mondialisation et à l’instabilité croissante de l’environnement.
En effet, les frontières des organisations deviennent de plus en
plus mouvantes : entreprise-réseau, entreprise-polycellulaire,
entreprise-éclatée. La variété et la complexité s’accroissent du
fait que l’entreprise repousse sans cesse ses frontières jusqu’à
devenir cette « vaste organisation étendue » comprenant
fournisseurs, sous-traitants, travailleurs intérimaires,
distributeurs, alliés…
La coordination, à l’heure actuelle, s’effectue par des
mécanismes de marché (développement dans les entreprises de
relations clients/fournisseurs) et la contractualisation.
De même, la coordination peut également s’opérer par
certains automatismes de production (robotisation…).
Autre exemple de coordination : AOKI et son modèle de
coordination horizontale de la firme (ex : notions de
reengineering, cf anglicismes).
Sans oublier les analyses récentes :
- l’analyse du travail : certains spécialistes de cette science du
travail humain reconnaisse leur filiation à Taylor avec
l’organisation qui prescrit « le travail à faire » de manière
plus ou moins détaillée ;
- l’analyse des conditions de travail : cf la méthode élaborée
par le LEST ;
- l’analyse des processus : cette analyse des flux existants
permettra de repérer les redondances éventuelles, de
simplifier les circuits de transmission d’information, de
vérifier si les unités concernées sont bien appliquées dans la
procédure.