-33- Les radeaux lipidiques ou raft.
Ce sont des radeaux lipidiques qui ont une composition particulière, d’abord il y a plus de
cholestérol, plus de sphingolipides, plus d’acides gras saturés long et ça créé un paquet de
lipides assez cohésif entre eux et plus solide que les AG insaturés avec moins de cholestérol
etc. donc ce sont des îlots de lipides. On les a découvert en travaillant avec le détergent X-
100. La définition des radeaux lipidiques est opérationnel : les membranologues arrivaient à
solubiliser les membranes presque complètement mais lorsqu’ils travaillaient avec du X-100 à
1% et à 4° on arrive à dissocier les membranes sauf des petits agrégats qui restent et on a vu
que dedans il y avait cette composition des rafts. En plus des lipides mentionnés, il faut
mentionner des protéines transmembranaires qui étaient des résidents permanents dans ces
zones là et dans certaines circonstances il y a des protéines voisines qui viennent se mettre
dans ce radeau lipidique pour jouer un rôle en association fonctionnel temporaire (comme
pour les protéines de la NADPH oxyade) à ses radeaux lipidiques et on sait pas vraiment à
quoi ça sert.
-34- On voit des agents infectieux qui interagissent avec la cellule au niveau des cavéoles et
des radeaux lipidiques pour induire des effets intracellulaires. C’est important car si ça se
confirme ça permettra d’avoir une meilleur compréhension de l’interaction aux agents
pathogènes et ça nous donnera des outils pour lutter contre les agents pathogènes.
-35-Adaptations membranaires aux variations de température :
Si on prends un acide gras à 40°C il est fluide mais si la température descend il va se figer
(solide) c’est la température de transition ou de changement de phase ou de fusion. Ceci est
quand la solution comporte un acide gras unique identique. S’il y a une variété d’AG : cas des
membranes, la température de fusion de chacun des AG étant différents cette zone de
transition pour une membrane va être plus étalés.
Quand la bicouche lipidique est au dessus de la température de transition c’est moins
compacte qu’au dessous de la température de transition. C’est donc une petite pellicule
relativement solide à l’extérieur mais à l’intérieur c’est quasiment de l’huile mais quand on
passe au dessous de la température de transition ça s’aligne, les interactions hydrophobes vont
augmenter et donc ça se compacte. A droite c’est un état cristallin solide (aspect solide, figé)
et à gauche on appel ça état liquide cristallin (car pas totalement fluide).
-36-Cas d’une bactérie qu’on peut cultivé à 27 ou 37° : elle s’adapte pour garder malgré le
changement de température une fluidité membranaire constante. Si on la cultive à 37° ma
viscosité de la membrane est identique qu’à 27°. Comment ça marche ? la bactérie fabrique
des AG de façons différenciés :
-37- A 10° les acides gras saturés à 22%, les AG insaturés à 64%. A 40° les AG saturés sont
devenus 56% et les AG insaturés à 21% donc inversion. Autrement dit quand la température
augmente ça entraîne une plus grande fluidité de la membrane et la bactérie qui a comprit le
signal diminue le nombre d’AG insaturés et augmente le nombre d’AG saturés
éventuellement plus long. A l’inverse quand on revient à température plus basse elle fabrique
plus d’AG insaturés et moins d’acide gras insaturés donc la composition de la membrane
varie pour garder fluidité constante. Le rapport insaturés/saturés est de 2.9 à 10° mais plus
faible quand 40° car moins d’acides gras insaturés.
-38- On voit la monocouche. Le glycérol n’est pas parallèle à la surface mais légèrement
enfouit donc si 2 AG de même longueur dans la monocouche ne se termine pas à la même
hauteur et il y a un petit espace de liberté. Une façon de combler cette espace de liberté et de
diminuer la fluidité est de mettre un 16 :0 qui comble le petit trou donc les interactions
hydrophobes se déroulent jusqu’au bout donc plus grande rigidité de membrane. Il y a donc
des permutations grâce à des enzymes. A plus forte température il y a donc 14 :0, 16 :0 mais