- Contrôle insuffisant du fondement scientifique des allégations.
- Présentation parfois trompeuse ou mauvaise interprétation des propriétés nutritionnelles.
Publicité
- Connaissance insuffisante du consommateur pour replacer un message publicitaire dans son
contexte.
- La publicité incite à acheter plus.
- La publicité qui s’adresse aux enfants et aux jeunes les influence à faire certains choix, parfois
via des techniques qui n’ont plus rien à voir avec le produit.
Objectifs poursuivis dans le cadre du plan
Déterminer l’information utile et essentielle qui doit figurer sur l’étiquette avec comme
objectif la rendre plus compréhensible pour le consommateur; c’est-à-dire faire en sorte que le
citoyen comprenne mieux le lien entre santé et alimentation ainsi que les moyens d’information
utilisés comme l’étiquette, centres d’information téléphoniques, compendium Nubel, brochures,
….
Développer de nouveaux instruments pouvant améliorer la compréhension de l’étiquetage des
denrées alimentaires par le public; c’est-à-dire trouver des moyens pour inciter les
consommateurs à adopter de bons réflexes en matière d’alimentation via la communication sur
et autour des produits.
Prendre des mesures dans le domaine de l’éducation pour permettre aux citoyens de mieux
comprendre les messages en matière d’alimentation et de santé (exemples : les allégations de
santé, la publicité, la littérature (pseudo) scientifique, etc.); c’est-à-dire amener le citoyen à
adopter une attitude critique vis-à-vis des messages promotionnels et publicitaires qu’il reçoit.
Recommandations faites pour atteindre ces objectifs : Le groupe de travail plaide
pour :
Etiquetage et étiquetage nutritionnel :
- Des propositions concrètes concernant l’étiquetage et l’étiquetage nutritionnel doivent être
considérées dans un cadre européen.
- Réaliser des efforts en matière d’éducation et de formation du consommateur. C’est une
priorité absolue et c’est l’affaire de tous (pouvoirs publics, média, entreprises, organisations
de consommateurs et autres, secteur de la publicité, etc.). L’étiquette est une source
d’information, mais n’a pas de but éducatif direct.
- Une simplification et une meilleure compréhension de l’étiquetage en concertation avec les
stakeholders, en tenant compte en particulier de :
* la distinction entre, d’une part l’information essentielle (need to know : les ingrédients, en
ce compris les allergènes — de préférence regroupés et mentionnés séparément —, le QUID,
la dénomination de vente, la date de durabilité minimale, le numéro de lot, la quantité, les
conditions de conservation, nom et adresse du fabricant, emballeur ou vendeur et
l’information nutritionnelle) et d’autre part, l’information complémentaire (nice to know) qui
pourrait être obtenue via d’autres moyens (p.e. à l’intérieur de l’emballage, via site web,
lignes téléphoniques brochures, …;
* l’harmonisation de la terminologie, en ce compris l’usage d’abréviations et de symboles, à
réaliser au niveau européen et à évaluer via enquête auprès des consommateurs;
* éviter que certaines informations soient données deux fois dans l’étiquetage;
* concevoir une information nutritionnelle sur base du concept des "Reference Intake Values"
(RIV), c’est-à-dire donner l’information nutritionnelle par portion; la solution sera testée par
une enquête validée auprès des consommateurs avec l’établissement en parallèle de mesures
d’éducation.
Allégations de santé
- Lancer au sein de l’administration compétente, une concertation avec l’ensemble des
stakeholders dont l’objectif sera l’élaboration d’une liste des allégations à autoriser, basées
sur des données scientifiquement reconnues, comme le prescrit la réglementation
européenne.
- Rendre possible les allégations en relation avec l’amaigrissement basées sur la recherche
scientifique comme moyen complémentaire de lutte contre l’obésité.
- Prévoir un minimum de flexibilité en ce qui concerne la formulation des allégations (des
éléments essentiels au lieu d’un libellé spécifique).
Publicité
- Accepter le code autorégulateur de la FEVIA et l’UBA relatif à la publicité pour les denrées
alimentaires comme un instrument utile pour prendre en main la problématique des messages