- Troubles digestifs (diarrhées, vomissements…)
- Eruption cutanée, somnolence, crampes
- Hyperkaliémie :
o Favorisée par une insuffisance rénale (IR) (défaut d’élimination) ou par des
associations (avec IEC, ARA2, ou supplémentation potassique)
o Risque de troubles du rythme (faire un ECG si suspicion d’hyperkaliémie)
Signes cliniques et kaliémie à surveiller de près
Eplérénone: mieux toléré: pas de troubles endocriniens.
- Hyperkaliémie
- Étourdissement, hypotension
- Troubles digestifs
- Éruption cutanée
- Anomalies de la fonction rénale
VII – Contre-indications
- IR sévère ou aiguë
- Insuffisance hépatique avancée
- Allergie à un composant
- Association à d’autres diurétiques hyperkaliémiants et à des sels de potassium
(supplémentation)
VIII – Etudes cliniques
A – Etude RALES (1999)
Effets de la spironolactone sur les patients souffrant d’IC sévère
Au sujet de la mortalité et de la morbidité, l’étude a montré une différence significative
d’efficacité par rapport au placebo.
Globalement, il y a un peu plus d’EI avec la spironolactone (mais il n’y a pas plus de
patients à arrêter leur traitement). Cependant, il n’y a pas de différence au niveau des
hyperkaliémies sévères.
Conclusion : bonne efficacité et bonne tolérance
B – Etude EPHESUS (2003)
Effets de l’éplérénone (associée à un traitement optimal) chez les patients souffrant d’IC
post-IDM (avec dysfonction ventriculaire gauche et signes cliniques d’IC).
L’éplérénone diminue la mortalité (risque de décès) et la morbidité (risque d’hospitalisation)
de causes cardio-vasculaires.