Sophie EDOUARD, Dorian PLUMELLE.
CONF DE BACTERIO : INFECTIONS GASTROINTESTINALES,
ENDOCARDITE ET SEPTICEMIE.
15 FEVRIER 2010
CORRECTION QCM
1) Les hémocultures :
a- doivent être réalisées par paires (1 aérobie et 1 anaérobie)
b- il existe des septicémies à hémocultures négatives (Germes à croissance lente)
c- un traitement ATB doit être mis en place très précocement, avant la réalisation des
hémocultures
d- il existe des systèmes automatisés pour détecter la croissance bactérienne
e- doivent être réalisées si possible lors du pic fébrile
2) Concernant les toxi-infections alimentaires staphylococciques :
a- les signes cliniques surviennent 18 à 24 heures après l'ingestion des aliments
incriminés (1 à 6 heures)
b - c'est l'ingestion d'une toxine thermostable, préformée dans l'aliment, qui est la
cause de la pathologie observée
c sont le plus souvent associés à des produits laitiers (fromage, lait, crème glacée)
d - les malades peuvent présenter des vomissements
e - les malades présentent une fièvre "en plateau" (peu ou non fébrile)
3) Une endocardite :
a- est le plus souvent à Staphylocoques sur valves natives (prothétique)
b- est le plus souvent à Streptocoques sur valves natives
c- une échographie transœsophagienne est nécessaire au diagnostic
d- l’existence d’une cardiopathie sous jacente est un facteur de risque
e- l’apparition d’un souffle cardiaque est un signe révélateur fréquent
4) Les entérobactéries :
a- fermentent le glucose
b- sont oxydase positive (elles sont dépourvues d’oxydase, pyo est oxydase +)
c - réduisent les nitrates en nitrites
d - Antigènes O = Ag de paroi toujours présents
e - sont anaérobies (aéro-anaérobies facultatives)
5) Test(s) ou caractère(s) utile(s) à l'identification d'une Shigella :
a - caractères généraux d'une entérobactérie
b - sérotypage mettant en évidence les antigènes O et H (pas d’Ag H car immobile
or Ag H = Ag flagellaire)
c - profil de caractères biochimiques et enzymatiques
d - résistance naturelle aux céphalosporines
e- est toujours immobiles
6) Pour le traitement des endocardites :
a- le traitement doit être bactéricide
b- la voie orale est à privilégier (IV)
c- dure 4 à 6 semaines
d- une intervention chirurgicale est systématique
7) Quelles sont les bactéries à rechercher dans une coproculture :
a Salmonella.sp
b Shigella.sp
c - Entérocoque
d - Helicobacter pylori
e- Clostridium difficile
8) Quelles sont les bactéries entérotoxinogènes ?
a- EPEC
b- S. aureus
c- Shigella Sonnei (syndrome dysentérique)
d- Salmonella typhimurium
e- ETEC
9) La flore intestinale d’un adulte :
a- 50% des bactéries sont anaérobies (> 90% sont anaérobies)
b- renferme plus de 400 espèces
c- les entérobactéries représentent 5 à 10% de cette flore
d- lactobacillus est l’espèce prédominante
10) les TIAC :
a- la recherche de la bactérie ou de toxines se fait dans les selles
b- la recherche de la bactérie ou de toxines se fait principalement dans les aliments,
c- voir dans les vomissements ou l'aspiration gastrique
d- sont à déclaration obligatoire
e- Salmonella non typhi est la 1ère étiologie de TIAC.
11) la coproculture :
a- nécessite l’utilisation de milieu sélectif
b- recherche de virus par microscopie électronique
c- présence de polynucléaires en cas de syndrome cholériforme (dans syndrome
dysentérique)
d- il existe des méthodes de diagnostic rapide par agglutination de particules latex
pour les rotavirus
e- la recherche de salmonelles nécessite un enrichissement préalable dans un bouillon
de sélénites
12) Lors de coproculture, on ensemence :
a- une gélose Hektoen
b- un milieu Yersinia et campylobacter
c- un milieu de chapman pour les enfants > 2 ans (enfant < 2 ans)
d- BCP si selles hémorragiques pour rechercher E.coli O157
e- BCP chez les enfants < 2 ans pour la recherche de EPEC
13) Quel sont les germes à rechercher dans un contexte de diarrhées post ATB
a- S.aureus
b- C.difficile
c- P.aeruginosa
d- E.coli
e- Shigella sonnei
14) E.coli :
a- EIEC est souvent contracté lors d’ingestion de viande hachée (EHEC O157H7)
b- EHEC sérotype O157H7 est responsable du syndrome hémolytique et urémique
c- ETEC sont la cause principale de tourista (sécretion d’une entérotoxine LT et ST
d- l’entérotoxine ST inhibe l’activité guanylate cyclase des entérocytes provoquant
une fuite hydrique importante (stimule)
e- l’entérotoxine LT inhibe l’activité adenyl cyclase des entérocytes provoquant une
fuite hydrique importante (stimule,AMP cyclique des entérocytes → fuite d'eau,
chlorures, sodium, potassium, bicarbonates))
15) Les diarrhées virales :
a- adénovirus est l’étiologie la plus fréquente (rotavirus)
b- le CMV est responsable de colite chez le VIH
c- le rotavirus est plus fréquent chez les adultes (cause la plus fréquente de gastro-
entérites chez les enfants de 3 mois à 3 ans)
d- nécessite un traitement par anti-virale (tmt symptomatique)
e- adénovirus à un tropisme à la fois respiratoire et digestif
16) C.difficile :
a- est responsable de diarrhées nosocomiales
b- survient après une antibiothérapie à large spectre
c- secrète une entérotoxine qui va exercer un effet inflammatoire sur la muqueuse
digestive (toxine A)
d- secrète une cytotoxine (toxine B → altération de la muqueuse intestinale)
e- est responsable de colites pseudo-membraneuses
17) Quelles sont les affirmations fausses :
a- le traitement d’une septicémie doit être bactéricide
b- un traitement bactériostatique suffit dans les infections peu sévères
c- le traitement d’une méningite doit être bactéricide
d- un traitement bactériostatique à un effet létal sur la bactérie en cause
e- un traitement bactériostatique doit être privilégié chez les immunodéprimés
18) Syndrome septicémique :
a- la porte d’entrée peut être digestive (entérobactéries)
b- l’endocardite infectieuse peut être un foyer septique
c- les soins dentaires peuvent être un point de départ d’endocardite
d- la fièvre est toujours présente et continue
e- le diagnostic biologique repose sur une ponction lombaire. (Hémoculture)
19) Parmi les facteurs étiologiques suivants, quels sont les deux qui apparaissent
actuellement les plus importants en ce qui concerne l'ulcère gastrique ?
a- L'hérédité.
b- Le tabac.
c- Le stress.
d- La prise d'AINS ou d'aspirine.
e- Infestation par Helicobacter pylori.
20) Helicobacter pylori est un germe :
a- Spiralé antérieurement appelé Campylobacter pylori. (BGN spiralé.)
b- N'est jamais retrouvé chez le sujet sain. (Localisation épithéliale, antrale : - 40%
des sujets sains - 90% des ulcères duodénaux - 70% des ulcères gastriques)
c- Entraîne des lésions de gastrite uniquement par des mécanismes immunitaires.
d- Est principalement retrouvé au cours de l'ulcère duodénal dans la muqueuse
fundique. (Non invasif => cytotoxique)
e- Provoque les lésions responsables de l'ulcère en zone de métaplasie gastrique
bulbaire. (Associé aux gastrites antrales et métaplasies gastriques bulbaires)
21) Lors du traitement d'un ulcère duodénal :
a- L'éradication de l'Helicobacter pylori peut être entreprise dans tous les cas. (Pas si
H. pylori est absent)
b- L'éradication de l'Helicobacter pylori comporte une bithérapie. (Trithérapie)
c- - L'éradication de l'Helicobacter pylori comporte une trithérapie pendant 15
jours suivie d'un traitement antisécrétoire les 21 jours suivants. (trithérapie
pendant 7 jours = IPP (double dose) + Amoxycilline + Clarithromycine ou
Métronidazole puis poursuite des IPP (dose normale) pendant 3 semaines si
ulcère duodénal, pendant 5 semaines si ulcère gastrique.)
D. Le contrôle de l'éradication d'H.p. doit toujours être effectué à la fin du
traitement par endoscopie.
E. Après éradication d'H.p. on maintient un traitement d'entretien pendant un an.
22) Les médicaments antibactériens utilisés en France dans le traitement de la maladie
ulcéreuse duodénale sont :
a- Le bismuth colloïdal.
b- L'amoxicilline.
c- Le métronidazole.
d- La clarithromycine.
e. La vancomycine.
23) Le diagnostic d'infection à Helicobacter pylori peut être fait par :
a- La sérologie
b-. La coproculture
c- Le test rapide à l'uréase
d- Un test respiratoire
e- L'histologie des biopsies antrales
24) Diarrhée sanglante : les étiologies possibles sont :
a- rotavirus
b- cholera
c- shighellose
d- E coli
e- Ankylostomiase
f- Amibiase
g- Cryptosporidiose
h- Schistosomiase
25) Le traitement d’urgence d’un choc septique comporte les mesures suivantes
a- correction de l’hypovolémie par fluides IV et dérivés de dopamine
b- antibiotiques par exemple amoxycilline et gentamycine.
c- correction de l’acidose et administration d’insuline
d- éradication de la porte d’entrée du germe.
e - utilisation d’anticorps monoclonaux anti-endotoxines
26) Les toxi-infections alimentaires :
a- Comportent au moins 2 cas similaires de troubles digestifs rapportés à une
même origine alimentaire.
b- Sont généralement dues à des toxines préformées dans les aliments
contaminés.
c- Sont toujours dues à des germes invasifs.
d- Ont une période d'incubation courte (quelques jours).
e- Ont une évolution généralement sévère.
27) La diarrhée du voyageur (tourista) :
a- Est le plus souvent due à un germe invasif.
b- A pour agent infectieux principal l'ETEC.
c- Survient classiquement durant les premiers jours après l'arrivée en zone
d'endémie.
d- Doit faire rechercher en cas de forme sévère une amibiase.
e- Peut être à l'origine d'une poussée évolutive d'une maladie inflammatoire
chronique de l'intestin.
28) Au cours des diarrhées aiguës, les causes infectieuses :
a- Sont les plus fréquentes.
b- Sont dans une grande proportion identifiées bactériologiquement.
c- Sont principalement d'origine virale chez l'enfant.
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