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ÉTUDE HAVAS HORIZONS
FINANCER LA CROISSANCE
AFRICAINE EN 2015-2020 :
PERCEPTION DES INVESTISSEURS
INTERNATIONAUX
LAFRIQUE, CONTINENT D’AVENIR
MARS 2015
institut
choiseul
SOMMAIRE
P. 2 LES INVESTISSEURS & LAFRIQUE : UN OPTIMISME INÉBRANLABLE
- Un optimisme unanime concernant l’avenir de l’économie africaine, à court et moyen termes
- Un optimisme qui se concrétise par une volonté de renforcer les investissements immédiats
- Dynamisme démographique/élargissement de la base de consommateurs : premier motif
d’investissement en Afrique, devant l’urbanisation rapide et la prise de positions pour le futur
- Des disparités de perception en fonction des grandes zones géographiques
P. 6 PALMARÈS DES PAYS ET DES SECTEURS LES PLUS PROMETTEURS
- TOP 5 des pays les plus prometteurs : Nigéria, Kenya, Côte d’Ivoire, Éthiopie et Mozambique
- TOP 3 des Bourses : Nigéria, Afrique du Sud et Maroc
- Les secteurs clés les plus porteurs: services financiers et BTP/Infrastructures largement en tête ;
NTIC et industrie extractive à la traîne
P. 10 UN ENTHOUSIASME PARTAGÉ POUR RELEVER LES DÉFIS
DE L’ÉMERGENCE DU CONTINENT
- Mauvaise gouvernance, instabilité politique et insécurité : principaux freins à l’investissement
- Cadre politique et réglementaire : un défi de taille pour l’Afrique
- Au final, l’enthousiasme l’emporte
P. 13 ANNEXES
- Réalisation de l’étude
- Critères de sélection
- Institutions participantes
- Déroulé et résultats du questionnaire
- Autres sources
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Depuis 2001, et après plusieurs décennies de stagnation,
l’économie africaine est en pleine croissance. Sur cette période,
le PIB continental a connu une augmentation annuelle moyenne
de 5 % et devrait s’établir autour de 2 400 milliards de dollars US
courants (USD) en 2014, ce qui fait de l’Afrique l’une des zones
les plus dynamiques au monde. Cette performance est d’autant
plus remarquable qu’elle est réalisée en pleine crise économique
mondiale dont l’impact sur les exportations vers les économies
occidentales - partenaires historiques de l’Afrique - est notable.
La capacité de nombreuses économies africaines à réorienter
leur stratégie d’export vers des marchés plus dynamiques
(BRICS et MIST) et à absorber une part plus importante de leur
production sur leurs marchés intérieurs, a permis de contrebalancer
les eets potentiellement destructeurs du déficit commercial
créé par le ralentissement des échanges Nord/Sud.
Longtemps restée à la marge, l’Afrique concentre désormais
toute l’attention des entreprises et des plus grandes institutions
bancaires et financières mondiales.
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UN OPTIMISME UNANIME CONCERNANT LAVENIR
DE L’ÉCONOMIE AFRICAINE, À COURT ET MOYEN TERMES
100 % des personnes interrogées sont optimistes.
53 % des sondés se déclarent même « très optimistes » pour 2020, contre 9% pour 2015.
Loptimisme de nos investisseurs est largement partagé, pour le présent comme pour le futur.
La reprise des projets d’investissements internationaux depuis 2012 (+ 16 % sur la période, avec une
estimation de 80 milliards USD en 2014) et l’accroissement de l’investissement intra-africain (+33 % environ
depuis 2007) démontrent une confiance générale des acteurs du marché dans l’avenir du continent.
Les prévisions du FMI, de la Banque mondiale ou encore de la BAD, semblent conforter l’idée que cette
croissance soutenue n’est pas un phénomène éphémère, mais bien une tendance de fond qui s’inscrit
dans la durée.
L’afro-optimisme est désormais ancré dans les esprits, un optimisme que ni Ebola, ni le terrorisme, ni
les conflits politiques et militaires, ne semblent venir ébranler.
LES INVESTISSEURS & LAFRIQUE :
UN OPTIMISME INÉBRANLABLE
2015
2020
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UN OPTIMISME QUI SE CONCRÉTISE PAR UNE VOLONTÉ
DE RENFORCER LES INVESTISSEMENTS IMMÉDIATS
Une très large majorité des sondés (86 %) envisage de renforcer ses positions en Afrique en 2015.
L’investissement est un facteur clé d’accroissement de la compétitivité des entreprises africaines et
du développement de leur savoir-faire.
Même s’ils ont augmenté ces dernières années pour atteindre 2,5% du PIB de l’Afrique en 2014, les
investissements étrangers restent aujourd’hui insusants et trop court-termistes : c’est leur caractère
durable qui aura un réel eet d’entraînement sur la croissance et le développement du continent.
LES INVESTISSEURS & LAFRIQUE :
UN OPTIMISME INÉBRANLABLE
DYNAMISME DÉMOGRAPHIQUE/ÉLARGISSEMENT
DE LA BASE DE CONSOMMATEURS : PREMIER MOTIF
D’INVESTISSEMENT EN AFRIQUE, DEVANT L’URBANISATION
RAPIDE ET LA PRISE DE POSITIONS POUR LE FUTUR
Pour l’ensemble du panel, la démographie de l’Afrique et sa nouvelle base de consommateurs
constituent l’une des raisons principales d’investir aujourd’hui en Afrique.
Pour deux sondés sur trois, l’urbanisation rapide et la prise de positions pour le futur sont
également perçues comme des atouts indéniables puisque 65 % des sondés les citent comme
de bonnes raisons d’investir.
Quant à l’innovation, le coût et la qualification de la main d’œuvre, ils ne motivent que
respectivement 2 %, 9 % et 2 % des sondés.
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