I. 4. F. L’isolation
Le sujet procède à des clivages artificiels. Un sujet ne va pas pouvoir concilier l’amour en tant
que manifestation.
Ex : tendresse et l’amour en tant que manifestation érotique : aimer sa femme et avoir de nombreuses
maîtresses.
Détacher une image ou une idée de son contexte temporel, spatial ou émotionnel.
I. 4. G. L’annulation
Dans la névrose obsessionnelle, il s’agit de défaire ce que l’on a fait.
I. 4. H. Les formations réactionnelles
Faire le contraire de ce que l’on veut ou ressent.
L’ensemble des mécanismes de défense ont été rassemblés en 1972 par Jean BERGERET
comme suit :
Le refoulement constitue la défense principale autour de laquelle on peut placer
l’isolation, le déplacement, la condensation, l’évitement ;
Et les mécanismes de défense les plus archaïques comme l’annulation, la
dénégation, le déni, la forclusion, l’identification projective et l’identification à
l’agresseur.
Jean BERGERET place à part projection et introjection dans leur relation avec la
dialectique identificatoire du moi et du non-moi. L’identification est processus
normal de structuration de la personne, ce sont les ratés qui sont névrotiques.
La régression et la sublimation doivent être mis à part.
I. 5. La névrose de caractère
La névrose porte la marque du caractère. De même que le caractère contient, à l’état virtuel,
les germes de ce qui peut devenir névrose. Dans ce qu’ils ont d’essentiel, les mêmes processus
président à la leur formation. Le caractère pathologique apparaissant comme une accentuation de
certains traits du caractère normal et la névrose comme l’exagération morbide de ce même caractère.
Etymologiquement caractère signifie ce qui imprime. Ce sens premier trouve son application
immédiate dans le terme de « caractère d’imprimerie ». Or le caractère d’imprimerie a lui-même été
modelé. Il reçoit de l’extérieur le relief qui lui permettra ensuite d’imprimer. C’est la même chose pour
le caractère de l’homme, il imprime sa marque sur ce qui l’entoure mais lui-même a été modelé par
l’environnement qui n’est pas que l’extérieur mais aussi ce qu’il va recevoir en héritage d’une histoire
familiale. Ainsi, la personnalité répond aux conditions qui l’ont déterminée.
II. LA NEVROSE D’ANGOISSE – NEVROSE PHOBIQUE
II. 1. La névrose d’angoisse
Polycopié p. 24 du § La névrose d’angoisse à § B : Facteur étiopathogénétiques (p. 25)
II. 1. A. Description clinique
a) Les crises d’angoisse
(1) Les éléments somatiques