Botswana...
Intro
Avec sa nature sauvage préservée, son désert le célèbre Kalahari- ses marais
épanouis dans le Delta de l’Okavango, sa rivière Chobe , la réserve de Moremi, sa
savane, et ses villages de brousse, le Bostwana est un paradis pour les pationnés de
faune.
Ce bel héritage fait de lui un lieu difficile d’accès au petit budget, les lodges y sont de
grande qualité. Et les réserves très protégées.
Mais comment qualifier le sentiment qui vous envahit lorsque le soleil inondant le ciel
d’un rouge orangé vient se coucher dans les eaux du Delta, laissant juste devant lui
l’ombre des grands mammifères à la tombée de la nuit.
Survoler en avion ou en ballon, naviguer en mokoro (petite pirogue), marcher ou jouer
les aventuriers en 4X4, le Bostwana sous toutes ses formes est le paradis du safari et
vous en garderez un souvenir inoubliable.
Population...
Il y a environ 1,8 millions d’habitants au Botswana répartis ainsi:
71,1% de tswanas ( comprenant 8 sous-groupes que sont les bakgatla, les bakwenas,
les bameletes, les bamangwatos, les bangwaketses, les barolongs les batawanas et les
batlowas)
9,4% de kalangas
1,8% de hereros
1,7% de San ( bushmen ou Basarwas)
1,7% de Haioms
1% de Ndébélés
1,1% d’Afrikaans
Le reste de la population comprend entre autres des birwas, des sothos du Sud, des
xhosas, des naros, des luyanas, des subiyas, des anglais, des namas…
La langue parlée par la majorité de la population est le tswana (appelé communément
le setswana), étroitement liée au Sotho.
L’anglais a un statut de langue officielle bien qu’il ne soit la langue maternelle que de
quelques 4000 personnes dans le pays.
Origine des habitants...
L'histoire du Botswana remonte à l'âge de pierre. Plus de 2000 sites archéologiques y
ont déjà été identifiés, et pourtant seule une centaine d'entre eux a fait l'objet de
fouilles.
Le territoire de l'actuel Botswana est habité par les Sans depuis la préhistoire, c'est-à-
dire au début de notre ère. Puis ces derniers ont été en grande partie déplacés par les
Bantous tswanas qui ont émigré dans la région au début du XIXe siècle. Les Twanas
se divisèrent en trois groupes: les Pedi au Transvaal, les Basotho dans l'actuel Lesotho
et les Basuthso de l'Ouest (ou Tswana) au Bechuanaland qui deviendra plus tard le
Botswana.
Entre le Moyen Âge européen et le XVIIIe siècle, de nombreux autres peuples
s'installèrent dans la région. Des Herero fuyant la domination allemande (en Namibie)
s'ajoutèrent au contingent. Puis des missionnaires, dont David Livingstone et Robert
Moffat, pénétrèrent le territoire au cours de la première moitié du XIXe siècle. Ces
missionnaires développèrent l'instruction et aidèrent les Tswanas à obtenir la
protection britannique contre l'avancée des Boers dans la région.
Le territoire fut placé sous protectorat britannique alors le Bechuanaland en 1885,
«à la demande» des chefs tswana inquiets de la pénétration des Boers de la république
du Transvaal. Mais la capitale fut placée hors du Bechuanaland, plus précisément à
Mafeking en Afrique du Sud. La Grande-Bretagne voulut confier l'administration du
Bechuanaland à la British South Africa Company, dirigée par le riche financier Cecil
Rhodes.
Des chefs tswanas se rendirent à Londres plaider pour le statu quo. La Grande-
Bretagne accepta les exigences des autochtones, mais accorda à Rhodes une bande de
terre pour y construire sa ligne de chemin de fer «Le Cap-Le Caire».
Évidemment, l'Administration britannique introduisit l'usage de l'anglais, mais la
population locale n'en subit pas l'influence, car l'administration coloniale avait, par
nécessité, fait du tswana la langue véhiculaire parce qu'elle rejoignait jusqu'à 90 % de
la population. L'anglais était une langue de travail pour le gouvernement, les
tribunaux et les rares écoles. La colonisation britannique fut plutôt paisible et se
déroula sans histoire.
Après la victoire des Britanniques dans la guerre des Boers, la Grande-Bretagne créa
l'Union sud-africaine en 1910. La nouvelle colonie proposa d'absorber le
Bechuanaland, mais les chefs tswana s'y opposèrent.
Les Britanniques créèrent le Conseil consultatif africain en 1920, ce qui donnait aux
Tswana une voix au gouvernement du protectorat.Durant les deux guerres mondiales,
des contingents du Bechuanaland qui deviendra le Botswana servirent outre-
mer et, à leur retour, exercèrent une grande influence sur les changements
économiques et politiques à venir. Ce sont eux qui introduisirent l'anglais dans les
affaires du pays. Les premières élections législatives ont eu lieu en 1961.
En 1966, la Grande-Bretagne accorda l'indépendance à la colonie sous le nom de
Botswana, malgré l'opposition de l'Afrique du Sud. Sir Seretse Khama prit la
présidence de la nouvelle république du Botswana. Le gouvernement reconduisit
l'anglais dans son statut de langue officielle, bien que l'ensemble de la population
puisse parler d'autres langues; il paraissait plus simple de reconduire le statut de
l'anglais pour faire fonctionner l'État.
Par la suite, les dirigeants ont tout fait pour promouvoir le langue nationale le tswana.
On fonda même le Conseil de la langue tswana afin d'en assurer le développement
technique de la langue, particulièrement en ce qui concerne la construction des
corpus.
Trois ans après l'indépendance, en 1969, le problème de la discrimination linguistique
fut évoqué par les membres du Parlement: c'est que la promotion du tsawna se faisait
aux dépens des autres langues nationales, dont le kalanga, la plus importante langue
minoritaire du pays. Le problème sera soulevé à nouveau en 1988, puis en 1995.
Entre-temps, beaucoup de locuteurs botswanais auront perdu leur langue ou ne la
parleront plus à leurs enfants.
À la suite de la découverte de diamants à Orapa, le pays devint l'un des principaux
producteurs de cette matière précieuse. Non seulement l’extraction minière donna au
pays une certaine aisance financière, mais le gouvernement, sous l’impulsion des
organisations financières internationales, mit en place des politiques économiques
judicieuses qui ont assaini durablement les finances publiques. Autrement dit, le pays
eut la chance d'être bien géré.
Sir Seretse Khama fut réélu trois fois. Bien qu'opposé à l'ancienne politique
d'apartheid de son voisin sud-africain, le Botswana maintint, pour des raisons de
dépendance économique, des relations étroites avec celui-ci.
Depuis l'émergence de la nouvelle Afrique du Sud, le président Quette Masire, en
poste depuis 1980, milita pour une «interdépendance équilibrée» envers son puissant
voisin au sein de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). En
1999, Festus Mogabe fut élu président qui s'est engagé à améliorer l'économie du pays
et a tenté d'enrayer l'épidémie de sida. Selon l'Organisation mondiale de la santé, près
de 25 % de la population adulte du Botswana serait contaminée par le virus. Bien que
dépendant totalement de l'Afrique du Sud pour l'exportation de ses richesses, le
Botswana a réussi à préserver son indépendance durant les années de lutte contre
l'apartheid.
Géographie...
Superficie: 570000km2.
Capitale: Gaborone.
Le territoire du Botswana est très largement occupé par le désert du Kalahari (84% du
pays), un bassin sableux situé à plus 1000 mètres au-dessus de la mer et où la
pluviométrie est relativement faible. Les deux tiers du pays sont sous les tropiques. Sa
surface équivaut à peu près à celle de la France ou du Kenya.
Les fleuves principaux du pays sont le Chobe au nord, le Nossob au sud-ouest, le
Molopo au sud et les Marico, Limpopo et Shashe à l’est. En dehors du delta de
l’Okavango et du Chobe au nord, le pays a finalement peu de ressources permanentes
en eau de surface.
Le Hardveld oriental où vit la majorité de la population est une large bande de terre
orientée nord-sud et parsemée de petits promontoires rocheux issus de l’érosion.
Bien que le Botswana ne comporte aucune chaîne montagneuse à proprement parler,
les paysages uniformes sont jalonnés de collines basses, notamment près de la
frontière sud-est et dans le nord-ouest.
Le point culminant du pays est la Montagne Otse (1491 m) mais les trois pics majeurs
de Tsodilo Hills dans le nord-ouest du pays sont bien plus impressionnants.
Climat...
Le climat du Botswana n’est pas très différent de celui de 1'intérieur de 1'Afrique du
Sud. Bien que les températures hivernales ne descendent pas aussi bas, les nuits
peuvent être cependant très froides.
Économie...
La stabilité politique favorise la croissance économique du Botswana qui enregistre de
bons résultats économiques, fondés sur la gestion prudente des ressources importantes
que lui procure son secteur minier, dont le diamant occupe la place centrale. Le
Botswana doit cependant promouvoir la diversification d’une économie trop
dépendante de l’extérieur.
L’économie repose sur les services (banques, tourisme), une industrie de
transformation naissante, l’élevage et surtout sur des ressources minières abondantes :
le Botswana est le 1er producteur mondial de diamant (33% du PIB et 82,9% des
exportations).
Les données macroéconomiques du Botswana sont remarquables : taux élevé de
croissance (+ 8,2% annuel sur 30 ans), faible dette extérieure (360 M$), inflation
maîtrisée, balance commerciale et balance des paiements excédentaires, 4,2 Md € de
réserves de change.
Mais l’économie botswanaise reste vulnérable en raison de fortes contraintes
naturelles (enclavement, climat semi-désertique, problème d’eau, terres difficilement
cultivables, faible densité humaine, dépendance des cours mondiaux des produits
miniers) et de faiblesses structurelles (omniprésence de l’Afrique du Sud avec 77,6 %
des importations, forte dépendance vis-à-vis de l’industrie minière, inégale répartition
des revenus, manque de main d’œuvre qualifiée, taux de chômage.
L’impact du SIDA sur les finances publiques et la probable stagnation de la
production de diamants pourraient limiter le taux de croissance dans l’avenir.
Biodiversité...
Faune :
Le Botswana est bien connu pour ses richesses animalières. La plupart des espèces
africaines sont présentes ainsi qu’un certain nombre d’endémiques. Comparée aux
autres régions d’Afrique, la zone a été relativement épargnée du braconnage.
On dénombre 164 espèces de mammifères. Parmi les plus emblématiques, notons le
lycaon, les lions, léopard et guépard, les deux espèces de hyènes, le rhinocéros blanc
et le zèbre de Burchell, le buffle et l’hippopotame. La zone de Chobe abrite la plus
importante population d’éléphants d’Afrique, comptabilisant environ 150 000
individus
Du point de vue de l’avifaune, le pays accueille quelques 550 espèces différentes,
qu’elles soient nicheuses, migrantes ou bien rares. On peut ainsi observer aisément
autruches, flamants roses, Outarde Kori, vautour du Cap et aigle pêcheur d’Afrique,
aigle bateleur, plusieurs espèces de calaos et de martins pêcheurs…
157 espèces de reptiles peuplent aussi la zone : crocodile, python, mamba noir et
cobras comptent parmi les plus connus.
La répartition des milieux naturels est fortement corrélée à la pluviométrie.
La majorité du pays est couverte par des savanes de type arboré, buissonnant ou
herbeux. Les savanes buissonnantes se trouvent dans le sud-ouest tandis que la savane
arborée occupe le reste du pays. Il existe aussi quelques forêts situées uniquement
dans l’extrême nord sur les rives du fleuve Chobe.
Les acacias et les mopane sont les arbres les plus couramment rencontrés.
Plus de 3000 plantes ont été recensées au Botswana dont près de 650 espèces
ligneuses. Les plantes comestibles sont nombreuses ( 200 connues à l’heure actuelle !)
et considérablement utilisées par les communautés locales et notamment les San dans
le secteur du Kalahari. Le Melon Tsamma (Citrillus lanatus) et le Concombre sauvage
sont parmi les plus populaires.
Près de 17% du territoire national a le statut de zone naturelle protégée.
Le Delta de l'Okavango ...
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