Signes cliniques
Σ tumoral
Commun aux autres tumeurs de la région sellaire
Céphalées
Concernent les macro-adénomes
Typiquement frontales ou orbitaires
Irradiations fréquentes au vertex
Peu spécifiques, non pulsatiles
Généralement calmées par les antalgiques habituels
Peuvent être présentes en cas de micro-adénomes en position très
haute, par mise en tension du diaphragme sellaire (rare ++)
Réduction du champ visuel
Macro-adénome ayant une extension suprasellaire (souvent médiane, retentissement le plus souvent bilatéral)
Hémi-anopsie bi-temporale
→ Réduction du champ visuel latéral
Examen du champ visuel (campimétrie de Goldman, ou champ visuel automatisé)
Atteinte croissante avec le degré de la compression
- Aplatissement des isoptères
- Quadranopsie temporale supérieure, puis hémianopsie bitemporale jusqu’à la cécité
⚠ La baisse de l’acuité visuelle est un critère d’urgence pour la prise en charge
Diplopie et ptosis
Observée en cas de compression d’un nerf oculomoteur par extension dans le sinus caverneux
Cas particulier de l’apoplexie hypophysaire
Brusque hémorragie intra-adénomateuse d’un macro-adénome
Peut entraîner un tableau évoquant une hémorragie méningée :
- Céphalées intenses résistant aux antalgiques habituels
- Apparition brutale
- Fébricule
- Diplopie
- Σ confusionnel
Σ endocrinien
Hypersécrétion d’une ou plusieurs hormones antéhypophysaires
Déficit hormonal touchant un ou plusieurs axes hypophysaires
Les adénomes peuvent être non-sécrétants ou sécrétants
Adénomes non-sécrétants
Révélés par le Σ tumoral et/ou par des signes d’hypopituitarisme si macro
Y sont assimilés les adénomes gonadotropes, à sous-unité α car pas de symptômes cliniques de par l’excès d’hormones
Adénomes sécrétants
Révélés par le Σ endocrinien et/ou tumoral éventuellement à des signes d’hypopituitarisme si macro
- Prolactinomes, les plus fréquents
- Adénomes somatotropes responsables d’acromégalie
- Adénomes corticotropes ou maladie de Cushing
Plusieurs causes d'hypercorticisme = syndrome Cushing ≠ Maladie de Cushing /!\
- Adénomes thyréotropes, plus rares, entraînent une hyperthyroïdie