radioactivité sera d’autant plus important qu’il y aura peu de molécules à détecter dans
l’échantillon inconnu
Inconvénients : produits radioactifs utilisés donc ne se conserve pas, pas stable, et ces produits
sont cher, les personnels qui les manipulent doivent prendre précaution pour ne pas être
contaminer, le compteur de radioactivité coûte très cher. Donc ces dosages sont restés
longtemps inaccessible à beaucoup de laboratoires.
- dosage immuno enzymatique (EIA) : immuno car on utilise toujours l’interaction antigène
anticorps mais enzymatique parce qu’on a fixé sur un des 2 une enzyme qui peut en
transformant un substrat générer une coloration du substrat.
Ici on montre la technique ELISA : utilisant une enzyme fixé à un anticorps sur un support
solide. Elle est aussi dit une technique sandwich en phase hétérogène c’est à dire qu’on
emprisonne l’antigène entre deux molécules d’anticorps. Pour ça on fixe l’anticorps d’une
protéine à pister sur le support dans lequel on fait la réaction (généralement un tube). Si on
rajoute l’antigène, on fixe l’antigène et que l’antigène. L’astuce c’est de rajouter le deuxième
anticorps contre le même antigène sauf que là on fixe une enzyme à sa surface. A la fin de la
réaction, pour se débarrasser des autres produits, on jette le liquide donc on garde sur le
support que les complexes antigènes anticorps qui nous intéresse. A la fin on rajoute un
produit qui va coloré le complexe par l’enzyme (qui est ici la peroxydase qui est en grande
quantité dans les végétaux et elle dégrade le peroxyde d’hydrogène H2O2 qui est transformé
en H2O + O2), ce produit est le substrat de l’enzyme. Dans la préparation on associe à ce
substrat de la peroxydase un chromogène (produit chimique qui change de couleur en fonction
de son degré d’oxydo réduction). Si on rajoute dans la réaction de l’eau oxygéné et un substrat
chromogène on va avoir une coloration dont l’intensité est proportionnelle à la quantité
d’enzyme présent sur les complexes qui est elles mêmes proportionnelles à la concentration
d’antigène. Si on mesure l’intensité de coloration par rapport à des variations de
concentrations de protéines à analyser (ici c’est l’IgE qui est support de la réaction
allergique). Pour ce type de réaction on a une relation directement proportionnel entre la
densité optique mesurée et la quantité de molécule à détecter. Le substrat pour générer le
coloration est l’orthophénylènediamine (OPD).
Technique d’immunoblotting = immunotransfert
On peut coupler les techniques d’ électrophorèse et d’immunoanalyse.
Après une électrophorèse en gel de polyacrylamyde, on transfère ces protéines sur une
membrane de type papier (blot transfert). On utilise cette membrane, ce blot pour révéler
ensuite les protéines. On peut pas travailler sur le gel directement parce que les anticorps
n’entrent que difficilement dans le gel. On travaille donc sur cette emprunte de protéine
presque sèche sur le papier. On rajoute l’anticorps contre la protéine à individualiser. On a ici
une technique qui permet d’utiliser toujours le même anticorps pour pouvoir faire une
immunorévélation. Quelque soit la protéine qu’on va pouvoir identifier, on peut toujours
utiliser le même anticorps marqué à l’enzyme. Pour faire ça on réalise une technologie en
pratiquant un double système de fixation d’anticorps. Le premier anticorps est classique
contre la protéine à tester, par exemple l’ac anti albumine humaine fabriqué chez le lapin puis
on utilise un anticorps anti immunoglobuline. Si on veut faire une immunorévélation directe à
cet état, il faudrait que pour chaque anticorps on ait fait un marquage avec une enzyme. Si on
a de nombreuses protéines on fait beaucoup de marquages différents donc l’idée est d’utiliser
la propriété que chaque Ac fabriqué possède une certaine spécificité de l’espèce animale qui
l’a produit. A coté de la partie qui agit avec l’antigène il y a une autre partie dans les Ac qui
est spécifique de l’espèce. En prenant des anticorps anti albumine humaine fait chez le lapin
et les injectant à une chèvre, celle ci va faire des Ac anti lapin et pas anti albumine. Cet
anticorps de chèvre anti lapin va reconnaître la spécificité lapin sur la molécule