Université Bordeaux I- I.M.A - I.U.P G.E.S.I.A - Systèmes triphasés - mesures de puissance - page n°4/12
Dans le cas sinusoïdal on a:
PTVI dt TVI tdt VI
T T
1 1 2
0 0
cos cos( ) cos
Remarques:
La quantité VI cos(2
t -
) s’appelle puissance fluctuante.
On peut également écrire P =
, qui correspond au produit scalaire des vecteurs de Fresnel associés aux grandeurs
temporelles v(t) et i(t).
On peut écrire aussi P = V I cos
= VIa , en posant Ia = Icos
appelée composante active du courant ou
composante wattée.
2.3 - Puissance réactive
La puissance réactive n’est définie qu’en sinusoïdal. Elle se définie par la relation suivante:
Q = V I sin
.
Unité le Volt-Ampère Réactif ,ou VAR
Remarques:
Par analogie avec la puissance active on écrit Q = V(Isin
) , on pose alors Isin
= Ir la composante réactive du courant on dit
aussi déwattée.
La composante du courant qui est effectivement convertie en travail est Ia mais l’intensité véhiculée en ligne est égale à
valeur supérieure à l’intensité strictement nécessaire pour faire le travail en question. La composante réactive est
donc responsable d’un surplus de pertes joules en ligne et également d’un surplus de chute de tension en ligne.
Cette puissance réactive de valeur moyenne nulle est échangée entre source et récepteur sous forme d’énergie magnétique ou
électrostatique, tour à tour emmagasinée dans les bobinages ou les condensateurs, et restituée par ces éléments.
Exemple:
Montrons que la puissance réactive Q est associée aux réactances d’un circuit. Soit un circuit R, L, C série en régime
permanent.