Du vocabulaire et quelques définitions Le langage : Le terme de langage désigne l’ensemble des capacités qui permet à l’homme de s’exprimer et de comprendre les messages écrits et parlés. La parole : Le langage s’oppose au terme de parole qui concerne la réalisation motrice des sons articulés. La parole, c’est l’allure de la voix, la façon de s’exprimer, la faculté ou le fait d’exprimer sa pensée par le langage. l’aphasie : L’aphasie concerne les perturbations pathologiques du langage écrit ou oral. C’est un trouble du langage, acquis, secondaire à une lésion située dans l’hémisphère gauche, au niveau du cortex cérébral du lobe frontal ou pariétal. La dysarthrie La dysarthrie est un trouble de la prononciation du à des paralysies ou à des spasmes d’un ou de plusieurs organes de la phonation. Autrement dit : Un dysfonctionnement des organes moteurs du pharynx et larynx. Il ne faut pas faire la confusion avec l'aphasie. La dysarthrie n'en est pas une, bien qu'elle soit souvent associée à une aphasie. L’aphasie de Broca : l’aphasie non fluente les troubles prédominent sur l’expression alors que la compréhension est moins atteinte. Le patient parle peu, son langage est réduit La réduction du langage peut se limiter qu’à un seul mot ou à un seul phonème qu’il module (réduction à des stéréotypes) Il présente souvent des troubles arthriques (dysarthrie). On peut entendre un manque du mot, le patient bute sur un mot. Il cherche le mot, dit qu’il sait, mais ne le retrouvera pas : l’infirmier peut évaluer l’importance du manque du mot en l’aidant à le trouver par analogie : Habituellement, le patient est conscient de son trouble et le vit douloureusement. Il y aura également des troubles de la syntaxe, le patient utilisera un style télégraphique. Il simplifie les phrases (pas dessert, pour je ne veux pas de dessert on parle d’Agrammatisme) on retrouve aussi une inversion des mots oui pour non, noir pour blanc, attention au patient qui dit qui veut se coucher alors qu'il veut rester au fauteuil. L’aphasie de Wernicke : le langage fluent Le patient atteint d’Aphasie de Wernicke est « bavard » , il parle avec un langage spontanément abondant. (on dit qu’il est logorrhéïque) il s’exprime de façon non contrôlée. (langage fluent). Il utilise des mots qui n’existent pas (on dit qu’il jargonne ou qu’il utilise un jargon),Ce langage n’est pas toujours compréhensible Le patient peut employer un mot pour un autre, il s’agit de paraphasies. On appelle paraphasie sémantique lorsque le mot, employé à la place d’un autre a un rapport avec le mot juste. Par exemple : verre pour bouteille, cuillère pour fourchette. On peut rencontrer une paraphasie phonétique quand le mot employé à la place du mot juste à une consonance voisine, exemple : gâteau à la place de chapeau, lunette pour allumette. Il arrive que les paraphasies soient constituées des mots nouveaux (néologismes), des mots qui sont proches phonétiquement du mot réel, ou au contraire des mots éloignés du mot réel. Le patient présente souvent des troubles importants de la compréhension. Habituellement, il n’est pas conscient de son trouble on parle d’anosognosie Une hémianopsie latérale homonyme droite est souvent associée à l’aphasie de Wernicke, il s’agit d’une amputation de tout un hémichamp visuel, le patient ne perçoit pas ce qui est sur sa droite, l’hémianopsie latérale homonyme HLH, évoque une atteinte des voies optiques en arrière du chiasma optique sur le lobe pariétal qui est proche de l'aire de wernicke où passent les voies optiques) Les paresthésies : le patient ressent de façon spontanée (non déclenchée) des sensations anormales, non douloureuses, mais parfois désagréables, qu’il décrit comme des picotements, des fourmillements, des engourdissements, des sensations de raideur, de décharge électrique, de peau cartonnée, Les hyperesthésies : Le patient ressent de façon exagérée une sensation tactile. Ce sont des anomalies quantitatives. Les dysesthésies : Il s’agit d’une impression anormale provoquée par l’attouchement. C’est une anomalie qualitative