PRE-TESTS HYPOTHYROÏDIE On est conduit à rechercher une hypothyroïdie en présence de A – crampes B – sécheresse de la peau C – raréfaction de la chevelure D – infertilité E – galactorrhée La thyroïdite de Hashimoto se caractérise par A – un goitre B – un risque élevé d’apparition d’hypothyroïdie C – la présence de titres élevés d’anticorps antithyropéroxydase D – une hypoéchogénicité du parenchyme thyroïdien E – une contre-indication à d’éventuelles grossesses ultérieures Au cours de l’hypothyroïdie ancienne et prolongée, on constate ordinairement A – une hypocholestérolémie B – une macrocytose sanguine C – une hypocalcémie D – un décollement péricardique en échocardiographie E – une augmentation des marqueurs du remodelage osseux Au cours du traitement substitutif de l’hypothyroïdie, les besoins en hormone thyroïdienne A – sont ordinairement proches de 1,7 µg/kg/jour chez l’adulte jeune B – sont satisfaits si a été obtenue la normalisation du taux de TSH C – sont diminués au cours de la grossesse D – sont majorés par la prise concomitante de barbituriques (GARDENAL®) E – sont majorés en cas de maladie coeliaque Parmi les médicaments suivants, lesquels interfèrent avec le métabolisme des hormones thyroïdiennes A – sels de fer B – sels de calcium C – pansements digestifs D – inhibiteurs de la pompe à protons E – estrogènes HYPERTHYROÏDIE Les signes suivants constatés dans la maladie de Basedow témoignent non pas de l’état thyrotoxique, mais de la nature auto-immune de la maladie : A – Goitre B – Exophtalmie C – Amaigrissement D – Tachycardie E – Vitiligo Dans la maladie de Basedow, on constate A – Une baisse du taux de TSH B – Une baisse du taux de la T4 et T3 libres C – Une augmentation du titre des anticorps antirécepteur de la TSH D – Une tendance à l’hypocholestérolémie E – Une tendance à la microcytose érythrocytaire L’hyperthyroïdie gravidique A – S’observe particulièrement au 1er trimestre B – Est favorisée par la géméllarité C – Coïncide fréquemment avec des vomissements gravidiques D – Est liée à l’action des anticorps antirécepteur de TSH E – Nécessite un traitement radio-isotopique (iode 131) Au cours des thyroïdites du postpartum, l’hyperthyroïdie A – survient précocement au cours des premières semaines suivant l’accouchement B – coïncide avec une hypertrophie douloureuse du parenchyme thyroïdien C – est d’origine auto-immune D – nécessite un traitement par les antithyroïdiens E – Peut récidiver à l’occasion de grossesses ultérieures Une fixation basse des isotopes des isotopes (Iode 123 ou Technétium) au niveau de la thyroïde est constatée dans les états thyrotoxiques liés A – à la thyroïdite subaiguë de De Quervain B – à la thyroïdite silencieuse du post-partum C – à la maladie de Basedow D – aux adénomes thyréotropes E – à la thyrotoxicose factice GOITRE SIMPLE Un goitre simple correspond à une hypertrophie thyroïdienne A – congénitale B – diffuse C – normofonctionnelle D – non inflammatoire E – non cancéreuse La constitution des goitres simples est favorisée par A – l’hérédité B – le sexe féminin C – le tabagisme D – l’alcool E – la carence en iode Pour la prise en charge des goitres, on peut discuter l’opportunité des traitements suivants : A – prise d’iode B – prise d’antithyroïdiens de synthèse C – prise d’hormone thyroïdienne D – chirurgie E – dose thérapeutique d’iode 131 Les goitres cervicaux peuvent se compliquer de A – compression trachéale B – compression du nerf phrénique C – hyperthyroïdie D – dégénérescence E – chylothorax NODULE THYROÏDIEN Un nodule thyroïdien douloureux est suggestif A – d’hématocèle B – de thyroïdite C – d’adénome D – d’hyperthyroïdie E – d’hypothyroïdie En cas de nodule thyroïdien solitaire, l’examen à réaliser en premier est : A – la recherche des anticorps antithyroïdiens B – la mesure de la thyroglobuline C – les dosages des hormones thyroïdiennes D – le dosage de la TSH E – la scintigraphie thyroïdienne La malignité d’un nodule est à suspect particulièrement A – en cas d’antécédent d’irradiation cervicale B – en cas de nodule dur, irrégulier C – en cas de nodule hypoéchogène, vasculaire, avec microcalcification D – en cas de nodule hyperéchogène E – en cas d’augmentation du taux de la thyroglobuline circulante Les nodules occultes (cliniquement inapparents) doivent bénéficier de la ponction pour étude cytologique particulièrement dans une des circonstances suivantes : A – s’ils sont observés chez une femme adulte B – si le taux de TSH est normal C – s’ils sont hypoéchogènes de plus de 10 mm de diamètre D – s’ils sont découverts lors d’un examen Doppler des vaisseaux du cou E – s’ils coïncident avec une valeur basse de TSH CANCERS THYROÏDIENS Les cancers papillaires de la thyroïde A – débutent avant 45 ans B – s’accompagnent d’envahissement lymphatique dans 30 à 70 % des cas C – sont particuliers par l’aspect troué des noyaux (inclusions nucléaires) D – sont justificiables de la chirurgie et du curage ganglionnaire E – ne nécessitent pas le traitement radio-isotopique Les cancers vésiculaires A – constituent les plus fréquents des cancers de la thyroïde B – prédominent chez l’enfant et l’adulte jeune C – métastasent par voie sanguine D – ne nécessitent pas la thyroïdectomie totale E – sont responsable de métastases pulmonaires, osseuses, éventuellement accessibles au traitement radio-isotopique Les cancers médullaires A – sont développés aux dépens des cellules paravésiculaires B – sont majoritairement sporadiques C – déterminent un accroissement du taux de la calcitonine D – peuvent être liés à des mutations du gène Ret porté par la 10ème paire de chromosomes E – nécessitent la thyroïdectomie totale et le curage lymphatique Les cancers anaplasiques de la thyroïde A – prédominent chez les sujets âgés B – proviennent fréquemment de la dédifférenciation d’un cancer de souche vésiculaire C – compliquent les goitres anciens et négligés D – ne déterminent pas de métastases générales E – nécessitent la combinaison de la radiothérapie et de la chimiothérapie THYROÏDITES Les agents suivants sont susceptibles de déterminer des thyroïdites A – bactéries B – virus C – radiations ionisantes D – médications riches en iode E – corticoïdes Les thyroïdites subaiguës de De Quervain A – sont réactionnelles des infections virales B – sont douloureuses C – sont fébriles D – sont responsables d’hyperthyroïdie E – sont responsables d’hypothyroïdie Les thyroïdites auto-immunes asymptomatiques A – se manifestent par un goitre B – se manifestent biologiquement par une baisse de T4 et une augmentation de TSH C – se marquent histologiquement par l’infiltrat lymphoplasmocytaire D – prédisposent aux dysfonctions thyroïdiennes du post-partum E – nécessitent la corticothérapie L’amiodarone est responsable d’hyperthyroïdie liée à un mécanisme de thyroïdite. Cette situation A – peut survenir plus de 10 ans après l’initiation de la thérapeutique B – est responsable de goitre douloureux C – s’exprime par un aspect hypoéchogène peu vasculaire du parenchyme thyroïdien D – détermine un accroissement de la fixation de l’iode 123 par la thyroïde E – se réduit électivement par la corticothérapie