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http://archives.tsr.ch/player/guillemin-commune2 (01/05/71) radio télévisions suisse
2. Qui est Monsieur Adolphe THIERS ?
Portrait de l’homme qui écrasera La Commune de Paris
Né à Marseille le 15 avril 1797, mort à St Germain en Laye le 3 septembre 1877.
En 1870, il n’est plus très jeune, il a 73 ans.
C’est un mélange de « Rastignac » (Balzac) qui a décidé de mettre Paris dans sa poche et de « Bel ami »
(Maupassant) qui profite de sa belle allure pour épouser la fille de sa maitresse !
C’est ce qui est arrivé à Thiers ; il « monte » à Paris pour se faire connaître comme journaliste et
devient l’amant d’une Madame Dosne, femme d’un riche agent de change, qui va l’initier à la
spéculation financière.
Il fait une belle carrière sous la Restauration. Il soutient les revendications d’une petite bourgeoisie qui
piaffe pour avoir les leviers de commande.
Il s’oppose à Charles X lors des « 3 Glorieuses » en 1830.
Comme il est très peureux, dès que les coups de feu éclatent dans Paris, il disparaît, il attend et quand
tout redevient calme, il réapparait !
En 1834, il a 37 ans, il devient ministre de l’intérieur de Louis Philippe.
Cette même année, la France doit faire face à deux révoltes : les canuts (ouvriers de la soie) à Lyon, le 9-
12 avril et une révolte républicaine à Paris, le 14 avril.
Il envoie une dépêche, désormais célèbre, au Préfet de Lyon : « Reculez devant aucun moyen de
destruction ! », c'est-à-dire faites donnez le canon contre les manifestants. (600 morts 10000 insurgés
condamnés l’année suivante à la déportation ou sévères peines de prison)
A Paris, il écrase la révolte, en faisant un exemple, par un massacre d’hommes, femmes et enfants.
(Massacre de la rue Transnonain, aujourd’hui rue Beaubourg. (Voir la lithographie d’honoré Daumier)
Il est bien parti pour faire une belle carrière, à 43 ans, il est président du Conseil. (1840).
Cela ne va pas durer longtemps, il fait « des voltiges avec son sabre » contre l’Angleterre, ce qui agace
Louis Philippe, il se débarrasse de lui.
Pendant 7 ans, il s’exaspère.
C’est François Guizot (conservatisme incarné) qui le remplace.
Pendant la révolution populaire de février 1848, évidemment, il disparaît.
La répression sanglante du général Cavaignac va faire passer l’envie des révolutionnaires des « journées
de juin », de réitérer.
(Les révolutionnaires proclament la Deuxième République le 25 février 1848 et mettent en place un gouvernement provisoire, Louis
Philippe se réfugie en Angleterre.
Les journées de Juin sont une révolte du peuple de Paris du 22 au 26 juin 1848 pour protester contre la fermeture des Ateliers nationaux
symbole de la politique sociale mise en place après la révolution de février. Le 20 juin la majorité conservatrice de l'Assemblée nationale
vote la fermeture des Ateliers. La révolte est réprimée dans le sang. Le nombre d'insurgés tués pendant les combats fut estimé entre 3 000
et 5 000 personnes auxquelles s'ajoutent environ 1 500 fusillés sans jugement. Il y a environ 25 000 arrestations et 11 000 condamnations à
la prison ou à la déportation en Algérie. Les forces gouvernementales perdent environ 1 600 hommes dont un millier de militaires
wikipédia)
Quand tout est calmé, il réapparait. C’est son heure ! Pourquoi ?
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Il y a deux partis royalistes qui veulent le pouvoir ; les légitimistes, la descendance de louis XVI :
Charles X sont frère, et les orléanistes qui soutiennent Louis Philippe, la descendance Philippe d’Orléans
frère de louis XIV.
Thiers n’est pas royaliste, il est Thieriste !!
Il veut être président de la république, donc il se voit être la 3ème voie qui met les deux autres
d’accord !!! Il prétend que : « la république est le régime qui vous divise le moins. »
Hélas, un 3ème larron rentre en scène, Louis Napoléon Bonaparte, neveu de l’Empereur.
Il est élu président de la 1ère république le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin.
Thiers est furieux, il pense que Louis Napoléon Bonaparte est un crétin, il suffira de lui donner des
femmes et de l’argent, dans 4 ans au renouvellement de son mandat (constitutionnellement, il ne peut
pas se représenter) en 1852, ce sera son tour !
Pas de chance, le 2 décembre 1851, « le crétin » proclame la dissolution de l’Assemblée Nationale, un
an plus tard, le 2 décembre 1852, le Second Empire est rétabli,
Louis Napoléon Bonaparte devient Empereur des français !
Le pauvre Thiers va se ronger les poings pendant les 18 ans de l’Empire, aussi quand il voit sa chute
avec la catastrophe de Sedan, c’est sa dernière chance, Il est là aux aguets malgré ses 74 ans.
Portrait de Monsieur Thiers par Elémir Bourges (écrivain 1852-1925) :
« Une espèce de nain ridé, les cheveux dressés en huppe, un petit nez crochu entre des lunettes. »
Ce personnage qui a l’air d’une chouette ou d’un hibou, plutôt d’une taupe, il ne veut pas se mettre en
avant au moment du 4 septembre 1870, proclamation du gouvernement de défense nationale.
Il réfléchit et se dit que le commando de sauvetage des « jules » va faire le sale boulot ; donner l’Alsace
et la Lorraine aux prussiens et mater le peuple de Paris, ils vont se salir les mains.
La plèbe de Paris est armée, comme elle l’était en 1848, si on a fait les « journées de juin » c’et pour leur
ôter leurs armes aux prolétaires, ce n’est pas convenable que des « meurent de faim » aient des fusils
entre les mains, on ne sait pas ce qu’ils peuvent en faire contre les structures économiques et sociales !
La garde nationale est armée à Paris, un vrai scandale (sic) !
La garde nationale est une sorte de milice bourgeoise supplétive, une force derrière les « lignards » qui
est postée pour faire tenir tranquille « la canaille ».
(La Garde nationale est le nom donné lors de la Révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville, à l’instar de la garde
nationale créée à Paris. Elle a existé sous tous les régimes politiques de la France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871, aux lendemains de
la Commune de Paris. wikipédia)
Dans cette garde nationale, ne rentre que des gens de biens (qui ont du bien), or voilà que, à cause de la
menace des prussiens sur Paris, le gouvernement impérial lui-même, le comte de Palikao,
(Charles Guillaume Marie Apollinaire Antoine Cousin-Montauban, comte de Palikao né à Paris le 24 juin 1796, mort à Paris le 8 janvier
1878, était un général et homme d'État français).,
avait commis cette folie de dire : « J’ouvre la garde nationale à tout le monde, riches ou pauvres,
n’importe qui, puisqu’il y a un sentiment patriotique à Paris, soyez garde nationale !
Résultats ; il y a 250.000 gardes nationaux à Paris dont 150.000 pauvres.
Leur arracher leurs armes par la force, bien sûr, donc avec un danger de guerre civile sera la 2ème sale
besogne des « Jules » après avoir « donner « l’Alsace et la Lorraine aux prussiens.
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Ainsi pense Mr Thiers : « quand ils auront fait le sale boulot, j’apparaitrai comme le restaurateur de
la France, J’arriverai pour rétablir l’ordre, je n’aurai pas signé le texte, je n’aurai pas les mains
couvertes de sang, je serai celui qui pourra réunir l’unité nationale !! »
Il va essayer un coup pour permettre aux »Jules » de signer un armistice.
Il s’est fait envoyer hors de France (bien pratique pour éviter les dangers de la guerre !), il fait un périple
de Londres à Florence en passant par Vienne et St Petersburg. Il voit toutes les cours des chancelleries
européennes.
Il a une double idée, un peu à long terme, c’est, premièrement, de faire reconnaître, de facto, à ces
chancelleries, probablement un peu effrayées de voir arriver cette république, qu’elles n’ont rien à
craindre. « C’est moi qui serait Président ! Tout se passera bien, ce sera une république très sage !!! »
Deuxièmement, il veut préparer une « intervention humanitaire des neutres », c'est-à-dire, arriver à Paris
en faisant croire qu’il est chargé par les chancelleries étrangères de demander une interruption des
combats, « les gens ont le cœur déchiré devant l’effusion de sang ! » (Sic)
Lui, il est là pour dire : « l’Europe intervient ! »
Naturellement, ce n’est pas vrai, c’est un subterfuge pour obtenir l’armistice et lui permettre de réunir
l’Assemblée. Il l’a connaît bien cette assemblée ; il sait qu’elle est composée de notables qui font les
élections, ils sont tous, comme lui, terrifiés par une vrai révolution républicaine socialiste.
Ils sont donc tout prêts à pratiquer l’amputation territoriale.
Ca ne marche pas ! Pourquoi ?
Le gouvernement, croyant bien faire, vient d’annoncer la reddition de Metz aux parisiens.
Ils pensent mettre de l’eau sur le feu, ils mettent de l’huile !
Les parisiens sont furieux : « Quoi, qu’est ce que c’est que ce Bazaine, il a fait semblant de résister,
c’est un traitre qui donne 170.000 soldats à la Prusse !!!! »
Il y a des émeutes graves presque générales dans Paris, le gouvernement par habileté et par chance arrive
à surnager.
(Le soulèvement du 31 octobre 1870 a eu lieu à Paris pendant le siège de la capitale. Il visait à protester contre la politique militaire du
Gouvernement de la Défense nationale et à proclamer la Commune. Source wikipedia siège de paris 1870)
Le pauvre Thiers qui débarque avec sa petite solution « d’intervention humanitaire » est très mal reçu.
Il se réfugie chez Bismarck, il y reste du 1er au 5 novembre, à Versailles. Il lui confirme qu’il aura
l’Alsace et la Lorraine mais qu’il lui faut attendre que les parisiens soient convaincus que la famine les
oblige à se rendre.
Pendant les mois où il faut attendre, que va-t-il faire ?
Bismarck a une chance incroyable, il a devant lui :
Le gouvernement français qui fait croire qu’il est un gouvernement de défense national et qui
ne l’est pas,
La plupart de généraux de l’armée à Paris et à Metz qui ne veulent pas défendre la France,
Tous les gens de « biens » de tout bord (voir épisode 1 page 4) qui craignent la révolte du
peuple plus que tout.
En rentrant de son périple, le 21 octobre, pauvre Thiers, découvre quelque chose d’inattendu : le
« petit » Gambetta, qui est à Tours, est bien décidé à se défendre.
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En 3 semaines, il est parvenu à mettre sur pied une armée solide avec une artillerie puissante et une
grande cavalerie ; 125.000 combattants sérieux.
Gambetta est près à lâcher son armée le 29 octobre. Monsieur Thiers s’affole !!!
Les prussiens avaient, à ce moment là, au sud de Paris, 40.000 bavarois, pas plus.
Si Gambetta avaient lancé ses 125.000 hommes s’en était fini du siège de Paris et même de la guerre.
(Voir les notes de Schneider, historien officiel du roi Guillaume 1er et les souvenirs de Bismarck : « la
2ème quinzaine d’octobre, si Gambetta avait envoyé son armée, nous perdions la guerre !! »
Si Gambetta enfonce les troupes prussiennes, c’est lui le grand Homme !
Thiers ne veut absolument pas, ce serait une tragédie pour lui dont la seule pensée est d’obtenir la
totalité du pouvoir.
Pas question d’une victoire républicaine !
Il va faire une chose atroce.
Il va s’arranger avec le général d'Aurelle de Paladines, chef de l’armée que Gambetta lui a confiée.
Il va le supplier de ne pas donner la victoire à Gambetta !! Le général se laisse convaincre ; l’offensive
est prévue le 29 octobre au matin, le 28 à 20 h, il envoie un télégramme à Gambetta pour lui dire : « la
pluie, l’état du terrain m’empêche de lancer l’offensive ! »
Si les prussiens gagnent la guerre c’est bien grâce à monsieur Thiers !
Le vieux Général Changarnier (1793 - 1877) écrit à Duvergier de Hauranne (journaliste et homme politique français.
1798 1881) : « une assemblée, une assemblée !! Elle seule peut faire la paix et nettoyer les « écuries
d’Augias » !!
Quand la capitulation va se produire ; la » charmante » Madame Sand (1804 -1876 elle est devenue une grosse
dame à ce moment là, Henri Guillemin ne l’aime guère !) écrit dans son journal : « Je respire, mes enfants et moi nous
nous embrassons en pleurant, nous sommes ivres d’émotions. »
Elle appelle Gambetta : « un paltoquet, un pignouf, un inepte ambitieux, un infâme ! »
Elle se dit (elle est châtelaine, Baronne Dudevant, dans l’Indre à Nohant): « mes paysans, ils vont voter
comme un seul homme pour la Paix !! L’Indre est un des départements les plus noirs sur la carte de
l’instruction, (ce sont des analphabètes, on est sûr de les manœuvrer comme on voudra !), le brutal bon
sens des paysans, c’est cela qui va nous sauver, la masse rurale marche comme une locomotive et le
paysan c’est le nombre ! »
Effectivement, les élections ont lieu le 8 février 1871. Des élections bien conduites !!
(Les élections législatives de 1871 ont eu lieu le 8 février. Elles ont élu l'Assemblée nationale, chambre unique du parlement français en
application de la convention d'armistice signée entre la France et l'Empire allemand le 26 janvier.
Ces élections se sont déroulées au scrutin de liste majoritaire départemental à un tour, en reprenant l'essentiel des dispositions de la loi
électorale du 15 mars 1849[1] : la liste arrivée en tête remporte l'intégralité des sièges à pourvoir dans le département. Les candidatures
multiples sont autorisées : un même candidat peut se présenter dans plusieurs départements différents source wikipedia).
Extrait d’un rapport, publié en 1875 par Monsieur Martial Delpit, député (1813-1887) : « dans la
plupart des départements, les communes se rendirent en masse au scrutin et vos terres, comme un seul
homme ! »
Ce que Victor Hugo (un très mauvais esprit, sic) va traduire dans un alexandrin « maires narquois trainant
leurs paysans au vote ! »
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On va s’arranger, les châtelains et les ecclésiastiques, pour que les paysans votent bien, on a un
argument de poids ; la Paix ! : « Si vous votez pour nous, les candidats de la Paix, vous ne verrez pas les
prussiens et les « partageux » de Paris ne vous menaceront pas ! »
Résultats incroyables !!!
(Sur les 768 sièges à pourvoir, seuls 675 furent pourvus, en raison d'élections dans plusieurs départements du même candidat (principe des
candidatures multiples). C'est une très nette victoire pour les royalistes, qui emportent une large majorité de sièges. Cent quatre-vingt
légitimistes, très souvent des nobles de province auxquels il faut adjoindre plusieurs bourgeois, sont élus (dont une cinquantaine de
« chevau-légers », héritiers des ultra-royalistes de la Seconde Restauration)[3], en même temps que 214 orléanistes.
Côté républicain, c'est une défaite, en particulier pour le camp radical : l'Union républicaine (radicaux) de Gambetta, élu dans 8
départements, n'emporte qu'une petite quarantaine de sièges (Victor Hugo, Louis Blanc, Edgar Quinet, Garibaldi, Clemenceau, etc.), tandis
que la Gauche républicaine (modérés) (menés par Jules Favre, Jules Ferry, Jules Grévy et Jules Simon) dépassent largement le cap des 100
élus. Restent enfin entre 70 et 80 « Libéraux », formant un centre-gauche qui se convertira progressivement aux idéaux républicains, parmi
lesquels on retrouve Adolphe Thiers, élu dans pas moins de 26 départements. Les bonapartistes sauvent une vingtaine de sièges dans leurs
fiefs des Charentes et de la Corse, mais quatre candidats seulement s'étaient présentés sous cette étiquette [4].
Les campagnes, abritant encore une large majorité de la population, ont massivement voté monarchiste, tandis que les villes étaient plus
favorables au camp républicain. L'âge moyen est de 53 ans et la plupart des élus sont de nouveaux venus en politique (175 seulement ont
déjà été élus dans des assemblées), principalement des notables ruraux. Un tiers des nouveaux parlementaires sont des nobles : cette
assemblée est la plus aristocratique que la France n'ait jamais élue. On dénombre aussi 250 gros propriétaires fonciers, méfiants à l'égard de
l'autorité parisienne
L'assemblée se réunit le 13 février à Bordeaux. Jules Grévy, républicain modéré est élu président de l'Assemblée. Le 16 Thiers est nommé
chef du pouvoir exécutif de la République française et le 21, Thiers et Favre entament les négociations de paix avec Bismarck.) source
wikipedia
Mr le Vicomte de Falloux, dans ses « mémoires d’un royaliste « : La question de la Paix vient de nous
donner la chambre introuvable ! » (Allusion à la chambre de 1815 Les élections législatives ont eu lieu les 14 et 28 août 1815
en France. Elles ont élu les députés de la première législature de la Seconde Restauration. Le mode de scrutin employé était le suffrage
censitaire. Les 3/5e des députés ont été élus le 14 août 1815, mais seuls les plus riches ont élu les 2/5e des députés restants lors du second
tour le 28 août.
La chambre élue fut surnommée la "Chambre introuvable". Ultra-royalistes 350 Républicains 50) source wikipédia
Victor Hugo répliquera : « la chambre introuvable est retrouvée ! »
« C’est un scrutin de miséricorde ! » : dixit la Revue des deux mondes.
Mémoires du Vicomte de Meaux, gendre de Montalembert : « Jamais depuis le chute de la royauté, la
vieille noblesse n’avait compté autant de représentants dans une assemblée politique, les plus grands
noms reparaissaient. »
Duc de Castres, Duc de Broglie, Marquis de Voguë, de Breteuil, Comte de Tocqueville, etc…. nous
sommes entre gens de bonne compagnie !!!
Après s’être entredéchirés au début du siècle, la grande réconciliation entre aristocrates et grande
bourgeoisie enrichie est faite de manière absolue. Les mariages entre les enfants du grand capital et les
particules y a beaucoup contribué.
Le marquis de Breteuil c’est la banque Fould (futur Crédit Mobilier),
Le duc d’Audiffret Pasquier c’est la banque Casimir-Périer,
Mr de Dampierre c’est la banque Barthelémy futur Crédit lyonnais, etc….
Tout ceci donne une stabilité économique certaine.
Les gens trop compromis sous le second Empire s’effacent mais se font représenter par leurs gendres !!
L’armée pourtant vaincue, la flotte qui n’a rien fait, sont très à l’honneur ; des quantités de généraux et
d’amiraux sont élus !
Monsieur de Broglie dans ses mémoires : « C’est la grande Union des gens de biens ! »
Monsieur de Meaux : « la composition de l’Assemblée dépasse l’attente des meilleurs amis de la
France ! »
Sur 650 députés, il y a 500 royalistes !!
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