10/02/2006
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. On retrouve l’EAF ans le [1]. Pour les 3 autres formats de réponse, ce n’est pas le caractère
interne/externe qui va dominer les réponses, mais on verra que les étudiants ont choisi une explication qui
va valoriser l’acteur.
On a pu voir aussi que dans le format [2], qu’ils n’attribuaient pas le même poids aux internes/externes.
Dans les autres formats, ils n’hésitaient pas à nuancer leurs explications.
. Si on donne aux sujets d’exprimer autrement qu’en faisant un choix entre externe et interne, l’EAF n’est
plus manifeste.
B. Le modèle des inférences correspondantes de Jones et Davis (1965) :
. Ils ont tenté de comprendre comme un individu va attribuer des dispositions personnelles stables à partir
des actions qu’il observe.
Comment à partir d’un acte d’autrui on va lui attribuer des traits de personnalité ?
. Ils supposent que l’on fait des attributions de causalités internes. Ils définissent cette tendance à
surestimer les causes internes comme un biais de correspondance donc d’où le nom de modèle
d’inférence correspondante.
. L’idée centrée est que l’observation du comportement de l’acteur est causée par l’un de ses traits de
caractère. Ce modèle ne concerne que les attributions internes et est valable que pour une personne qui
observe un acte.
. Certaines conditions doivent être réunies pour les attributions internes :
- L’intention de l’acteur : l’observateur devra s’assurer que l’acteur agit intentionnellement,
repérer les effets de l’action qui ont été voulu par l’acteur.
- La liberté de choix : on peut faire des attributions internes que si l’acteur ait agit en toute
liberté, l’observateur doit penser que l’acteur a une certaine liberté.
- L’effet spécifique : l’observateur doit repérer l’effet spécifique d’une action pour pouvoir
attribuer avec certitude une intention spécifique à un acteur.
- La désirabilité sociale : + les actions vont correspondre à une norme de désirabilité sociale et
– les observateurs attribuent à cette action aux dispositions de l’acteur (- d’attribution
interne).
. Jones et Davis : « On apprend + sur les dispositions et intentions d’autrui lorsque les effets de l’action
choisie sont non désirés socialement et donc inattendues ».
C. Le modèle de la variation de Kelley (1967) :
. Selon lui, l’individu fonctionne comme un statisticien naïf, il recherchera des informations pertinentes
dans l’analyse de la situation, et il dit ensuite si le comportement qu’il observe chez autrui est dû à des
dispositions de la personne ou à des caractéristiques de la situation.
. Ici on parle en terme d’attribution qui va concerner autrui et de ses propres comportements.
Hétéro attribution.
→ Modèle valide pour l’acteur et l’observateur.
. Ce qui sera choisi comme une cause d’un événement, c’est ce qui est présent lorsque l’événement se
produit, mais ce qui est absent lorsque l’effet se ne produit pas.
. L’individu analyse la variation qui existe dans les effets en fonction de la variation de 4 facteurs :
- Les objets sur lesquels portent l’attribution.
- Les personnes en rapports avec les objets.
- Les modalités temporelles.