Éléments attendus dans le type 1 : Introduction Conclusion Organisation du sujet schéma I Mecanisme ovulation L’Hypothalamus libère GnrH qui stimule la production hypophysaire de FSH stimulant à son tour la croissance du follicule Il y a développement de plusieurs follicules, puis rapidement maturation d'un seul d’entre eux. La production d'oestrogène par le follicule induit dans un premier temps un rétrocontrôle négatif sur le CHH Au-delà d’une valeur seuil atteinte peu avant le 14eme j, le rétrocontrôle s’inverse et provoque un pic de LH responsable de l’ovulation Transformation du follicule en corps jaune après l’ovulation qui s’accompagne de la production de progestérone entrainant un rétablissement du rétrocontrole négatif sur le CHH Mécanismes nidation Production d'oestrogènes par le follicule lors de la phase folliculaire qui reconstitue et prépare la muqueuse utérine Maturation de l'endomètre par l’action combinée des oestrogènes et de la progestérone produite par le corps jaune. Après fécondation : nidation et libération d'HCG par l'embryon qui maintient le corps jaune, donc maintien de la muqueuse utérine et poursuite de la grossesse, Mode d'action du contraceptif La prise orale d'œstrogène et de progestérone maintenant un contrôle négatif (inhibition) sur le CHH, donc pas de stimulation ovarienne par les gonadostimulines donc pas de développement folliculaire ni d'ovulation Correction de l’exercice IIa Observations préalables : Un garçon de 10 ans possède un utérus. Il présente un génotype normal et une production normale d’AMH et de testostérone. Donc : L’anomalie constatée n’est pas liée à une anomalie chromosomique, ni à une déficience de production de l’AMH. Compréhension de l’expérience : L’AMH radioactive permet de dévoiler les récepteurs à AMH présents chez des cellules possédant le gène correspondant : des granulations sombres témoignent de la fixation de l’AMH sur les récepteurs de la cellule. Observation Les cellules possédant le gène du garçon à utérus présentent beaucoup moins de granulations noires que les cellules témoins. Les cellules ne se distinguent pas de l’environnement par autoradiographie. Interprétation : Elles présentent beaucoup moins de récepteurs. Conclusion : Suite à une mutation, le gène du garçon est incapable de coder la fabrication de récepteurs à AMH. Bilan : L’utérus résultant de la différenciation des canaux de Muller régressant normalement chez l’homme sous l’action de l’AMH, on peut expliquer sa persistance dans ce cas : Sans récepteur, les cellules des canaux de Muller ne sont pas sensibles à l’AMH. Ceux-ci ne régressent pas et entament une différenciation vers des voies génitales féminines. L’utérus côtoiera l’appareil reproducteur masculin normalement constitué.