Il a suggéré que l’objet de la psychologie est constitué
uniquement de choses observables : stimulus et comportement (S-R),
dont il convient de préciser les relations fonctionnelles sans se
laisser égarer par des phénomènes inobservables comme la
conscience. Il a d’une certaine façon permis la naissance de la
psycho-sociale en débordant l’étude du stricte organisme pour
considérer aussi le milieu dans lequel vit cet organisme.
Il n’accordait au sujet qu’une place très restreinte qui faisait
de l’homme une « machine à répondre » (Moscovici) S’interdisant
d’analyser ce qui pouvait s’intercaler entre le sujet et les réponses.
Le Behaviorisme se fermait toute voie d’analyse des activités
humaines les plus complexes.
La psychologie cognitive née de cette impossibilité d’étendre
l’analyse comportementale au-delà de certaines limites de complexité
des conduites. Elle a choisit de prendre au sérieux les phénomènes
qui se développaient entre les stimuli et les réponses.
- La psycho-cognitive confère une priorité aux phénomènes
psychiques internes.
- Elle place l’accent sur les mécanismes d’élaboration (ce qui se
fabrique à l’intérieur du sujet).
- Elle centre l’attention sur le sujet, système organisé, initiateur
de ses conduites.
- La psycho-cognitive va substituer au sujet de l’action, le sujet
de la connaissance (c’est devenu le « comment il élabore sa
réalité sociale »)
Au début, on a assisté à un effort acharné pour mettre la
signification au centre de la psychologie. Il s’agissait d’étudier les
activités mentales que l’homme utilise pour construire et donner un
sens au monde qui l’entoure et à sa propre existence. Petit à petit,
l’accent c’est déplacé sur la signification à l’information et de la
construction de la signification au traitement de l’information. (La
signification qu’on donne à l’environnement fait notre comportement
et ce n’est pas la réponse). Notre environnement a déjà des
informations. Le cognitivisme s’intéresse de plus en plus au