
sympathique.  Cet  axe  permet  la  communication  neurologique  et  endocrinienne  entre 
l’hypothalamus et l’hypophyse, deux glandes vitales dans la production hormonale. 
 Les dérèglements provoqués par le manque de sommeil ont de nombreuses répercutions au 
niveau  hormonal,  car  l’axe  HPA  est  le  siège  de  la  régulation  de  production  des  hormones 
leptine  et  gréline  –  elles  régulent  l’appétit ;  mais  également des  hormones ayant  un  effet 
indirect  sur  le  métabolisme  -  hormones  thyroïdiennes  et  insuline.  Le  dérèglement  de 
sécrétion des hormones thyroïdiennes perturbe le métabolisme de base et le métabolisme 
des glucides, et par conséquent la production énergétique. Une accélération d’absorption de 
glucose  l’apparition  de  résistance  à  l’insuline  sont  aussi  des  conséquences  du  manque  de 
sommeil. 
 
 La quantité de cortisol présente dans le sang est accrue en cas de fatigue prolongée, or le 
cortisol stimule  la  sécrétion de  glucose et  d’acides  gras  dans  le  sang  et  augmente  aussi  la 
sensation  de  faim.  Comme  la  fabrication  de  glucose  à  partir  des  réserves  hépatiques 
augmente, l’action de l’insuline est neutralisée – or cette dernière diminue le taux de glucose 
dans  le  sang  et  favorise  l’utilisation  des  protéines  et  des  lipides  comme  énergie.  Cette 
perturbation d’action d’insuline engendre une augmentation de glycémie, augmentation du 
« mauvais »  cholestérol  et  de  triglycérides  sanguins.  Ainsi  les  personnes  présentent 
finalement un risque élevé de prendre du poids, à la place d’en perdre.  
 
 Sans sommeil le renouvellement d’hormone de croissance - dont 60 à 70 % est fabriquée la 
nuit – baisse, ce qui affaiblit le renouvellement cellulaire et le développement musculaire et 
augmente le stockage des acides gras.  
 
 La mélatonine, dont la sécrétion se déroule également pendant la nuit, joue un rôle crucial 
dans le système immunitaire et permet une accélération de la mise en place du processus de 
défense de l’organisme.  
 
 La  sécrétion  de  prolactine  agit  sur  la  sécrétion  de  progestérone  chez  la  femme,  et  de 
testostérone chez  l'homme  –  deux  hormones responsables grandement  de  la  composition 
corporelle, de prise de muscle et de perte de tissu adipeux.  
 
 Enfin,  les  modifications  métaboliques  et  endocriniennes  observées  lors  d’un  manque  de 
sommeil  chronique  sont  des  caractéristiques  relatives  au  vieillissement  –  donc  à  la 
destruction (catabolisme) musculaire – et elles mènent directement vers l’obésité.  
 
L’alimentation 
L’alimentation est primordiale pour la perte de tissu adipeux et la sauvegarde de tissu maigre. Les 
règles sont : 
 Fournir des protéines à tous les repas (le corps nécessite plus de protéines pour fabriquer 
des muscles ; elles sont « séparées » en acides aminés durant la digestion, induisant la 
synthèse de protéines pour la fabrication du tissu musculaire).  
Les personnes dont le tissu musculaire est important ont besoin de plus de protéines qu’une 
personne sédentaire au tissu maigre moindre, et sa consommation doit être étalée dans la