Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Ronéo SM n° 11 ENDOCRINOLOGIE Chapitre 1 EXPLORATION DE LA THYROÏDE I LA MORPHOLOGIE DE LA THYROÏDE A) Clinique B) Explorations paracliniques II L’EXPLORATION FONCTIONNELLE DE LA THYROIDE A) La clinique B) Les explorations paracliniques Chapitre 2 HYPERTHYROÏDIE I SYNDROME DE THYROTOXICOSE II MALADIE DE BASEDOW (grave’s disease) A) Tableau clinique B) Les explorations complémentaires C) Evolution et traitement III L’ADÉNOME TOXIQUE A) Étude clinique B) Explorations paracliniques C) Traitement IV LES GOITRES SECONDAIREMENT TOXIQUES V LES AUTRES ÉTHIOLOGIES DE THYROTOXICOSE 1 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 2 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER On couple la palpation, l’échographie et la scintigraphie. Le nodule est liquidien : cela peut être un hématocèle (nodule kystique), on ponctionne sous écho : si analyse cytologique normale, c’est bénin. Le nodule est plein : il peut être hyperfixiant à la scintigraphie, c’est un adénome toxique. Si le nodule est froid, hypofixiant, c’est peut être un cancer. Donc on ponctionne sous écho. Dans le cas d’une cytologie bénigne, on surveille. Si la cytologie est maligne, on fait une lobectomie thyroïdienne, puis on met la glande au repos avec du LEVOTHYROX et on surveille. Si la cytologie est douteuse, on opère quand même. II L’EXPLORATION FONCTIONNELLE DE LA THYROIDE A) La clinique On recherche des signes cliniques d’hyper et d’hypothyroïdie. B) Les explorations paracliniques 1) Autrefois, on utilisait des tests indirects : - Réflexogramme achilléen : le réflexe est vif dans l’hyperthyroïdie et il est diminué dans l’hypothyroïdie. - Etude du métabolisme de base : augmenté dans l’hyperthyroïdie et diminué dans l’hypothyroïdie. - Le dosage du cholestérol a plus d’intérêt : diminué dans l’hyperthyroïdie et augmentée dans l’hypothyroïdie périphérique. (Il est important de se souvenir que l’hypothyroïdie peut être une cause secondaire de l’hypercholestérolémie). Ces méthodes ont un intérêt faible et ne sont plus utilisé (ne permet pas d’affirmer le diagnostic). 2) Pour le diagnostic, on dose les hormones thyroïdiennes. Autrefois, on utilisait le dosage de l’iode mais le reflet était trop indirect. Ce test est abandonné. Il peut être utilisé dans les surcharges iodées (AMIODARONE, antirhumatismaux, examens complémentaires à l’iode) : l’iodémie et iodurie sont augmentées. Le dosage de hormones thyroïdiennes totales ne se fait plus trop car le dosage mesurait plus la fraction fixée que libre. Maintenant, on dose les hormones T3 et T4 libres et la TSH (hormone de régulation sécrétée par l’antéhypophyse). Hyperthyroïdie : T3 et T4 augmentées TSH diminuée par feed back négatif. 3 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Hypothyroïdie : T3 et T4 diminuées TSH augmentée si l’origine est périphérique (glande détruite) TSH diminuée ou normale si l’origine est centrale (destruction hypophyse) avec un déficit des autres stimulines de l’hypophyse (insuffisance surrénalienne associée). 3) Autres dosages : - Si on suspecte une maladie immunologique de la thyroïde, dosage des Ac thyroïdiens : Ac antithyroperoxydase (TPO) et Ac antithyroglobuline (antiTG). Ils sont augmentés dans beaucoup de maladie. Notamment ils sont très augmentés et très spécifique de la thyroïdite de Hashimoto (thyroidite chronique auto immune se révélant par une hypothyroïdie périphérique). - Dosage des Ac anti-récepteur de la TSH dans une suspicion d’hyperthyroïdie de Basedow (augmenté). - Dosage de la thyroglobuline (protéine de stockage de T3 et T4). Elle est augmentée dans beaucoup de cas. Dans la thyroïdite aiguë de De Quervain, elle augmente beaucoup dans la phase aiguë. Le dosage est surtout utilisé dans les cancers thyroïdiens, après lobectomie, où l’on essaye de freiner la glande (si effondrement de la thyroglobuline, la glande est freinée au maximum avec TSH très diminuée). 4) L’appréciation de la régulation hypothalamo-hypophysaire se fait par le dosage de la TSH et le test TRH-TSH. Dosage de la TSH Pendant longtemps on ne pouvait mesurer que l’augmentation de la TSH. Maintenant, la mesure de la TSH ultrasensible permet de mesurer des TSH basses. TSH augmente dans l’hypothyroïdie périphérique. TSH diminue dans l’hyperthyroïdie (T3 et T4 augmentées). TSH diminué ou normale dans l’hypothyroïdie centrale (T3 et T4 diminuées). Test au TRH (n’existe plus depuis TSH ultrasensible). Cela consiste en une injection de TRH dans le sang. Une non réponse de TSH sous TRH signe une hyperthyroïdie. Ce test est maintenant utilisé pour : - le diagnostic d’insuffisance des réserves thyroïdiennes (hypothyroïdie frustrée à la limite de l’hypothyroïdie). - la suspicion d’une pathologie de l’antéhypophyse. Si l’origine est hypophysaire, il n’y a pas de réponse au TRH. Si l’origine est hypothalamique (hypophyse saine mise au repos car TRH est diminués), il y a une réponse au TRH. 5) L’exploration du métabolisme thyroïdien in vivo (ne se fait plus). On utilise la courbe de fixation de l’iode radioactif correspondant à l’absorption de l’iode. Quelle vitesse l’iode est-il fixé par la glande, quelle intensité, à quelle vitesse la fixation diminue ? Dans l’hyperthyroïdie, la fixation est beaucoup plus rapide et plus importante. Dans l’hypothyroïdie, la fixation est moins rapide et beaucoup moins importante. Cette exploration n’a plus qu’un intérêt dans l’hyperthyroïdie de Basedow. Elle permet de déterminer la dose d’iode radioactif pour guérir (destruction des cellules par irradiation mais 4 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER risque d’hypothyroïdie secondaire). Dans le cancer thyroïdien, on fait une cartographie corporelle totale (scintigraphie). Après la thyroïdectomie totale, il y a une hypothyroïdie avec augmentation de la TSH (normalement on corrige en mettant la glande au repos). La TSH augmentée stimule les résidus thyroïdiens et métastatiques (qui ne fixait pas l’iode quand la thyroïde n’était pas encore enlevée). On utilise alors le traitement à l’iode radioactif qui se fixe sur les métastases et les détruit. Mais pour ça, il fallait mettre les malades en grande hypothyroïdie. Maintenant on utilise le test au thyrogène qui consiste en une injection de TSH juste avant la cartographie et le reste du temps après la thyroïdectomie, les patients sont traités pour être en euthyroïdie. Chapitre 2 HYPERTHYROÏDIE I SYNDROME DE THYROTOXICOSE Cela correspond à l’ensemble des symptômes liés à une sécrétion anormalement élevée de T3 et T4 échappant au contrôle de l’axe hypothalamo-hypophysaire. La sécrétion est autonome et non freinable. Il y a des symptômes traduisant l’hypersécrétion et des symptômes spécifiques du type d’hyperthyroïdie. Il y a deux types d’hyperthyroïdie : - hyperthyroïdie auto-immune ou maladie de Basedow (hypersécrétion d’immunoglobulines stimulant les récepteurs de la TSH) - adenome toxique (adenome plein benin devenant autonome et sécrétant en excès les hormones). Il y a une prédominance féminine pour les maladies thyroïdiennes. Le diagnostic se fait en un coup d’œil. Les symptômes sont : - Asthénie +++ Pour toute asthénie, il faut penser à une hyperthyroïdie, une hypothyroïdie et à une insuffisance surrénalienne. Il y a une fatigue musculaire et une intolérance à l’effort avec le signe du tabouret (s’accroupir et se relever sans l’aide des mains). - Amaigrissement +++ Rapide, massif et avec appétit conservé voir même exagéré (polyphagie ++). Il est prédominant sur la masse musculaire (amyotrophie) avec des ROT vifs. Causes d’amaigrissement avec appétit conservé : diabète et hyperthyroïdie. - Tachycardie et signes cardiovasculaires (syndrome hyperkinétique) - palpitations, quelque fois dyspnée - tachycardie sinusale ne cédant pas au repos 5 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER - éréthisme cardiaque (bruits éclatants, battements vaisseaux du cou, souffle systolique ou pseudo mitral, insuffisance ventriculaire droite et gauche) - souffles d’éjection aortique, carotidiens, fémoraux par hyperdébit - parfois cardiothyréose avec insuffisance cardiaque, troubles du rythme (ne se voit pas sur un cœur sain ; chez personnes âgées avec pathologie cardiaque) Parfois les médicaments pour l’insuffisance cardiaque peuvent décompenser le patient : prise d’Amiodarone surcharge iodée hyperthyroïdie dégradation de l’insuffisance cardiaque. - Tremblement +++ Il est fin et rapide, des extrémités. Le patient le ressent aussi à l’intérieur du corps. - Troubles nerveux ou du comportement On retrouve des troubles du sommeil, une irritabilité, une dépression, une agitation, une impuissance... - Thermophobie +++ On a une hypersudation des mains et du thorax. Le patient a toujours trop chaud, il boit beaucoup. Il ne se plaint que très rarement d’avoir de la fièvre, même si la température est constamment de 38°. - Diarrhées Ce sont plus des polyexonérations (3/4 fois/jour, mmhh le caca c’est délicieux) que des diarrhées liquides. - Signes oculaires de la thyréotoxicose +++ Dans la thyréotoxicose, ces signes sont réduits au maximum (yeux brillants) avec une rétraction de la paupière supérieure (contrairement à la maladie de Basedow où ces signes sont importants). Explorations paracliniques On va demander une seule prise de sang où l’on va doser la T4 libre (voire la T3) qui est augmentée, ainsi que la TSH qui est abaissée. Pour préciser les étiologies, on aura recourt aux éléments cliniques, à l’échographie ou la scintigraphie thyroïdienne, ou encore au dosage des Ac anti-récepteur de la TSH. II MALADIE DE BASEDOW (grave’s disease) C’est la plus fréquente cause de d’hyperthyroïdie. C’est en fait une thyréotoxicose d’origine auto-immune (terrain prédisposant de certains groupes HLA). Souvent on a un facteur déclenchant qui va déstabiliser d’un coup la personne : grossesse (après l’accouchement), situation de stress. Les femmes jeunes sont plus souvent touchées. Même s’il n’y a pas d’ATCD familiaux de Basedow, on trouve quand même des ATCD d’infections thyroïdiennes dans la famille. Le processus pathologique repose sur la production d’auto-Ac qui sont soit des Ig stimulant 6 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER les récepteurs de la TSH au niveau de la thyroïde (mettant donc au repos la sécrétion de TSH et entrainant la formation d’un goître), soit des Ig stimulant des récepteurs orbitaires postérieurs (entrainant l’exophtalmie de Basedow). Exceptionnellement, on aura aussi un myxoedème pré-tibial. A) Tableau clinique Le début est souvent rapide et peut être aiguë. On retrouve tous les signes de la thyréotoxicose + des signes propres. Le goître Sa présence est inconstante. Il est habituellement homogène, élastique, mobile et diffus. Le caractère fondamental du goître de Basedow est qu’il est vasculaire, c’est-à-dire qu’on entend un souffle quand on l’ausculte (+ thrill). Les signes oculaires Ils sont aussi inconstants. Ils peuvent être bilatéraux ou unilatéraux. Ils sont hyper évocateurs. On retrouve un éclat du regard (yeux brillants), une rétraction de la paupière supérieure, une éversion de la paupière inférieure, une asynergie oculo-palpébrale (la paupière ne s’abaisse pas quand l’œil regarde en bas), une exophtalmie. Quelque fois on a une exophtalmie maligne, avec une protrusion + signes d’inflammation locale, arrivant parfois au point que le patient ne puisse plus fermer l’œil (risque d’ulcération de la cornée). Cela peut aussi se compliquer par des atteintes de la graisse ou des muscles péri-orbiculaires. On a alors faire une écho ou un scanner de l’orbite. Le myxoedème pré-tibial très rarement C’est une infiltration de la peau pré-tibiale donnant un aspect inflammatoire erythémateux ainsi que des poils tire-bouchonnés. B) Les explorations complémentaires Au niveau des dosages sanguins, seul le dosage des Ac anti-récepteur de la TSH est intéressant. Les autres dosages (hormonaux…) ne sont pas du tout spécifiques. A l’échographie thyroïdienne, on va trouver un goître vasculaire homogène. A la scintigraphie, on trouve une hyperfixation importante homogène diffuse. Si on fait une courbe de fixation de l’iode, on a une captation hyper précoce. C) Evolution et traitement On a 3 solutions de ttt : - MDCT : Antithyroïdien de synthèse (Neomerkazole), pas de CI. (bien pour les jeunes) - Injection d’iode radioactif (mieux pour les vieux) qui va se fixer dans la thyroïde et détruire des thyrocytes ; seulement, il faut faire très attention et surveiller car il y a possibilité de rechute mais aussi d’hypothyroïdie secondaire si on en a trop injecter. - Chirurgie par thyroïdectomie sub-totale seulement après avoir ramener le patient en euthyroïdie !! +++ (sinon risque de crise aigue thyrotoxique donnant la mort). 7 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Si on ne traite pas, on donnera des bêtabloquants à faible dose et des anxiolytiques pour l’énervement. Au niveau des complications en l’absence de ttt, on a (essentiellement les personnes âgées) : - La cardiothyréose associée à une insuffisance cardiaque globale en fibrillation auriculaire résistant au ttt (se méfier des patients sous cordarone), ou même déstabilisation coronarienne. - Des complications oculaires allant jusqu’à la cécité. On coud qqf la paupière. - Presque jamais, la crise aiguë thyrotoxique, chez un patient thyroïdectomisé mais pas en situation d’euthyroïdie, ou alors chez un patient ayant arrêté son ttt (tous les signes reviennent en 15 fois plus fort, destruction totale). III L’ADÉNOME TOXIQUE C’est une tumeur bénigne de la thyroïde qui est autonome donc qui donne une hypersécrétion incontrolée. Certains patients ont un adénome qui 15 ans après se transforme en nodule. On distingue 3 stades : - 1) Adénome bien fixiant 2) Nodule mi-extinctif, avec baisse de la TSH et mise au repos du reste de la thyroïde (thyroïde en drapeau japonais). 3) Hyperthyroïdie avec un seul nodule bien fixiant. A) Étude clinique Le tableau associe les signes d’une thyrotoxicose (souvent les signes cardiovasculaires de cardiothyréose sont révélateurs) avec la perception d’un nodule thyroïdien (souvent ancien) qui ascensionne à la déglutition. On ne retrouve pas de signes oculaires ou de goître soufflant comme dans la maladie de Basedow. B) Explorations paracliniques A l’échographie, on voit un adénome plein. A la scintigraphie, on a l’image d’un nodule hyperfixiant extinctif (drapeau japonais).+++ L’hormononémie est augmentée et on a une baisse de la TSH ultra sensible ++ C) Traitement La chirurgie est totalement indiquée puisqu’il n’y a pas de risque de crise aiguë thyrotoxique. On peut aussi faire une injection d’iode radioactive (chez les vieux++) qui sera moins délétère pour le tissus sain (qui est inactif). Les MDCT sont aussi utilisable (chez le vieux) mais bon ça pue. 8 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER IV LES GOITRES SECONDAIREMENT TOXIQUES Il s’agit de sujets porteurs de goître depuis plusieurs années chez qui apparaissent des signes de thyrotoxicose. Cela donne une variante de Basedow ou du nodule. On distingue : - Les goîtres secondairement Basedowifiés. - Les goîtres multi hétéro nodulaires toxiques (à la scinti, donne une image en damier à cause d’alternance zone hyper/hypo fixiante) V LES AUTRES ÉTHIOLOGIES DE THYROTOXICOSE Les hyperthyroïdies par thyroïdite sub-aiguë de De Quervain Il s’agit d’une inflammation thyroïdienne d’origine virale, souvent chez la jeune femme. Ca commence par une fièvre et un syndrome inflammatoire local et biologique. On a une petite hyperthyroïdie débutante puis une hypothyroïdie puis une normalisation (euthyroïdie). A la scintigraphie, on a une cartographie blanche. (on a aussi une augmentation de la thyroglobuline) On obtient la guérison la plupart du temps sous anti-inflammatoires. Rarement, on aura une hypothyroïdie tardive. Les hyperthyroïdies à l’iode (par amiodarone, opacifiants radio) Il s’agit ici d’un excès d’apport iodé ( iodémie totale >15 microg/100ml) La iodurie est fortement augmentée. On a une scintigraphie blanche. La thyroïdose factice Elle arrive chez les femmes qui bouffent du levothyrox pour maigrir. La iodémie totale est normale, la thyroglobuline indosable, et la scintigraphie est blanche. Extrêmement rarement : les hyperthyroïdies par adénome hypophysaire TSH-sérétant ou les hyperthyroïdies paranéoplasiques. 9 Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 10 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 11 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 12 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 13 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 14 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 15 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 16 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 17 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 18 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 19 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 20 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER Sémiologie médicale Pr NINET 21/04/08 21 GB-DCEM1 PITANCE-FOURNIER