Para0-Introduction.pdf
- Spécificité parasitaire (spectre d’hôtes, réservoir) et évolution des parasites : les
parasites ténoxènes ont une spécificité étroite (cas de Plasmodium falciparum), les
parasites euryxènes ont une spécificité large.
- Réservoir : être vivant chez lequel le parasite peut se maintenir et à partir duquel il peut
contaminer l’homme. Réservoir tellurique : quand la terre est le réservoir.
- Évolution des parasites : il peut y avoir une évolution parallèle, c’est-à-dire rester des
hominidés à l’homme et espèces proches (par exemple les poux, hommes et primates
uniquement). Transfert latéral en domestiquant les animaux, on rapproche les espèces
donc le parasite peut se développer chez de nouveaux hôtes.
III. RELATIONS HOTE / PARASITE
- Topographie : localisation du parasite. Ex : foie bouche les canaux biliaires.
- Voie d’infestation = explicite le mode de contamination. Il peut se faire par voie orale
(eaux souillées), transcutanée (piqûre d’insectes hématophages), passage pulmonaire.
- Voies de sortie : elles sont importantes pour le diagnostic. Un parasite est excrété dans
les selles, dans les urines, dans le sang, crachat, voie transcutanée (par vecteur =
passif, ou le parasite pond à la surface de la peau = actif)
- Rôle pathogène des parasites : par spoliation (cas des vers hématophages), par action
toxique (excrétion de substances responsable de l’apparition d’urticaire), par action
traumatique (localisation hépatique, destruction des tissus pouvant nécessiter dans les
cas les plus graves une greffe de foie)
IV. REACTIONS IMMUNITAIRES PROPRES A LA PARASITOLOGIE
- Réaction immunitaire : les mécanismes de l’immunité antiparasitaire étant encore
relativement mal connus, il n’existe, à ce jour, aucun vaccin antiparasitaire. Dans les
situations extrêmes, il peut y avoir mort de l’hôte (évolution fulminante possible dans le
paludisme). Cela résulte d’une mauvaise adaptation du parasite ou d’un déficit
immunitaire de l’hôte. La mort du parasite est le fait de l’immunité naturelle, ou d’une
impasse parasitaire = neutralisation de larves avant le stade adulte au sein des tissus de
l’hôte.
- Site d’action : en effet, les parasites ont souvent un site d’action privilégié, par exemple,
Plasmodium falciparum infeste les hématies, et se nourrit d’hémoglobine. Ce parasite se
« cache » également au niveau des hépatocytes.
En fonction des cibles, on peut en général déduire la clinique. (un éclatement des
hématies provoque poussée de fièvre et une anémie)