le suivi au quotidien de l'allocation des ressources humaines par projet, qu'elles
soient internes ou externes, fait partie des principales activités de pilotage du DSI. Un indicateur qui
doit se doubler d'une capacité à planifier et anticiper les nouveaux projets et l'arrivée, à terme,
d'autres chantiers. Objectif : prévoir l'évolution des besoins en charge de travail et en compétences.
Dans un univers technologique en perpétuelle mutation, le DSI se situe dans une gestion prospective
du capital humain. Il peut faire face à la fois à des problématiques de fidélisation, mais aussi de
recherche de profils rares - ce qui peut passer par des solutions telles que l'offshore par exemple.
9. L'efficacité du support client et de la maintenance
La performance du support (interne ou externe) s'évalue financièrement en fonction du coût de
l'assistance utilisateur. La qualité du service se mesure quand à elle au regard du nombre de tickets
ouverts, du nombre et de la durée moyenne des appels, du nombre d'appels en attente, de la durée
moyenne de résolution d'incident, le tout en fonction de l'effectif concerné.
A cela s'ajoute le suivi de la maintenance qui passe par l'inventaire des contrats en cours, le taux de
panne et coût des interventions par utilisateur ou service, le nombre et la durée moyenne des
interventions, le coûts des interventions par type (télé-maintenance, déplacement sur site).
Côté back office, la qualité de ces processus ne peut être assurée sans un pilotage du parc matériel
et applicatif (suivi de l'inventaire et du cycle de vie des actifs IT, nombre d'actifs comparé à l'effectif
global ou par département, par applications les plus utilisées, etc.).
10. Le degré d'alignement stratégique
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