Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Analyse dimensionnelle Mécanique des Fluides – Mr Ambari Groupe 2B11 Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 8.1.1. RAPPELS GENERAUX SUR L’ANALYSE DIMENSIONNELLE 8.1.1.1. Introduction Tout phénomène physique se mesure à l’aide de paramètres (ex : une accélération, un effort,…). La mesure de tels paramètres implique l’existence d’une propriété observable. Un corps d’épreuve peut alors être imaginé. Il faut pour cela définir un étalon qui donne lieu à la création de l’unité de mesure. Le choix de cet étalon est totalement arbitraire. Ainsi, pour chaque paramètre étudié, on peut définir une infinité d’étalons et donc d’unités de mesure. 8.1.1.2. Histoire des unités Au cours des siècles, les phénomènes scientifiques ont été observés et étudiés par des personnes ou groupes de personne géographiquement isolés les unes des autres. Ceci a conduit à l’apparition d’une multitude d’unités de mesure distinctes pour un même paramètre mesurable. Avec l’intensification des échanges et donc du Savoir et des connaissances diverses entre les différents points du globe, le besoin d’une uniformisation de tous ces étalons et donc des unités de mesures s’est fait ressentir. Des lois scientifiques ont permis d’aider à cette homogénéisation et ainsi d’aboutir aux choix de grandeurs de référence. Ces grandeurs permettent à elles seules d’exprimer toutes les autres grandeurs qui avaient été préalablement définies de façon arbitraire. Par exemple, un volume peut être défini en litre. Or, quel que soit le nombre de litres d’un liquide donné et la géométrie de la jauge utilisé pour mesurer ce volume, on peut transvaser le liquide dans une jauge cubique adaptée. On peut alors définir le volume par la seule mesure de la longueur d’une arête de ce cube que l’on exprimera couramment en mètre. On démontre ainsi qu’il existe un lien entre l’unité de volume litre et l’unité de longueur mètre et par là même que le litre peut être une unité qui découle du mètre. On crée ainsi une hiérarchie arbitraire avec des unités de base comme le mètre et des unités dites dérivées comme le litre. Le litre peut du coup être défini en m3 : 1 L = 1 dm3. 8.1.1.3. Systèmes d’unités et unités spécifiques La dimension d'une grandeur renseigne sur sa nature physique, son unité est nécessaire pour en effectuer une mesure quantitative. Soit d une longueur. Son équation aux dimensions est tout simplement [d] = L. L'unité utilisée pour exprimer sa valeur peut être le mètre, mais aussi le pouce, l'angström, etc. Le système international d'unités définit sept unités fondamentales, associées justement aux sept grandeurs de base que nous allons utilisées pour écrire l'équation aux dimensions d'une grandeur. Ces unités sont définies par un phénomène particulier. Elles sont rappelées dans le tableau. Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 Tab. Les unités de base du système international Grandeur Masse Longueur Temps Intensité électrique Température Intensité lumineuse Quantité de matière Unité Kilogramme Mètre Seconde Ampère Kelvin Candela Mole Symbole Kg M S A K Cd mol Symbole dimensionnel M L T I θ J N a) Exemples d’application 1. L'énergie a pour unité le joule (J) dans le système international. Relier cette unité aux unités de base du système international. 2. Même question avec la force, dont l'unité est le newton (N). 3. Même question avec la pression, dont l'unité est le pascal (Pa). 4. Même question avec la résistance, dont l'unité est l'ohm (Ω). 5. Même question avec l'inductance, dont l'unité est le henry (H). 6. Quelle est l'unité, dans le système international, de la constante des gaz parfait R? b) Solutions 1. On part de l'expression de l'énergie cinétique E = 1/2mV2. L'équation aux dimensions de l'énergie est donc [E] = ML2T-2, d'où 1 J = 1 kg .m2.s-2. 2. La relation fondamentale de la dynamique nous dit que l'intensité d'une force est le produit d'une masse par une accélération. On a donc l'équation aux dimensions [F] = MLT-2. On en déduit 1 N = 1 kg .m.s-2. 3. Une pression est une force divisée par une surface. Son équation aux dimensions est donc [P] = [F] L-2 = ML-1T-2. D'ou 1 Pa = 1 kg.m-1. s-2. 4. La puissance dissipée par effet Joule s'écrit P = Ri2. On a la relation dimensionnelle [P] = [E]T-1 = ML2T-3, d'où [R] = [P]I-2 = ML2T-3I-2: D'où 1 Ω = 1 kg.m2.s-3 .A-2. 5. Le plus rapide est de partir de l'expression de l'énergie emmagasinée par une bobine : E = 1/2Li2. On a donc l'équation aux dimensions d'une inductance [L] = [E]I-2 = ML2T-2I-2, d'où 1 H = 1 kg.m2 .s-2. A-2. 6. L'équation d'état d'un gaz parfait est pV = nRT, donc [T] = [P] L3N-1θ-1 avec [P] = ML-1T-2, d'où [T] = ML2T-2θ-1N-1. Dans les unités de base du système international, R s'exprime donc en kg.m2s-2K-1mol-1. En remarquant que pV est homogène à une énergie (penser au travail des forces de pression ; sinon on a pV = force/surface x volume = force x longueur, c'est le travail d'une force, donc une énergie), on a [R] = [p.V] θ-1N-1. On exprime usuellement R en J.K1 .mol-1. Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 8.1.2. DEPENDANCES ET INDEPENDANCES DIMENSIONNELLE 8.1.2.1. Dimension d'une grandeur physique La dimension d'une grandeur est, pour simplifier, sa nature physique. Une grandeur peut avoir la dimension d'une longueur, d'une énergie, d'une masse, etc. La notion de dimension est très générale, et ne suppose aucun choix particulier de système d'unités. Une grandeur ayant la dimension d'une longueur on dit aussi homogène a une longueur peut s'exprimer en mètres, en centimètres, en angströms, en miles, etc. Ainsi, quand on demande « quelle est la dimension de L ? », il faut répondre « L a la dimension d'une longueur », et non pas, comme le fait la majorité des élèves, « L est en mètres ». Une grandeur « purement numérique », comme le rapport de deux longueurs, est dite sans dimension, ou adimensionnée. L'angle plan, défini comme le rapport de deux longueurs, est donc une grandeur sans dimension ; il a cependant une unité (le radian, le degré) ! 8.1.2.2. Grandeurs dimensionnellement indépendantes Une notion importante est la propriété de dépendance dimensionnelle vis-à-vis d’un groupe de grandeur. Soient n grandeurs G1, G2, ..., Gn. S'il existe n + 1 grandeurs non nulles sans dimension k, α1, α2, ..., αn telles que k Gii 1 (1) 1 les grandeurs Gi sont dimensionnellement liées. Dans le cas contraire, elles sont dimensionnellement indépendantes. Etant donné un ensemble de grandeurs, pour mettre en évidence une relation du type (1), il faut faire appel à sa culture générale scientifique, comme on peut le voir dans les exemples suivants. a) Exemples d’application Les grandeurs suivantes sont-elles dimensionnellement indépendantes? 1. Une longueur L, un temps T et une vitesse v. 2. Une énergie E, une masse m et une vitesse v 3. Une énergie E, une masse m et une longueur L. Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 b) Solutions 1. Une longueur est une vitesse que multiplie un temps. On peut écrire L = kvT, ou k est un nombre sans dimension, soit 1 = kvTL-1. Les trois grandeurs ne sont pas dimensionnellement indépendantes. 2. On connaît l'expression de l'énergie cinétique d'une particule ponctuelle de masse m: E = 1/2mv2 ; on a donc 1 = kmv2E-1 avec k = 1/2 dans le cas de l'énergie cinétique. Les trois grandeurs ne sont donc pas dimensionnellement indépendantes. 3. Ces trois grandeurs sont dimensionnellement indépendantes. Une énergie est homogène à une masse multipliée par le carré d'une vitesse ; on ne peut pas construire le carré d'une vitesse avec... uniquement une longueur ! 8.1.2.3. Nombre de grandeurs dimensionnellement indépendantes dans un problème donné a) Théorème Dans toute relation physique mettant en jeu des grandeurs mesurées à l’aide d’un système homogène d’unités contenant K unités fondamentales, on ne peut pas trouver plus de K grandeurs dimensionnellement indépendantes. A l’inverse, il est possible, dans certains cas particuliers où, une des variables n’intervient pas d’en trouver moins. On constate que l'on ne peut pas avoir plus de sept grandeurs dimensionnellement indépendantes G1, G2, ..., G7. D'après (1), toute grandeur G vérifie donc 7 kG 0 Gii 1 (2) i 1 où k, α0, α1,..., α7 sont huit grandeurs sans dimension. La relation (2) peut se mettre sous la forme 7 C Gii G (3) i 1 où C, a1, a2, ..., a7 sont huit grandeurs sans dimension. Le choix des sept grandeurs de base n'est pas unique, et les physiciens ont adopté sept grandeurs de base, qui définissent d'ailleurs les unités de base du système international : la masse, la longueur, le temps, l'intensité électrique, la température thermodynamique, l'intensité lumineuse et la quantité de matière (tableau suivant). Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 Tab. Les sept grandeurs de base du système international Grandeur masse longueur temps intensité électrique température intensité lumineuse quantité de matière Symbole dimensionnel M L T I θ J N En mécanique des fluides incompressibles, où l’on n’a affaire qu’aux unités fondamentales M L T, il est donc impossible de trouver plus de trois grandeurs dimensionnellement indépendantes. Une fois une telle énumération établie, toute nouvelle grandeur dépendra dimensionnellement des grandeurs choisies. b) Ecriture d’une équation aux dimensions Soit G une grandeur physique. Sa dimension est notée [G]. Par exemple, si G est une longueur, on écrira [G] = L (4) La relation (4) est l'équation aux dimensions de la grandeur G. L'équation aux dimensions d'une vitesse v est [v] = LT-1 (5) Plus généralement, une grandeur peut se décomposer selon la relation (3), ou G1 est une longueur, G2 une masse, G3 un temps, G4 une intensité électrique, G5 une température, G6 une intensité lumineuse et G7 une quantité de matière. On en déduit l'écriture générale de l'équation aux dimensions de la grandeur G: G M a La T a I a a J a N a 1 2 3 4 5 6 7 (6) L'équation aux dimensions d'une grandeur G sans dimension se réduit a [G] = 1 c) Exemples d’application Ecrire l'équation aux dimensions des grandeurs suivantes. 1. Le champ de pesanteur g. 2. Une pulsation ω. 3. Une masse volumique ρ. 4. Une charge électrique Q. Mécanique des Fluides – Mr Ambari (7) Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 d) Solutions 1. Le champ de pesanteur g est une accélération, c'est-à-dire une vitesse divisée par un temps, ou une longueur divisée par le carré d'un temps. [g] = LT-2 2. Une pulsation est un angle divisé par un temps. Un angle est sans dimension. Donc [ω] = T-1 3. Une masse volumique est une masse divisée par un volume, donc [ρ] = ML-3 4. L'intensité électrique étant une charge divisée par un temps (revenir a la définition), on a [Q] = T 8.1.2.4. Homogénéité d'une expression Tester l'homogénéité d'une expression est un critère permettant d'éliminer des résultats dont on sait qu'ils sont nécessairement faux. Une équation est homogène lorsque ses deux membres ont la même dimension. Le critère de pertinence s'énonce ainsi : Une expression non homogène est nécessairement fausse. On peut énoncer les conséquences suivantes : 1. On ne peut additionner que des termes ayant la même dimension. 2. L'argument d'une fonction transcendante (sin, cos, tan, exp, ln, ch, sh, th) doit être sans dimension. On manipule les dimensions à l'aide des règles suivantes : 1. La dimension du produit de deux grandeurs est le produit des dimensions de chacune des grandeurs. 2. La dimension de Ar est égale a [A]r, ou r est un nombre sans dimension. Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 8.1.3. THEOREME DE VASCHY BUCKINGHAM (OU THEOREME DU П) 8.1.3.1 Enoncé du théorème Toute dépendance fonctionnelle entre n grandeurs dans un système à k unités fondamentales peut être remplacée par une relation entre n-k produits sans dimensions, qui seront notés П. But : Le but de cette méthode est de déterminer les unités nécessaires pour exprimer une grandeur d’un problème, et également les puissances associées 8.1.3.2 Illustration à l’aide d’une application à un problème physique Exemple : Pour illustrer ce théorème, on peut étudier un écoulement permanent à travers une singularité triangulaire, les grandeurs du problème sont le débit qv, la hauteur h, l’angle α et la gravité g. On va chercher à exprimer qv=f(h,α,g). On aurait pu prendre en compte d’autre paramètres : t, Ө…, mais ils n’interviendront pas dans l’équation finale. 1) Une grandeur physique U est à déterminer en fonction de n grandeurs mesurables (variables ou paramètres notés wi, i = 1,..,n ) U=f (w1,…,wn) Dans notre problème nous allons cherchons a exprimer le débit qv en fonction des différents paramètres h, α, g, on aura donc qv=f(h,α,g). Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 2) Toutes les grandeurs (U, w1,…,wn) sont exprimables grâce à m unités fondamentales, celles-ci seront notées (L1, L2, …,Lm). Dans notre problème, nous exprimerons nos grandeurs à l’aide des trois unités fondamentales de la mécanique à savoir L (longueur), M (masse) et T (temps). Ainsi, on exprime: - la constante gravitationnelle g à l’aide des unités de longueur et de temps: [g] = L1 .M0 .T -2 - la hauteur h: [h] = L1 .M0 .T0 L’angle α est sans dimension. On peut ainsi associer des vecteurs à chacun des paramètres : on obtient alors pour la constante gravitationnelle g le vecteur suivant : 1 (g ) 0 2 Il en va de même pour les autres paramètres h et α. On obtient alors une matrice que l’on nomme B de la forme suivante : g h L 1 1 0 B M 0 0 0 T 2 0 0 Le débit s’exprime en m3.s-1, le vecteur a s’exprime donc ainsi : qv L 3 a M 0 T 1 On va exprimer la solution sous forme adimensionnelle, Π et Πi sont exprimés à l’aide des paramètres du problème. f ( , 1 2 ,... k ) , ou les Le nombre de grandeur adimensionnelles Пi nécessaires pour résoudre le problème est k n rg (B) . Ainsi dans notre problème, k = 3 - 2 = 1, il n’y a donc qu’une seule grandeur adimensionnelle П1 Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 Les grandeurs adimensionnelles Пi sont obtenues en résolvant l’équation B x 0 , où B est la matrice vue précédemment. Les xi obtenus sont les exposants des unités de grandeur adimensionnelle. Si il y a plus d’inconnus que d’équations, certains exposants seront des paramètres. j w1x1 w2 x2 .... wk xk Dans notre exemple, en posant B x 0 , on obtient les équations 0 x1 x2 0 x1 x2 0 2 x2 0 x3 0 x3 0 1 H g x3 est donc ici une variable, et . La grandeur s’obtient elle en résolvant l’équation B y a . Et, de la même manière que pour les i : U L y1 L y2 ... L yk Dans notre problème, l’équation B*y=-a se traduit par, 1 y1 2 y1 y 2 3 5 y2 2 2 y2 1 y 3 d’où qv g 1 2 H 5 2 y3 f (1) g ( x3) 1 qv g 2 H 2 z 5 On peut donc savoir sous quel forme sera qv, il dépendra de α une puissance qui sera déterminée par les équations. Le théorème des П est un théorème très puissant qui permet de connaître la forme de la solution à partir d’une simple étude dimensionnelle, cela peut faire gagner énormément de temps lorsqu’il s’agit de déterminer expérimentalement la solution par les paramètres. Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 8.1.4. METHODE GENERALE DE RECHERCHE DES PARAMETRES ADIMENSIONNELS Dans un problème, il est indispensable de commencer par identifier les grandeurs de références, qui permettront d’exprimer la dimension des autres grandeurs. 8.1.4.1 Méthode systématique de MAXWELL Cette méthode permet d’exprimer la dimension d’une grandeur à l’aide de variables de références différentes. On va par exemple exprimer la force de traînée à l’aide des variables ρ, D et V. On sait que cette force s’exprime à partir des grandeur plus couramment utilisée : M, L, T par F x M 1 L1 T 2 m 2kg s On va chercher à déterminer les exposants e1, e2 et e3 répondant à l’équation suivante: F x e1 V e 2 De3 Pour se faire il est commode d’utiliser le tableau suivant regroupant les dimensions des différentes grandeurs : Type de grandeur référence référence référence dépendance Dimension grandeur ρ V D Fx M 1 0 0 1 L -3 1 1 1 T 0 -1 0 -2 exposant e1 e2 e3 1 Pour assurer l’homogénéité de la relation dimensionnelle précédente, on doit avoir F x e1 V e2 De3 M L3e1 L T 1e2 Le3 M e1 L3e1e2e3 T e2 M 1 L1 T 2 Par identification, on obtient donc 1 e1 e1 1 1 3e1 e2 e3 e2 2 , 2 e 2 e3 2 Mécanique des Fluides – Mr Ambari Allanic Pierre Marie Joulaud Thomas Meslin Guillaume Roulleau Julien Groupe 2B11 La force de traînée peut donc s’exprimer F x V 2 D2 . On peut ainsi exprimer une grandeur en fonctions des paramètres qui nous arrange. 8.1.4.2 Méthode basée sur des groupements significatifs déjà identifiés Cette méthode consiste à faire apparaître des groupements que l’on connaît déjà. Ce qui impose d’avoir un minimum de connaissance sur le sujet. Cette méthode est loin d’être facile à utiliser. Si nous reprenons l’exemple précédent, nous savons que, pour obtenir une force, il suffit de multiplier une pression par une surface. Or l’équation de Bernoulli nous apprend que p à la même dimension que le produit ρV2 et S est évidemment de même dimension que D2. D’où le résultat : [Fx] = ρV2 D2. Un autre exemple : Le nombre de Reynolds déjà rencontré en mécanique des fluides VD est donné par Re et est sans dimension. Cela peut servir à démontrer que µ a la même dimension que ρVD. Mécanique des Fluides – Mr Ambari