rant, notamment, aux procédures et aux
outils qui leurs sont spécifiques. Les étu-
diants, tout comme les praticiens, y trouve-
ront donc leur compte.
D’emblée est introduite dans l’analyse une
dimension humaniste, avec le souci très
marqué de faire prendre en compte les
valeurs, l’éthique, la morale, l’importance
de l’histoire, tout autant que les évolutions
politiques et réglementaires, économiques
et sociales, comme technologiques, en les
reliant aux racines de l’ouverture interna-
tionale, comme en les resituant dans le
cadre des situations les plus actuelles dans
lesquelles s’impliquent les acteurs de toute
nature – entreprises, ONG, autorités et ins-
titutions régionales, nationales, internatio-
nales. – qui y sont associés.
Cette volonté d’intégration s’affirme tout
au long des dix chapitres de l’ouvrage, au-
delà de l’introduction générale qui vise, à
partir d’une définition sémantique du
champ, à identifier les problématiques d’in-
ternationalisation auxquelles il conviendrait
d’apporter des réponses, en mettant en évi-
dence, à travers les objectifs de chacun
d’entre eux, les différentes dimensions du
management international.
Les développements s’organisent alors en
trois groupes de chapitres qui structurent la
démarche retenue :
– le premier groupe – correspondant aux
quatre premiers chapitres –, axé sur l’envi-
ronnement et les aspects contextuels de
l’ouverture internationale, fournit les élé-
ments nécessaires à la compréhension des
mutations du cadre dans lequel se déploie
l’activité internationale des acteurs, et, en
particulier, des « ruptures » qui le caractéri-
sent depuis plus de vingt-cinq ans : celles
qui procèdent des processus de globalisa-
tion comme de l’instabilité accrue – le
« tourbillon international » –, génératrices
de changements de repères pour les acteurs,
tout comme celles que suscitent l’innova-
tion, mais, aussi, la recherche de nouvelles
règles de comportement qui devraient pro-
gressivement modeler les relations d’af-
faires dans l’ensemble économique et géo-
graphique de plus en plus large, où,
désormais, s’effectuent les transactions et
où se développent les flux d’échanges et
d’investissements ;
– le second groupe, auquel se rattachent les
quatre chapitres suivants, se concentre sur
les modalités de développement internatio-
nal des organisations ; soit, tout d’abord, la
définition des stratégies d’internationalisa-
tion, puis leur mise en œuvre – à travers le
choix des modes d’entrée –, avec, ensuite,
du point de vue, en particulier, des firmes
multinationales –, la détermination des
structures susceptibles de les soutenir et,
enfin, le déploiement géographique des
activités et la manière dont les différentes
politiques fonctionnelles de l’entreprise –
R&D, achats, production, marketing,
finance – peuvent se décliner ;
– le troisième groupe, constitué par les deux
derniers chapitres, est consacré à deux
aspects clés, déterminants pour assurer la
cohésion et la cohérence des organisations
engagées dans le processus d’internationa-
lisation : en premier lieu, le management de
la diversité culturelle, se référant aux prin-
cipales grilles de lecture proposées par la
littérature, pour lequel sont mis en évidence
les domaines opérationnels dans lesquels il
doit être maîtrisé ; en second lieu, les moda-
lités du contrôle de gestion international,
prenant en compte les contraintes nouvelles
dégagées dans les chapitres précédents, qui
doivent combiner, au sein de structures
étendues et, souvent, hétérogènes, dans des
166 Revue française de gestion – N° 220/2012
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