L’aphasie de Wernicke : le langage fluent
Le patient atteint d’Aphasie de Wernicke est « bavard » , il parle avec un langage
spontanément abondant. (on dit qu’il est logorrhéïque)
il s’exprime de façon non contrôlée. (langage fluent).
Il utilise des mots qui n’existent pas (on dit qu’il jargonne ou qu’il utilise un
jargon),Ce langage n’est pas toujours compréhensible
Le patient peut employer un mot pour un autre, il s’agit de paraphasies.
On appelle paraphasie sémantique lorsque le mot, employé à la place d’un autre a
un rapport avec le mot juste. Par exemple : verre pour bouteille, cuillère pour
fourchette.
On peut rencontrer une paraphasie phonétique quand le mot employé à la place du
mot juste à une consonance voisine, exemple : gâteau à la place de chapeau, lunette
pour allumette.
Il arrive que les paraphasies soient constituées des mots nouveaux (néologismes), des
mots qui sont proches phonétiquement du mot réel, ou au contraire des mots éloignés
du mot réel.
Le patient présente souvent des troubles importants de la compréhension.
Habituellement, il n’est pas conscient de son trouble on parle d’anosognosie
Une hémianopsie latérale homonyme droite
est souvent associée à l’aphasie de Wernicke, il s’agit d’une amputation de tout
un hémichamp visuel, le patient ne perçoit pas ce qui est sur sa droite,
l’hémianopsie latérale homonyme HLH, évoque une atteinte des voies optiques en
arrière du chiasma optique sur le lobe pariétal qui est proche de l'aire de
wernicke où passent les voies optiques)
Les paresthésies :
le patient ressent de façon spontanée (non déclenchée) des sensations
anormales, non douloureuses, mais parfois désagréables, qu’il décrit comme des
picotements, des fourmillements, des engourdissements, des sensations de
raideur, de décharge électrique, de peau cartonnée,
Les hyperesthésies : Le patient ressent de façon exagérée une sensation
tactile. Ce sont des anomalies quantitatives.
Les dysesthésies : Il s’agit d’une impression anormale provoquée par l’attouchement.
C’est une anomalie qualitative