Histoire contemporaine

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Histoire contemporaine
Depuis 1820 = naissance du capitalisme mondial.
Avant 1820 = économies de type agraire, progrès extrêmement lents avec période de stagnation économique
extrêmement importantes.
1500–1820 = la croissance moyenne du revenu par habitant a été trois fois plus faibles que ce que l’on a
enregistré entre 1820 et aujourd'hui.
Dès 1820 = les pays occidentaux moins qu'il est avance le fait que se renforcer : les inégalités ont commencé à
naître entre le Nord et le Sud, et a fortement augmenté.
La croissance du PIB par habitant depuis lui sans fin a été multipliée par 8, inégalement dans le monde.
Le PIB par habitant aujourd'hui en Afrique est inférieur à ce qui est en 1820 dans les pays de l'Europe de l'Ouest.
La puissance économique de certains pays trouve l'origine entre les XVIe et XVIIIe siècle grâce au peloton du
capitalisme marchand et grâce au développement d’une proto-industrie.
Ces notions reposent sur l'existence d'économies-monde, une notion fondée par l'historien F.Brundel.
1°) Les économies-monde.
Une économie-monde est un ensemble géographique cohérent du point de vue culturel, caractérisé par des
activités économiques auto-centrées ; on y observe une auto-reproduction des richesses avec beaucoup d'autoconsommation.
Première caractéristique : échange avec l’extérieur faible estimé en part de la population.
On a 6 économies-monde différentes : quatre dans l’ancien monde et deux dans le nouveau monde.
L’ancien monde = l’Europe, l’Islam, le monde indien et le monde chinois.
Et le nouveau monde = l’Amérique centrale (représentée par la civilisation Aztèque, Maya et Inca anéanties par
la découverte du nouveau monde par l'ancien monde).
L'ancien monde commerce ensemble depuis près de 3 000 ans : commerce de la soie, de la monnaie, des épices,
de l’or, des perles, des produits rares relativement coûteux.
Les voyages sont des marins, pèlerins, philosophe, caravaniers, servants, etc. qui accompagnent ces produits.
Ces relations représentent moins de 1 % de la production mondiale. Au XVIe siècle, 90 % de la production est
auto consommée, 9 % est échangé avec des commerces de proximité, 1 % pour le commerce lointain.
C'est l’Islam qui domine les mers et notamment qui domine la mer Méditerranée et l'océan Indien avec
l'invention de la voile triangulaire (mobilité et dextérité dans la conduite de la vie renforcés).
L’Islam se trouve à la jonction de l'Orient et de l'Occident, et peu à peu les voyages des marins vont permettre à
cette économie-monde d’exporter à la fois leur culture et leur religion.
L'Europe est une région totalement isolée, enclavée, qui vit donc à la traîne de l'information (informations
données par le monde arabe et bysantin). L'état des grandes découvertes que le repas connu au XVe et au XVIe
siècle va la désenclaver. Au cours du XVe siècle entre les 1400 1460, l’Europe va se trouver à la pointe de la
technique (équipements militaire, dans le développement naval avec ce que l'on appelle les caravelles). Grâce à
cette avance technologique, l'Europe se lancer la conquête du monde.
Mais ce sont les Arabes qui ont inventé la boussole.
L'Europe a été devancée par l'économie monde des chinois entre 1405 et 1435
L'Europe veut se désenclaver, trouver de nouvelles terres agricoles et minières (nouvelles ressources), et trouver
une route maritime directe et sans intermédiaire, a dit directement vers les Indes (d'où proviennent les produits à
très haute valeur marchande : textiles, épices, pierres précieuses)
Les Européens veulent réaliser une accumulation monétaire (accumulation de métaux précieux =>
développement du capitalisme marchand)
La découverte de l'Amérique s'étale de 1492 à 1540
2°) Le développement du capitalisme marchand.
Beaucoup de régions n’arriveront pas à se développer.
Entre le XVe et le XVIIIe siècle, tout le développement de l'Europe va se faire grâce au développement de
rapports marchands entre les économies-monde.
On va avoir affaire à des états qui luttent pour la suprématie mondiale, et des marchands qui ne recherchent que
le profit.
Adam Smith critique cette situation sous l'influence des mercantilistes.
Le marchand est au coeur de l'économie ≠ l'économie capitaliste avec l'entrepreneur individuel.
La recherche du profit devient propriétaire.
Mais, il y a une confusion très importante entre monnaie et capital.
L’accroissement des richesses viendra du pillage des USA (entre 1620 et 1660) => 230 tonnes d'or et 1000
tonnes d'argent. Entre 80 et 90 % des Indiens exterminés =>. 24 millions de morts.
Le Roi d’Espagne va bénéficier de cet enrichissement (= source de richesses) => Rhum, mélasse, canne à sucre
grâce à un traite des noirs.
Ces sources de richesses permettront d'Espagne de rembourser ses emprunts ; il a financé tous les marchands qui
font acheter les marchandises partout en Europe.
Les pillages vont s’intensifier au cours du XVIIIe siècle, la production d'or en Amérique latine est de 20 tonnes
par an. La richesse se construit grâce à la différence des prix.
On a une Amérique latine qui est dominée et l'Afrique noire en est réduite à fournir la main-d'œuvre =>
commerce triangulaire.
La traite des esclaves va être élevée, de l’ordre de 55 000 personnes par an.
Entre 1600 et 1650, je pense qu'environ 6 millions d'Africains vont être amenés d'Afrique soit vers les colonies,
soit vers l'Amérique.
On est à l’apogée du personnage du grand marchand ; il faut de l'argent comme capital initial, il faut obtenir une
série de garanties (caractérise des personnages hautement classés)
En moyenne, sur un investissement de départ, les profits varient de son 100 à 300%. Cela repousse sur un
partout autour d'un pacte marchand. Dans ces pays, la vie économique est réglé par des lois. La colonie d'origine
est complètement liée au pays qui a cette colonie.
Des monopoles sont détournés (ex. les hollandais). Les hollandais arrivent à détourner les lois. Les pays ne
peuvent faire du commerce qu'avec le pays d'origine.
Le capitalisme marchand occidental a réduit le commerce avec l'Orient et notamment avec l’Inde. L'Islam va
perdre son rôle intermédiaire.
Les Européens vont établir des comptoirs sur toutes les parties du monde en créant des compagnies : « la
compagnie anglaise des Indes », « la compagnie française des Indes orientales ».
Les Anglais, les hollandais, les Français, les Espagnols, et les Portugais dominent le commerce.
Londres devient « le centre du monde ».
L'Angleterre du XIXe siècle est une domination économique et aussi une domination monétaire.
Il fallait que la production manufacturière arpente en Europe.
3°) Le développement d’une proto-industrie en Europe.
Le développement de cette proto-industrie est lié à la venue des profits du commerce lointain ; au XVIIIe siècle,
le développement du capitalisme marchand et de la proto-industrie se renforcent.
Dans l’Europe de l’Ouest, on peut distinguer 3 formes de proto-industrie :
Ateliers d’artisans (forgerons etc.) qui transforment les matières premières en produits.
Ateliers dispersés reliés par un intermédiaire (maître d’oeure, entrepreneur etc.) le maître d’œuvre paie la
matière première, la tisse, la teint est c’est lui qui suit complètement le produit ; il règle les salaires, et c'est
lui qui garde les bénéfices. Il s'agit du «Domestic System ». À Florence, ce sont les Médicis qui dominent
ce marché. Dans le Languedoc, on a une industrie de type rural (industrie de la laine)
Forme familiale (ex. tissage dans la cave) : c'est surtout la femme et l'enfant qui sont mobilisés, c'est une
activité qui est profitable car la main-d'oeuvre rurale et bon marché. Les salaires dépendent du résultat.
On peut attirer les métaux précieux, soit empêcher leur sortie en réalisant sur place des objets qui seront exportés
(ou économiser les importations). Le doit exporter mais surtout pas importer => mercantilistes = forme de
protectionnisme.
C'est une proto-industrie très fragile car les profits industriels sont écrasés par les prélèvements des marchands,
les manufactures sont fragiles (arrivée des matières premières aléatoires). Ce sont les marchands qui dominent
les échanges et qui tirent les plus-values du plus importantes ; les économies sont figées, les hommes et les
marchands circulent très peu (pas de transports terrestres). Les marchés sont hétérogènes, les prix sont très
inégaux, les techniques utilisées sont très médiocres, les outils bancaires sont très faibles même s’il existe la
banque d’Angleterre en 1694.
4°) La pensée mercantisliste.
Ce n'est pas une école différente de celle des classiques.
Le premier point commun est l’idée de thésaurisation : il faut détenir beaucoup de monnaie (argent) et de la
« bonne monnaie » (or).
Il font un rapport entre l’or et l’argent : 1 once d’or va monde vaut 15 onces d’argent. Il y a des pays bimétalistes
et des pays monométalistes.
1ère règle : ne jamais exporter de matière première.
2e règle : ne jamais importé des produits finis. On pénalise la production nationale, par contre on exporte le
produit fini on importe les matières premières que l’on ne possède pas.
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