espèce vivante. Hyper espace à « n » dimension (T°C, réserves trophiques, …) Le partage d'une
niche ou d'un bout de niche entraîne la compétition. Chez les Parasites, la niche prend en compte la
niche écologique de l'hôte ainsi que le tissu infesté. Il existe des variables auxquelles on ne pense
pas (âge de l'hôte, son sexe, présence de parasites compétiteurs, hyperparasites, …)
→ filtres de rencontres et filtres de compatibilité. On part du principe qu'une espèce
parasite ne parasite pas toutes les espèces autour d'elle, à cause des contraintes. Elles ne peuvent pas
exploiter n'importe quelle espèce. Ces barrières sont appelées filtres.
Critères chronologiques : des espèces ne vont pas se rencontrer et être parasité.
Filtre fermé si le parasite et l'hôte ne vivent pas dans le même écosystème ou si le
comportement de l'hôte rend le contact impossible.
Filtre de compatibilité, il faut que l'hôte convienne aux exigences du parasite (en
terme d'espace et de ressources métaboliques). C'est également le cas si l'hôte peu ou
non détruire le parasite.
Un SPH ne peut exister que si les 2 filtres sont ouverts.
Cette notion de filtre entraîne la notion de sélection, exerce des pressions de sélection.
Le filtre de rencontre va sélectionner chez les parasites des gènes de « rencontre ». Chez
d'autre, du coup se sera les gènes qui évitent la rencontre.
Le filtre de compatibilité va sélectionner les gènes pour infester, pour inhiber les systèmes
de défense de l'hôte. Chez l'hôte, ce sont les gènes de défenses qui vont être sélectionné.
→ Spécificité : Est-ce que le spectre d'hôte est étroit ou large ? Et le caractère
interchangeable existe-t-il ?
parasites oioxènes (spectre d'hôte étroit, grande spécificité 1 seul hôte possible)
parasites sténoxènes (spectre étroit mais un peu moins)
parasites eurixènes (large spectre d'hôte)
Cette notion de spécificité est assez complexe car elle peut montrer une variabilité
biogéographique. Un parasite peut avoir une spécificité à un endroit et une autre à un autre endroit.
La spécificité vis à vis de l'hôte ne préjuge pas de la spécificité du site (Trichinella, un ver
parasite a une grande spécificité de site puisqu'il ne parasite que les muscles striés mais il peut
parasiter toutes les espèces possédant des muscles striés
(diapo 17 page 5) Exemple de parasite oioxènes. Spectre de parasite d'un copépode, 7
espèces d'hôte d'ophiures, ce parasite ne parasite qu'une seule espèce. Le pourcentage d'individu
parasite est appelé prévalence.
2Ème exemple : Labratrema minimus Trématodes. Hôte définitif le bar ou le loup
1er hôte intermédiaire : la coque
2ème hôte intermédiaire : un poisson
On peut dire qu'il est oioxène pour la coque et plutôt eurixène pour le 2d hôte
(Dorade,Muge, Gobie, l'athérine) mais il y a des favoris. Gobie et l'athérine sont toujours présents
tandis que les autres sont migrateurs. → filtre de rencontre
D) Population et communauté de parasites : (diapo 18)
1) Fragmentation spatiale et temporelle des populations (Claude Combes)
1ère espèce parasitée, on parle de population lorsque l'on regroupe tous les individus de ce
parasite vivant dans des hôtes d'espèces X, Y d'un même écosystème.
Infrapopulation : c'est l'ensemble des individus parasites habitant un individu hôte.
Infracommunauté : si plusieurs populations au sein d'un hôte
Xénopopulation : ensemble des individus parasites habitant une population d'hôte.