Les Essentiels 2005, p

publicité
Les Essentiels 2005, p. 279-294.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Nausées et vomissements postopératoires
P. Diemunsch *, F. Zohra Laalou
Service d'anesthésie-réanimation, CHU de Hautepierre, 67000 Strasbourg, France
* e-mail : [email protected]
POINTS ESSENTIELS
· Les nausées et vomissements postopératoires (NVPO) restent une complication trop
fréquente de la période postopératoire, particulièrement mal vécue en chirurgie ambulatoire.
· Les antagonistes du récepteur 5-HT3 sont les médicaments de référence pour la prise en
charge des NVPO [1]. Le palonosétron, de demi-vie de l'ordre de 40 heures, pourrait venir
compléter ce groupe dans un avenir proche.
· Le dropéridol et la dexaméthasone sont deux autres médicaments approuvés pour le
traitement des NVPO.
· Les antagonistes du récepteur de type 1 de la neurokinine (NK1) ont fait la preuve de leur
intérêt pour la prise en charge des NV chimio-induits (NVCI) et sont en cours de validation
dans les NVPO.
· Les AMM qui restreignent l'emploi des antagonistes du récepteur 5-HT3 au traitement des
symptômes constitués et limitent la prévention des NVPO à l'administration de dropéridol au
cours de la PCA à la morphine, ne sont plus en phase avec les pratiques observées.
· En chirurgie de jour, l'anesthésie au propofol contribue largement à la prévention des
NVPO. Dans ce contexte, les formes orales lyophilisées des antiémétiques sont intéressantes
mais sous utilisées et ignorées des recommandations.
· Les risques cardiaques du dropéridol ont fait l'objet de mentions légales fortes, tant en
France qu'aux États-Unis. Cette question est l'objet d'une vive controverse.
· En dépit d'initiatives soutenues par l'industrie, il n'y a pas de consensus clair pour la prise en
charge des NVPO. Une prophylaxie primaire ou secondaire, fondée sur des scores de risque
validés, semble l'orientation la plus satisfaisante. L'association d'un antiémétique et de
dexaméthasone, qui a déjà montré sa supériorité en NVCI, pourrait représenter le meilleur
choix.
· Au-delà des seules prescriptions médicamenteuses, l'approche multimodale des NVPO est
une alternative séduisante, mais ne parvient pas toujours à accroître la satisfaction des
patients.
DÉFINITIONS
La nausée est une expérience subjective désagréable, caractérisée par un malaise général
souvent accompagné de signes parasympathiques et de l'impression de l'imminence d'un
vomissement.
Le vomissement est un réflexe coordonné au niveau du tronc cérébral par un centre du
vomissement situé à proximité du noyau du tractus solitaire. Son bras efférent implique la
musculature abdominale, le diaphragme, l'œsophage et le système respiratoire.
Durant la période postopératoire, de nombreux facteurs, notamment pharmacologiques,
mécaniques, mnésiques, des signaux d'origine optique et vestibulaire, peuvent contribuer à la
survenue de nausées et de vomissements.
INCIDENCE ET FACTEURS DE RISQUE
Les NVPO surviennent pour moitié après la sixième heure postopératoire et peuvent être
ignorés de l'équipe d'anesthésie. On admet qu'un patient sur trois présente des NVPO et que
35 % des patients de chirurgie ambulatoire sont sujets à des NVPO après avoir quitté
l'hôpital [2] ; elles sont une des causes principales de réadmission inopinée après chirurgie
ambulatoire [3].
Les NVPO peuvent durer plusieurs jours et une évaluation à la 24e heure est insuffisante pour
connaître l'incidence du phénomène.
De nombreux patients déclarent les NVPO comme l'événement le plus déplaisant de leur
intervention et seraient prêts à payer de leurs propres deniers pour les éviter [4].
Indépendamment d'un trouble majeur de la qualité de vie, les NVPO peuvent compromettre le
résultat de la chirurgie et prolonger le séjour en SSPI. Des complications graves, comme la
déhiscence de sutures, la rupture de l'œsophage et la pneumopathie d'inhalation, ont été
rapportées mais restent exceptionnelles.
En ce qui concerne le terrain, seraient plus exposés les femmes, les jeunes, les obèses, les
sujets ayant des antécédents de NVPO et de mal des transports. L'anxiété préopératoire et la
douleur postopératoire sont des facteurs favorisants [5], tandis que l'éthylisme et le tabagisme
seraient protecteurs [6], comme pour les nausées et vomissements induits par la
chimiothérapie (NVCI) et ceux de la grossesse [7]. Les données concernant la phase du cycle
menstruel sont contradictoires.
Les interventions particulièrement prédisposantes comprennent la chirurgie gynécologique,
les laparoscopies, les lithotripsies, la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie orthopédique [8].
L'inexpérience de l'opérateur a également été identifiée en tant que facteur favorisant : en
chirurgie ORL, l'incidence rapportée des NVPO a été de 69 % et de 42 % (p < 0,01) selon que
l'acte était pratiqué par un interne ou un spécialiste confirmé [9].
Les médicaments généralement incriminés ne se limitent pas aux produits de l'anesthésie
(notamment morphiniques, halogénés, et étomidate), mais comprennent aussi un certain
nombre de ceux administrés en période périopératoire comme les antibiotiques (notamment
les imidazolés et les macrolides tels l'érythromycine qui possède une activité motilinelike [10]), les alcaloïdes de l'ergot de seigle et les analgésiques morphiniques. En chirurgie
ambulatoire, l'alfentanil provoque moins de NVPO que le fentanyl et le sufentanil [11].
Lorsque le propofol est associé au rémifentanil, on observe moins de NVPO après chirurgie
plastique que lorsque le fentanyl est l'analgésique choisi [12].
Les anesthésies inhalatoires sont plus émétisantes que les anesthésies intraveineuses
totales [13] et notamment pour les NVPO précoces [14]. Cependant, l'association
systématique d'une prophylaxie antiémétique à l'anesthésie au desflurane permet de ramener
l'incidence des NVPO au niveau de celle de l'anesthésie au propofol [15]. Il semble que
l'ajustement précis des concentrations de sévoflurane à l'aide du monitorage de l'index
bispectral permette de réduire significativement l'incidence des NVPO en chirurgie
laparoscopique ambulatoire [16]. En chirurgie pédiatrique (hernie inguinale), la
rachianesthésie avec sédation au propofol n'apporte pas plus de satisfaction aux patients que
l'anesthésie au sévoflurane, en dépit d'un nombre moins important d'épisodes de NVPO et
d'une meilleure analgésie postopératoire [17].
Plusieurs études révèlent une incidence plus élevée de NVPO chez les patients ayant reçu du
N2O [18]. En chirurgie ambulatoire gynécologique cependant, l'éviction du N2O n'abaisse pas
l'incidence des NVPO et n'apporte aucun bénéfice aux patientes (étude prospective, n =
1 490) [19].
La réversion de la curarisation avait également été incriminée. Plusieurs études contrôlées
notamment en chirurgie ambulatoire ont démenti cette impression [20] [21].
Pour ce qui concerne les anesthésies locorégionales, le risque émétique semble moins
important qu'au décours des anesthésies générales. Les facteurs prédisposants spécifiques sont
mal connus. La prémédication, les adjuvants aux anesthésiques locaux, la sédation associée et
la prise en charge de la douleur postopératoire semblent cependant des éléments déterminants.
Pour ce qui concerne plus particulièrement la rachianesthésie et la péridurale, l'adjonction
d'un opioïde augmente le risque émétique s'il s'agit de péthidine, davantage que s'il s'agit de
morphine, tandis que le sur-risque imputable au fentanyl ou au sufentanil apparaît faible.
L'adjonction de clonidine n'expose pas en soi aux NVPO à la condition de ne pas entraîner
d'hypotension. En revanche, l'administration rachidienne de néostigmine s'accompagne quasi
constamment de NVPO, raison parmi d'autres qui a limité cette pratique [22].
Plusieurs scores ont été proposés pour déterminer quels patients étaient particulièrement
exposés, dans le but de rationaliser les indications d'un traitement prophylactique. Le plus
simple est le score de risque d'Apfel, établi dans le contexte de l'anesthésie inhalatoire. Pour
Apfel [23], le type de chirurgie joue un rôle négligeable par rapport aux facteurs individuels,
déterminants, que sont le sexe féminin, le jeune âge (pré-adolescence), le statut de nonfumeur, les antécédents de NVPO ou de mal des transports ; et aux deux facteurs liés à
l'anesthésie que sont : la durée supérieure à une heure et l'anesthésie inhalatoire.
En 1999, paraît le score simplifié qui ne retient plus que quatre facteurs déterminants qui
sont : a) le sexe féminin ; b) le statut de non fumeur ; c) les antécédents de NVPO ou de mal
des transports ; d) l'administration postopératoire de morphiniques. La présence de 0, 1, 2, 3,
ou 4 de ces facteurs est associée à des incidences de NVPO de respectivement : 10 % (0) ;
21 % (1) ; 39 % (2) ; 61 % (3) ; et 79 % (4) (tableau I).
Tableau I. Facteurs de risque de NVPO. Une prophylaxie est préconisée si deux ou plus
des facteurs sont présents. Le type de chirurgie ne fait pas partie des facteurs retenus.
Facteurs de risque de NVPO après anesthésie inhalatoire ; score simplifié d'Apfel
Sexe féminin
Non-fumeur
Antécédents de NVPO ou de mal des transports
Morphiniques postopératoires
Le score simplifié d'Apfel a le mérite d'exister mais ne prend pas en compte des facteurs qui
semblent importants comme le type d'hypnotique (par exemple étomidate vs propofol), les
médicaments associés, la mobilisation postopératoire, le terrain éthylique et l'ensemble des
données spécifiques à telle ou telle unité de soins (cf. supra). C'est pourquoi il a été très
critiqué. En particulier Thomas et al. [24] soulignent la difficulté de classer les tabagiques
sevrés et les patients qui n'ont jamais été opérés. Pour ces auteurs, l'hypothèse nulle à tester
est : « il n'y a pas de différence d'incidence de NVPO entre une population traitée par des
antiémétiques sur la base du score d'Apfel et une population ou la prescription est faite au
hasard ». Cette étude reste à réaliser.
Par ailleurs, les facteurs de risque de nausées ne sont pas identiques aux facteurs de risque de
vomissements. Il a été montré en 2003, sur une série de 671 patients, que les facteurs
prédictifs de nausées et de vomissements sont le sexe féminin, le statut de non-fumeur et
l'anesthésie générale (versus locorégionale), tandis que les facteurs prédictifs de nausées
postopératoires (sans vomissements) sont le terrain migraineux et le type de chirurgie
(gynécologique, abdominale, neurologique, ophtalmologique, maxillofaciale) [25].
Une approche séduisante de la prédiction du risque émétique est possible lorsque l'on dispose
d'un système de recueil informatisé des données anesthésiologiques. Il devient alors possible
d'identifier les facteurs prédisposants locaux, spécifiques de l'hôpital et de l'équipe, de leur
attribuer une valeur prédictive et de calculer pour chaque patient la probabilité de survenue de
NVPO avec correction Bayesienne constante [26].
Indépendamment de la prophylaxie, la stratégie thérapeutique pourrait être améliorée par
l'optimisation du traitement curatif des NVPO au moyen d'associations antiémétiques. La
prescription en première intention d'une telle association serait fondée sur la connaissance des
facteurs de risque de récurrence des épisodes de NVPO après le premier épisode. Il s'agit
d'une véritable prophylaxie secondaire dont les bénéfices humains sont évidents et les
avantages pécuniaires certains si le prix des mesures associées est inférieur à celui de la prise
en charge d'un nouvel épisode. Indépendamment du premier traitement mis en œuvre, les
facteurs prédictifs de la récurrence des NVPO sont le sexe féminin, les antécédents de NVPO,
l'analgésie postopératoire à la morphine et la prémédication sans hydroxyzine [27]. En cas de
récidive de NVPO, il semble préférable de recourir à une classe pharmacologique différente
de celle utilisée initialement. Cette donnée, récemment vérifiée, confirme l'intérêt d'une
association de deux classes d'emblée, pour la prophylaxie secondaire en présence de facteurs
avérés de risque de récurrence [28].
L'association sétron + dexaméthasone ou dropéridol semble particulièrement intéressante
(taux de réponse complète à 24 heures : 94 % pour l'association granisétron 40 mg/kg +
dropéridol 20 g/kg en chirurgie ORL et 98 % pour l'association granisétron 40 mg/kg +
dexaméthasone 150 mg/kg en chirurgie pédiatrique [29]).
PRINCIPAUX TRAITEMENTS
Antagonistes du récepteur de type 3 à la sérotonine (5-HT3)
L'ondansétron (Zophren®), le dolasétron (Anzemet®) dont l'effet est dû au métabolite
principal, l'hydrodolasétron, le granisétron (Kytril®) (dérivé du métoclopramide) et le
tropisétron (Navoban®) sont les principaux représentants de cette classe. Plus récemment, le
palonosétron a été développé pour agir contre les symptômes émétiques tardifs de la
chimiothérapie anticancéreuse. Sa demi-vie est de l'ordre de 40 à 128 heures contre moins de
8 heures pour les autres sétrons [30]. Nous ne disposons pas à ce jour de données sur le
palonosétron dans le contexte des PONV.
L'ensemble des travaux réunis concernant l'ondansétron, les données comparatives par rapport
aux antiémétiques classiques ainsi que l'enregistrement de ce médicament pour l'indication
NVPO dans de très nombreux pays en ont fait la référence actuelle. Les études comparant les
antagonistes des récepteurs 5-HT3 entre eux pour l'indication NVPO sont peu nombreuses et
concluent généralement à l'équivalence des molécules.
Du fait de leur absence d'action sur les récepteurs histaminique, dopaminergique et
cholinergique, ces médicaments puissants sont dépourvus des effets sédatifs, dysphoriques et
cardiovasculaires des butyrophénones (comme le dropéridol), des phénothiazines et des
anticholinergiques et n'entraînent pas les manifestations extrapyramidales observées avec les
fortes doses de benzamides (comme le métoclopramide). Des manifestations dystoniques ont
été rapportées après administration d'ondansétron sans que la relation de cause à effet ne soit
certaine [31]. Les antagonistes du récepteur 5HT3 sont également susceptibles de provoquer
une ischémie myocardique aiguë mais cet effet secondaire reste très exceptionnel et sa
pathogénie est mal expliquée [32].
En ce qui concerne l'ondansétron, de nombreuses études permettent de conclure que la dose
appropriée en prévention comme en traitement des NVPO est de 4 mg par voie intraveineuse.
La prévention orale demande 4 à 16 mg. En chirurgie infantile, la dose prophylactique est de
50 g/kg [33] et la dose thérapeutique de 100 g/kg, sans dépasser 4 mg [34].
Pour le dolasétron [35], la dose recommandée est de 12,5 mg par voie intraveineuse, tant pour
prévenir que pour traiter les NVPO [36] [37]. La prophylaxie des NVPO par le granisétron
intraveineux est efficace pour des doses de 1 mg [38], 20 g/kg [39], 40 g/kg chez
l'adulte [40] et l'enfant [41]. Trois milligrammes (environ 60 g/kg) sont plus efficaces que
1,25 mg de dropéridol pour prévenir les NVPO après cholécystectomie laparoscopique [42].
La dose optimale pour l'indication NVPO demande à être mieux précisée. Il en va de même
pour le tropisétron qui s'est avéré efficace en prévention à la dose de 5 mg par voie
intraveineuse [43] [44] tandis que d'autres travaux ont montré que 2 mg pourraient représenter
la dose idéale dans cette indication [45].
Il a été montré que des taux de réponse équivalents sont obtenus avec des doses moindres
lorsque l'antiémétique est injecté juste avant le réveil anesthésique. Ainsi, 12,5 mg de
dolasétron injectés en fin d'anesthésie, procurent un bénéfice comparable à 50 mg du même
produit administrés avant l'induction [46] [47]. Dans le même ordre d'idée, en chirurgie ORL
ambulatoire, le recours à un médicament de secours était moins souvent nécessaire lorsque 4
mg d'ondansétron sont administrés en fin d'anesthésie plutôt qu'avant l'induction [48]. Ce type
d'avantage n'est pas retrouvé constamment [49] [50].
Dropéridol
Le dropéridol est antiémétique par le biais de son effet antagoniste sur le récepteur
dopaminergique D2. Ses limites proviennent de ses effets secondaires qui sont représentés par
la sédation, l'akathisie tandis que les troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes) ne
seraient finalement pas retenus aux posologies antiémétiques : 0,625 mg à 1,25 mg.
Une comparaison entre 4 mg d'ondansétron, 0,625 mg ou 1,25 mg de dropéridol et un placebo
administrés en début d'anesthésie conclut à la supériorité des 0,625 mg de dropéridol en
termes d'efficacité et de rapport coût/bénéfice pour la prophylaxie des NVPO [51]. Les
femmes représentent plus de 87 % du recrutement de cette étude. Or il a été montré que le
dropéridol n'est pas efficace dans cette indication chez les hommes (cf. infra). Par ailleurs,
une enquête prospective a montré que 0,5 mg de dropéridol ne provoque pas moins d'akathisie
que 1 mg [52].
Chez l'enfant la posologie prophylactique est de l'ordre de 75 g/kg [53]. Elle reste moins
efficace que 4 mg d'ondansétron et a pu donner, dans certaines évaluations, des résultats non
différents du placebo [54].
Pour le traitement des NVPO établis, 1,25 mg de dropéridol ont une activité comparable à
celle de 8 mg d'ondansétron mais parmi les patients traités par le dropéridol, seuls 85 %
choisiraient à nouveau le même antiémétique contre 93 % de ceux traités par
l'ondansétron [55]. Plus récemment, on a montré que 0,625 mg de dropéridol sont aussi actifs
que 4 mg d'ondansétron [56].
La suppression annoncée du dropéridol pour fin mars 2001 avait suscité l'opposition d'une
partie du corps médical [57] et le médicament a finalement été maintenu pour ses formes
injectables et plus particulièrement dans l'indication « traitement des NVPO et prévention des
NVPO associés à la PCA à la morphine ». Les mentions légales françaises très strictes et les
appels à la vigilance réitérés de la part de la Food and Drug Administration (FDA) américaine
(black box) contrastent fortement avec l'impression de sûreté que semblent éprouver de
nombreux praticiens [58]. Cette perception est corroborée par une étude récente ayant analysé
la banque des données sur laquelle la FDA a fondé sa mise en garde. Aucune relation de cause
à effet entre l'administration de dropéridol et la survenue de troubles cardiaques graves n'a pu
être mise en évidence de manière certaine par les auteurs [59]. Il faut cependant rappeler que
l'utilisation de ce médicament comporte le risque potentiel de survenue d'akathisie, même
pour de faibles doses.
Dexaméthasone
En chirurgie laparoscopique de jour, 5 mg de dexaméthasone permettent de prévenir les
NVPO plus efficacement que le placebo ou 10 mg de métoclopramide [60]. La
dexaméthasone (8 mg) possède un effet prophylactique du même ordre que l'ondansétron et
l'association des deux médicaments est significativement plus puissante que chacun d'entre
eux [61]. Il potentialise également l'effet du granisétron (96 % de réponses complètes à 24
heures comparées à 80 % pour le granisétron seul) mais pas celui du dropéridol ni du
métoclopramide [62]. Une méta-analyse de 2000 indique que la combinaison d'un sétron et de
dexaméthasone (8-10 mg) représente la prophylaxie la plus efficace des NVPO [63]. Il semble
préférable d'administrer le médicament en début d'anesthésie [64].
Benzamides
Elles sont représentées principalement par le métoclopramide (10 à 20 mg). Une méta-analyse
conclut à l'inefficacité de ce médicament dans la prise en charge des NVPO [65]. Une
escalade des posologies expose à la survenue des effets secondaires extrapyramidaux de ce
médicament.
Propofol
Les anesthésies intraveineuses au propofol s'accompagnent d'une incidence moins forte de
NVPO (méta-analyse portant sur 84 études contrôlées et 6 069 patients). L'avantage est
cliniquement significatif pour la prévention des NVPO précoces et lorsque le propofol est
utilisé pour l'entretien de l'anesthésie. Dans ces conditions, sur cinq patients indemnes de
NVPO, un eut souffert de ces symptômes si l'anesthésie avait été réalisée différemment [66].
Une anesthésie induite et entretenue par le propofol offre la même protection contre les
NVPO que l'administration prophylactique d'ondansétron lorsque l'entretien est assuré par de
l'isoflurane [67]. La simple induction au propofol permet de réduire de 18 % le taux des
NVPO par rapport à une induction au thiopental [68].
Pour réduire de 50 % les scores de nausée, la concentration plasmatique médiane de propofol
doit atteindre 343 ng/ml et celle du 90e percentile, 592 ng/ml [69]. Cela correspond à un
rythme de perfusion utile de l'ordre de 1,2 à 1,5 mg/kg/h selon le modèle pharmacocinétique
du Diprifusor™. Des doses trop faibles ont pu expliquer l'apparente inefficacité du propofol
dans certaines études.
Le propofol a également été proposé pour le traitement de NVPO établis. Comme pour la
prophylaxie, des échecs sont probablement le fait d'un sous-dosage thérapeutique. Gan et al.
[70] ont montré que l'administration autocontrôlée (bolus de 20 mg, intervalle inter doses de 5
minutes) permet de traiter efficacement les NVPO. La limite d'un tel traitement est qu'il ne se
conçoit pas actuellement en dehors de la SSPI. Il permet cependant de la quitter plus vite
(131± 35 min vs 191 ± 92 min).
Le mécanisme de l'effet antiémétique du propofol n'est pas établi.
Antagonistes du récepteur de type 1 à la neurokinine (NK1)
L'intérêt théorique des antagonistes NK1 est de concerner une étape distale commune du
mécanisme émétique. L'aprépitan (Emend®) est en cours d'évaluation en anesthésie. Il semble
aussi intéressant pour traiter les NVPO que les NV de la chimiothérapie, chez l'adulte comme
chez l'enfant [71]. Ce médicament ne s'administre pas isolément mais en association avec un
sétron ou de la dexaméthasone et les études en cours concernent la prophylaxie et non le
traitement curatif des NVPO.
Autres
Oxygène
Une FIO2 de 80 % durant l'intervention et maintenue deux heures en SSPI permet de réduire
l'incidence des NVPO de moitié au décours de colectomies [72]. Ce résultat est attribué à une
meilleure oxygénation intestinale associée à une moindre libération de sérotonine. Le fait de
donner moins de N2O n'est pas en cause, les patients étant ventilés dans les deux groupes par
un mélange O2-N2, sans N2O. Lorsque l'hyperoxygénation est limitée à la durée de l'opération,
sans être prolongée en SSPI, l'incidence des NVPO est de l'ordre de celle observée après
prophylaxie par 8 mg d'ondansétron [73]. Il semble que l'hyperoxygénation représente une
mesure prophylactique aussi efficace, plus sûre, et moins chère que l'administration de
médicaments.
Vagolytiques, sympathicomimétiques, anti-histaminiques
La place actuelle de l'atropine est minime dans la prévention et le traitement des NVPO, à la
fois pour son efficacité insuffisante et ses effets secondaires potentiels. La seule exception
demeure l'anesthésie pédiatrique au cours de laquelle l'atropine reste fréquemment préconisée.
La scopolamine transcutanée est également inefficace pour la prévention des NVPO [74] alors
qu'elle est très largement utilisée pour le mal des transports. Elle présente les inconvénients de
classe des parasympathicolytiques. Une étude de petit effectif (27 sujets traités) rapporte un
bénéfice pour l'hyoscine transcutanée dans la chirurgie de l'oreille moyenne sous anesthésie
locale [75].
L'éphédrine (0,5 mg/kg IM) a montré un effet antiémétique prophylactique équivalent à celui
du dropéridol (0,04 mg/kg IM) avec l'avantage de ne pas entraîner de sédation [76]. Le
potentiel hypertenseur de ce sympathicomimétique indirect, quoique non retrouvé dans l'étude
en question, représente un problème important. Par ailleurs, cet effet antiémétique n'est pas
retrouvé dans la population pédiatrique, même pour des posologies allant jusqu'à 1 mg/kg
IM [77].
La cyclizine 50 mg est aussi efficace que l'ondansétron 4 mg dans la prévention des NVPO
après laparoscopie gynécologique ambulatoire [78] [79].
Plusieurs « petits moyens » ont été rapportés mais leur intérêt demeure incertain. Ils partagent
cependant l'avantage d'un coût réduit et de l'absence d'effets secondaires majeurs.
Suggestion
Malgré quelques résultats encourageants [80], la suggestion peropératoire ne semble pas
efficace pour diminuer l'incidence des NVPO [81] [82]. L'hypnose a été efficace pour des
NVPO tardifs, dans la genèse desquels les facteurs psychologiques sont importants [83], mais
sa mise en œuvre reste mal codifiée en dépit de l'intérêt récent pour cette technique en
anesthésie.
Gingembre
Les données publiées sont contradictoires et ne permettent pas de recommandation claire.
Stimulation des points P6 et K-K9
La stimulation du point P6 (Nei Guan) par acupuncture, électro-acupuncture stimulation
électrique transcutanée, infiltration ou acupressure a pu donner des résultats intéressants pour
la prévention des NVPO [84] [85] [86] [87] [88]. Une étude portant sur 221
cholécystectomies ambulatoires montre que l'utilisation de la stimulation de P6 par le
ReliefBand® durant neuf heures permet de réduire l'incidence et la sévérité des nausées mais
reste sans effet sur les vomissements [89]. Pareillement, l'acupressure serait susceptible de
diminuer les NV observés lors de césariennes sous rachianesthésie [90]. Une étude récente
bien contrôlée porte sur 187 enfants de 7 à 16 ans subissant une chirurgie de jour, et montre
dans ce contexte que l'injection bilatérale de 0,2 ml de dextrose à 50 % au niveau de P6
procure la même efficacité antiémétique prophylactique que 10 g/kg de dropéridol
intraveineux [91].
La stimulation de la deuxième phalange du IVe doigt par grain d'acupressure coréenne (30
min avant la chirurgie à 24 h après) a montré son intérêt dans la prévention des NVPO en
chirurgie infantile [92] et chez l'adulte [93]. Ces données restent actuellement insuffisantes.
Le cannabis et les agonistes du récepteur CB1 ont une activité antiémétique certaine. Leur
place établie dans l'emesis de la chimiothérapie reste à préciser dans le contexte des
NVPO [94].
CONDUITE PRATIQUE DU TRAITEMENT DES NAUSÉES
ET VOMISSEMENTS POSTOPÉRATOIRES
Formes galéniques
Pour le traitement des NVPO, l'injection intraveineuse est la voie la plus évidente, compte
tenu de la nature des symptômes et de la disponibilité d'une voie veineuse. Les formes orales
sont plus faciles à mettre en œuvre et en général moins chères. Elles sont particulièrement
utiles dans le contexte ambulatoire, pour les prescriptions de secours, une fois le patient hors
de l'hôpital. Pour la prophylaxie des NVPO elles sont administrées avec la prémédication.
La forme orale lyophilisée de l'ondansétron a comme avantage un délitement oral quasi
immédiat. L'efficacité, la cinétique et la tolérance sont identiques à celles de la forme orale.
La même présentation existe pour la métopimazine (Vogalène® lyoc 7,5 mg). Aucun travail
réalisé dans le contexte postopératoire n'est disponible actuellement mais ce médicament
pourrait y trouver une place intéressante, dans le respect des contre indications liées à ses
propriétés parasympatholytiques. Il existe encore des suppositoires d'ondansétron et de
métopimazine (Vogalène® suppos) validés dans d'autres types de nausées et vomissements.
Les formes transdermiques concernent surtout les anticholinergiques (Scopoderm®).
Prophylaxie ou traitement des NVPO établis ?
Compte tenu de l'imprécision de la définition du groupe à haut risque de présenter des NVPO
et du coût des antagonistes du récepteur 5-TH3 au début de leur commercialisation, il a
semblé logique à l'Agence du médicament de ne retenir que l'indication « traitement des
symptômes établis » et non l'indication « prophylaxie ». Des situations particulières, comme
par exemple la cholécystectomie laparoscopique en chirurgie de jour, des antécédents de
NVPO majeurs ou encore lorsque les NVPO, peuvent avoir des conséquences dramatiques
(chirurgie ophtalmologique sur œil unique), représentent cependant des indications d'une
prévention qu'il n'est pas fondé de généraliser.
Il existe une préoccupation croissante de qualité et de prophylaxie de la part des patients et de
la part des soignants bien informés. Les NVPO sont cités parmi les trois événements les
plus désagréables du réveil postanesthésique avec la sensation de froid et les douleurs
après intubation [95]. Leslie rapporte que 99 % des infirmières de SSPI demanderaient pour
elles-mêmes une prophylaxie par ondansétron [96].
Dans le contexte particulier des États-Unis, la prophylaxie systématique par ondansétron est
plus rentable que le traitement curatif, si l'incidence des NVPO dépasse 33 % mais le bénéfice
clinique est négligeable par rapport au résultat du traitement curatif en chirurgie ambulatoire.
La prophylaxie multimodale a des résultats objectifs supérieurs à ceux de la prophylaxie par
un seul antiémétique mais cela ne change rien à la satisfaction des patients.
Pour fonder une stratégie antiémétique adaptée, une étape indispensable est l'évaluation locale
de l'incidence et de la gravité des NVPO, puisque ces paramètres sont très multifactoriels et
que les données publiées ne peuvent simplement être extrapolées à l'ensemble des unités de
chirurgie.
Associations antiémétiques
Les questions qui demeurent dans ce domaine concernent notamment les doses optimales, les
moments d'administration (simultanés ou séquentiels), les protocoles de traitement des NVPO
établis et les associations fondées sur les antagonistes NK1.
En 2004 ont été publiés les résultats d'une étude visant à établir sur 24 heures, les bénéfices de
six actions antiémétiques prophylactiques mises en œuvre soit isolément soit selon leurs
diverses combinaisons (26 = 64 groupes ; 5 199 patients) [97]. Dans le groupe étudié, en
absence de toute intervention, le risque émétique est de 59 % et il passe à 17 % lorsque les six
mesures sont toutes associées. Pour chaque mesure prise isolément, le bénéfice, exprimé en
réduction du risque relatif de NVPO, est :
- ondansétron 4 mg : 26 % ;
- dexaméthasone 4 mg : 26 % ;
- dropéridol 1,25 mg : 26 % ;
- entretien au propofol vs agent halogéné : 19 % ;
- éviction du N2O : 12 % ;
- rémifentanil vs fentanyl : 0.
L'analyse multivariée montre qu'il n'y a pas d'interaction entre les différentes mesures et que
le bénéfice d'une association est le produit des réductions du risque relatif de chaque mesure.
Une autre donnée issue de l'analyse des résultats de cet important travail est que le dropéridol
n'est efficace que chez les femmes et non chez les hommes. Cette information demande à être
corroborée par d'autres travaux ; elle serait de nature à remettre l'intérêt de ce médicament en
question seulement si elle devait se confirmer (cf. supra).
NVPO et analgésie postopératoire
Toute forme d'analgésie morphinique, et notamment l'analgésie contrôlée par le patient (PCA)
peut provoquer d'importants NVPO. Ces NVPO exacerbés à chaque auto-administration de
morphine ont fait désigner parfois la PCA sous le terme d'« émésis contrôlé par le patient »
(PCE) [98]. Les patients ne devraient plus avoir à choisir entre douleur et nausées [99].
Le dropéridol est efficace pour la prévention des NVPO associés à la PCA à la morphine.
Cependant, la sédation induite par ce médicament impose une administration codifiée, fondée
sur les données d'études cliniques. Ainsi, 1,25 mg de dropéridol injectés avant le début de la
PCA ou bien 0,16 mg amenés par chaque bolus de 1 mg de morphine permettent une
diminution significative des NVPO. L'association de ces deux administrations n'apporte pas
de bénéfice mais provoque une sédation importante [100]. La même posologie de dropéridol
(0,16 mg par mg de morphine, soit 10 mg de dropéridol dans une poche de 60 mg de
morphine) est jugée inadéquate dans une autre étude parce que les patientes sont plus souvent
confuses et finalement moins souvent satisfaites qu'avec de la morphine pure [101]. Plusieurs
équipes ont suggéré qu'ajouter 0,05 mg de dropéridol par mg de morphine (2,5 mg pour 50
mg de morphine), après une dose de charge de 20 g/kg ou de 1,25 mg pouvait représenter
une solution intéressante [102] [103]. Une équipe canadienne a établi que la protection
conférée par 1 mg de dropéridol injecté avant l'induction de l'anesthésie est potentialisée par
0,04 mg de dropéridol par mg de morphine en PCA tandis que 0,02 mg par mg de morphine
ne sont pas suffisants. La sédation est notable mais pas réellement gênante dans cette
population hospitalisée [104]. Il a été montré ensuite que l'association d'ondansétron (4 mg de
charge plus 0,13 mg par mg de morphine) et de dropéridol donnait de meilleurs résultats que
l'amélioration observée dans les protocoles au dropéridol seul [105].
Les mélanges réalisés dans les poches de PCA ne sont pas toujours compatibles. La
combinaison dropéridol-morphine est tout à fait stable mais l'adjonction d'une petite quantité
d'héparine (1 000 U) au dropéridol non dilué peut entraîner une précipitation [106]. On ne sait
pas encore si, comme en prophylaxie générale, le dropéridol associé aux PCA n'est efficace
que chez la femme.
Les sétrons semblent supérieurs aux autres anti-émétiques dans la prévention des effets
émétisants de la PCA à la morphine, étant à la fois efficaces et dénués d'effets secondaires
propres significatifs. L'incidence des NVPO passe respectivement de 59 à 35 % et à 14 %
pour la morphine seule, la prophylaxie au dropéridol (1,25 mg + 5 mg dans les 60 ml de la
poche), et la prophylaxie à l'ondansétron (4 mg + 8 mg dans la poche). Dans le groupe
dropéridol, la sédation est la plus importante [107] [108]. Les sétrons n'ont pas encore l'AMM
pour cette indication mais les données réunies sur leur efficacité et leur profil très sécuritaire
les placent logiquement au premier plan, quoiqu'ils demeurent parfois ignorés des
recommandations et des consensus en matière d'analgésie postopératoire.
Le métoclopramide (5 mg en fin d'intervention puis 0,5 mg par mg de morphine) est
insuffisant [109] pour régler ce problème. Le patch transdermique d'hyoscine a été étudié
dans la prévention des NVPO associés à la PCA. En chirurgie infantile, il permet de diminuer
de moitié environ l'incidence des symptômes, au prix d'une sédation et d'une sensation de
bouche sèche plus fréquentes. Un épisode d'hallucination réversible au retrait du patch a été
observé [110]. Chez l'adulte, les résultats sont décevants [111] et l'hyoscine ne convient pas
au sujet âgé.
Indépendamment de l'adjonction d'un antiémétique, le recours à une association analgésique
représente une voie importante dans la réduction des NVPO associés à la morphinothérapie
postopératoire. Les AINS (diclofenac suppo, 1 mg/kg) peuvent parfois se substituer
avantageusement à la morphine à la fois en termes d'analgésie et de prévention des NVPO,
notamment en chirurgie ambulatoire du strabisme chez l'enfant [112].
L'effet analgésique du tramadol est pour partie dépendant de l'inhibition de la recapture de la
noradrénaline et de la sérotonine au niveau médullaire. Les sétrons inhibent l'effet antalgique
du tramadol lorsque le taux plasmatique du sétron est élevé (3,5 h après l'injection de 4 mg
d'ondansétron) [113]. Réciproquement, les NVPO induits par le tramadol répondent mal à
l'ondansétron [114]. Les antiémétiques des autres classes comme le dropéridol,
antidopaminergique, ne possèdent pas ces interactions avec le tramadol [115].
CONCLUSION
Les taux de réponse thérapeutique complète avoisinent 60 à 70 % tant en prévention qu'en
traitement curatif des NVPO par les sétrons. Ce résultat reste insuffisant et pourrait être
amélioré par des associations médicamenteuses dans lesquelles les corticoïdes ont fait leurs
preuves et les antagonistes du récepteur NK1 semblent prometteurs. On ne peut extrapoler au
contexte français, les résultats des données pharmaco-économiques obtenues dans d'autres
systèmes de santé car les coûts diffèrent profondément et parce que la chirurgie ambulatoire
est beaucoup plus développée en Amérique du Nord.
Il semble légitime d'envisager une prophylaxie NVPO en fonction des facteurs de risque
identifiés ou lorsque les NVPO constituent un risque particulier pour le patient. La
prophylaxie des NVPO en chirurgie ambulatoire semble consacrée par l'usage en France.
RÉFÉRENCES (NP = niveau de preuve)
1 Diemunsch P, Schaeffer R. Nausées, vomissements et antagonistes du récepteur
sérotoninergique de type 3 en anesthésie. Le praticien en anesthésie-réanimation 1997 ; 1 :
169-75.
2 Carroll NV, Miederhoff P, Cox FM, et al. Postoperative nausea and vomiting after
discharge from outpatient surgery centers. Anesth Analg 1995 ; 80 : 903-9. NP III
3 Gold BS, Kitz DS, Lecky JH, Neuhaus JM. Unanticipated admission to the hospital
following ambulatory surgery. JAMA 1989 ; 262 : 3008-10. NP II
4 Gan TJ, Sloan F Dear G, et al. How much are patients willing to pay to avoid postoperative
nausea and vomiting? Anesth Analg 2001 ; 92 : 393-400. NP III
5 Quinn AC, Brown JH, Wallace PG, et al. Studies in postoperative sequelae. Nausea and
vomiting-still a problem. Anaesthesia 1994 ; 49 : 62-5. NP IV
6 Chimbira W, Sweeney BP. The effect of smoking on postoperative nausea and vomiting.
Anaesthesia 2000 ; 55 : 540-4. NP III
7 Weigel MM, Weigel RM. The association of reproductive history, demographic factors, and
alcohol and tobacco consumption with the risk of developing nausea and vomiting in early
pregnancy. Am J Epidemiol 1988 ; 127 : 562-70. NP IV
8 Gan TJ, Mythen MG, Glass PS. Intraoperative gut hypoperfusion may be a risk factor for
postoperative nausea and vomiting. Br J Anaesth 1997 ; 78 : 476. NP V
9 Honkavaara P, Pyykko I. Surgeon's experience as a factor for emetic sequelae after middle
ear surgery. Acta Anaesthesiol Scand 1998 ; 42 : 1033-7.
10 Asai T. Erythromycin and motilin as gastrointestinal prokinetic agents. Eur J Anaesth
1997 ; 14 : 3-6.
11 Langevin S, Lessard MR, Trepanier CA, et al. Alfentanil causes less postoperative nausea
and vomiting than equipotent doses of fentanyl or sufentanil in outpatients. Anesthesiology
1999 ; 91 : 1666-73. NP II
12 Rama-Maceiras P, Ferreira TA, Molins N, et al. Less postoperative nausea and vomiting
after propofol + remifentanil versus propofol + fentanyl anaesthesia during plastic surgery.
Acta Anaesthesiol Scand 2005 ; 49 : 305-11.
13 Heinke W, Frank T, Meier P, et al. Postoperatives Erbrechen nach Pars-planaVitrektomien. Anaesthesiol Reanim 1996 ; 21 : 47-50.
14 Apfel CC, Kranke P, Katz MH, et al. Volatile anaesthetics may be the main cause of early
but not delayed postoperative vomiting: a randomized controlled trial of factorial design. Br J
Anaesth 2002 ; 88 : 659-68. NP II
15 Tang J, White PF, Wender RH, et al. Fast-track office-based anesthesia: a comparison of
propofol versus desflurane with antiemetic prophylaxis in spontaneously breathing patients.
Anesth Analg 2001 ; 92 : 95-9. NP II
16 Nelskyla KA, Yli-Hankala AM, Puro PH, et al. Sevoflurane titration using bispectral index
decreases postoperative vomiting in phase II recovery after ambulatory surgery. Anesth Analg
2001 ; 93 : 1165-9. NP II
17 Oddby E, Englund S, Lonnqvist PA. Postoperative nausea and vomiting in paediatric
ambulatory surgery: sevoflurane versus spinal anaesthesia with propofol sedation. Paediatr
Anaesth 2001 ; 11 : 337-42. NP II
18 Hartung J. Twenty-four of twenty-seven studies show a greater incidence of emesis
associated with nitrous oxide than with alternative anesthetics. Anesth Analg 1996 ; 83 : 1146.
19 Arellano RJ, Pole ML, Rafuse SE, et al. Omission of nitrous oxide from a propofol-based
anesthetic does not affect the recovery of women undergoing outpatient gynecologic surgery.
Anesthesiology 2000 ; 93 : 332-9. NP II
20 Joshi GP, Garg SA, Hailey A, et al. The effects of antagonizing residual neuromuscular
blockade by neostigmine and glycopyrrolate on nausea and vomiting after ambulatory
surgery. Anesth Analg 1999 ; 89 : 628-31. NP II
21 Fuchs-Buder T, Mencke T. Use of reversal agents in day care procedures (with special
reference to postoperative nausea and vomiting). Eur J Anaesthesiol Suppl 2001 ; 23 : 53-9.
22 Borgeat A, Ekatodramis G, Schenker CA. Postoperative nausea and vomiting in regional
anesthesia: a review. Anesthesiology 2003 ; 98 : 530-47.
23 Apfel CC, Greim CA, Haubitz I, et al. A risk score to predict the probability of
postoperative vomiting in adults. Acta Anaesthesiol Scand 1998 ; 42 : 495-501. NP II
24 Thomas R, Jones NA, Strike P. The value of risks scores for predicting postoperative
nausea and vomiting when used to compare patient group in a randomised controlled trial.
Anaesthesia 2002 ; 57 : 1119-28.
25 Stadler M, Bardiau F, Seidel L, et al. Difference in risk factors for postoperative nausea
and vomiting. Anesthesiology 2003 ; 98 : 46-52.
26 Junger A, Hartmann B, Benson M, et al. The use of an anesthesia information management
system for prediction of antiemetic rescue treatment at the postanesthesia care unit. Anesth
Analg 2001 ; 92 : 1203-9.
27 Diemunsch P, Conseiller C, Clyti N, et al. Predictive factors for recurrent PONV following
single drug treatment. American Society of Anesthesiologists (ASA) Annual Meeting; San
Francisco CA, USA, October 14-18 2000.
28 Habib AS, Gan TJ. The effectiveness of rescue antiemetics after failure of prophylaxis
with ondansetron or droperidol: a preliminary report. J Clin Anesth 2005 ; 17 : 62-5.
29 Fujii Y, Saitoh Y, Tanaka H, et al. Prophylactic therapy with combined granisetron and
dexamethasone for the prevention of post-operative vomiting in children. Eur J Anaesth
1999 ; 16 : 376-9. NP II
30 Hunt TL, Gallagher SC, Cullen MT Jr, et al. Evaluation of safety and pharmacokinetics of
consecutive multiple-day dosing of palonosetron in healthy subjects. J Clin Pharmacol 2005 ;
45 : 589-96.
31 Tolan MM, Fuhrman TM Tsueda K, et al. Perioperative Extrapyramidal Reactions
Associated with Ondansetron. Anesthesiology 1999 ; 90 : 340-1.
32 Bosek V, Hu P, Robinson LA. Acute myocardial ischemia after administration of
ondansetron hydrochloride. Anesthesiology 2000 ; 92 : 885-7. NPV
33 Watcha MF, Bras PJ, Cieslak GD, et al. The dose-response relationship of ondansetron in
preventing postoperative emesis in pediatric patients undergoing ambulatory surgery.
Anesthesiology 1995 ; 82 : 47-52. NDP : I
34 Khalil S, Rodarte A, Weldon BC, et al. Intravenous ondansetron in established
postoperative emesis in children. S3A-381 Study Group. Anesthesiology 1996 ; 85 : 270-6.
NP I
35 Philip BK, Pearman MH, Kovac AL, et al. Dolasetron for the prevention of postoperative
nausea and vomiting following outpatient surgery with general anaesthesia: a randomized,
placebo-controlled study. Eur J Anaesthesiol 2000 ; 17 : 23-32. NP I
36 Zarate E, Watcha MF, White PF, et al. A comparison of the costs and efficacy of
ondansetron versus dolasetron for antiemetic prophylaxis. Anesth Analg 2000 ; 90 : 1352-8.
NP I
37 Kovac AL, Scuderi PE, Boerner TF, et al. Treatment of postoperative nausea and vomiting
with single intravenous doses of dolasetron mesylate: a multicenter trial. Anesth Analg 1997,
85 : 546-52. NP I
38 Wilson AJ, Diemunsch P, Lindeque BG, et al. Single-dose iv granisetron in the prevention
of postoperative nausea and vomiting. Br J Anaesth 1996 ; 76 : 515-8. NP I
39 Mikawa K, Takao Y, Nishina K, et al. The antiemetic efficacy of prophylactic granisetron
in gynecologic surgery. Anesth Analg 1995 ; 80 : 970-4. NP II
40 Fujii Y, Tanaka H, Toyooka H. Optimal anti-emetic dose of granisetron for preventing
postoperative nausea and vomiting. Can J Anaesth 1994 ; 41 : 794-7. NP I
41 Fujii Y, Tanaka H, Toyooka H. Granisetron reduces vomiting after strabismus surgery and
tonsillectomy in children. Can J Anaesth 1996 ; 43 : 35-8.
42 Fujii Y, Tanaka H, Toyooka H. Granisetron reduces the incidence and severity of nausea
and vomiting after laparoscopic cholecystectomy. Can J Anaesth 1997 ; 44 : 396-400. NP I
43 Zomers PJ, Langenberg CJ, de Bruijn KM. Tropisetron for postoperative nausea and
vomiting in patients after gynaecological surgery. Br J Anaesth 1993 ; 71 : 677-80. NP I
44 Alon E, Kocian R, Nett PC, et al. Tropisetron for the prevention of postoperative nausea
and vomiting in women undergoing gynecologic surgery. Anesth Analg 1996 ; 82 : 338-41.
NP I
45 Capouet V, De Pauw C, Vernet B, et al. Single dose iv tropisetron in the prevention of
postoperative nausea and vomiting after gynaecological surgery. Br J Anaesth 1996 ; 76 : 5460. NP I
46 Diemunsch P, d'Hollander A, Paxton L, et al. Intravenous dolasetron mesilate in the
prevention of postoperative nausea and vomiting in females undergoing gynecological
surgery. J Clin Anesth 1977 ; 9 : 365-73. NP I
47 Korttila K, Diemunsch P, Whitmore J, et al. Timing of administration of dolasetron affects
dose necessary to prevent post-operative nausea and vomiting (PONV) (Abstract). Eur J
Anaesth 1997 ; 14 : 83-4.
48 Sun R, Klein KW, White PF. The effect of timing of ondansetron administration in
outpatients undergoing otolaryngologic surgery. Anesth Analg 1997 ; 84 : 331-6. NP : I
49 Ploner F, Kainzwaldner A. Evaluierung der Applikationszeit von Ondansetron. Ein
Prophylaktikum fur postoperative Ubelkeit und Erbrechen : Prospektive, randomisierte
Doppelblindstudie an 120 Patienten. Anaesthesist 1997 ; 46 : 583-7. NP I
50 Chen X, Tang J, White PF, et al. The effect of timing of dolasetron administration on its
efficacy as a prophylactic antiemetic in the ambulatory setting. Anesth Analg 2001 ; 93 : 90611. NP I
51 Hill RP, Lubarsky DA, Phillips-Bute B, et al. Cost-effectiveness of prophylactic antiemetic
therapy with ondansetron, droperidol or placebo. Anesthesiology 2000 ; 92 : 958-7. NP II
52 Foster PN, Stickle BR, Laurence AS. Akathisia following low-dose droperidol for
antiemesis in day-case patients. Anaesthesia 1996 ; 51 ; 491-4. NP I
53 Klockgether-Radke A, Neumann S, Neumann P, et al. Ondansetron, droperidol and their
combination for the prevention of post-operative vomiting in children. Eur J Anaesthesiol
1997 ; 14 : 362-7. NP II
54 Paxton D, Taylor RH, Gallagher TM, et al. Postoperative emesis following otoplasty in
children. Anaesthesia 1995 ; 50 : 1083-5. NP II
55 Heim C, Munzer T, Listyo R. Ondansetron versus Droperidol. Postoperativer
therapeutischer Einsatz bei Nausea und Erbrechen. Vergleich von Wirkung, Nebenwirkungen
und Akzeptanz bei gynakologischen, stationaren Patientinnen. Anaesthesist 1994 ; 43 : 504-9.
NP I
56 Kreisler NS, Spiekermann BF, Ascari CM, et al. Small-dose droperidol effectively reduces
nausea in a general surgical adult patient population. Anesth Analg 2000 ; 91 : 1256-61. NP II
57 Lehot JJ, Ferry S. Et à présent le dropéridol ! Ann Fr Anesth Réanim 2001 ; 499-50.
58 Bailey PL. Be wary of FDA Droperidol warning. ASA Newsl 2002 ; 66 : 42-3.
59 Ashraf S, Habib, Tong J. Gan. Food and Drug Administration Black Box Warning on the
Perioperative use of Droperidol: A Review of the Cases. Anesth Analg 2003 ; 96 : 1377-9.
60 Huang JC, Shieh JP, Tang CS, et al. Low-dose dexamethasone effectively prevents
postoperative nausea and vomiting after ambulatory laparoscopic surgery. Can J Anaesth
2001 ; 48 : 973-7. NP I
61 Lopez-Olaondo L, Carrascosa F, Pueyo FJ, et al. Combination of ondansetron and
dexamethasone in the prophylaxis of postoperative nausea and vomiting. Br J Anaesth 1996 ;
76 : 835-40. NP I
62 Fujii Y, Tanaka H, Toyooka H. The effects of dexamethasone on antiemetics in female
patients undergoing gynecologic surgery. Anesth Analg 1997 ; 85 : 913-7. NP I
63 Henzi I, Walder B, Tramèr MR. Dexamethasone for the prevention of postoperative
nausea and vomiting: a quantitative systematic review. Anesth Analg 2000 ; 90 : 186-94.
64 Wang JJ, Ho ST, Tzeng J, et al. The effect of timing of dexamethasone administration on
its efficacy as a prophylactic antiemetic for postoperative nausea and vomiting. Anesth Analg
2000 ; 91 : 136-9. NP I
65 Henzi I, Walder B, Tramer MR. Metoclopramide in the prevention of postoperative nausea
and vomiting: a quantitative systematic review of randomized, placebo-controlled studies. Br
J Anaesth 1999 ; 83 : 761-71.
66 Tramer M, Moore A, McQuay H. Propofol anaesthesia and postoperative nausea and
vomiting: quantitative systematic review of randomized controlled studies. Br J Anaesth
1997 ; 78 : 247-55.
67 Gan TJ, Ginsberg B, Grant AP, et al. Double-blind, randomized comparison of
ondansetron and intraoperative propofol to prevent postoperative nausea and vomiting.
Anesthesiology 1996 ; 85 : 1036-42. NP I
68 Myles PS, Hendrata M, Bennett AM, et al. Postoperative nausea and vomiting. Propofol or
thiopentone: does choice of induction agent affect outcome? Anaesth Intensive Care 1996 ;
24 : 355-9. NP IV
69 Gan TJ, Glass PL, Howel ST, et al. Determination of plasma concentration of propofol
associated with 50% reduction in postoperative nausea. Anesthesiology 1997 ; 87 : 779-84.
NP III
70 Gan TJ, El-Molem H, Ray J, Glass PS. Patient-controlled antiemesis: a randomized,
double-blind comparison of two doses of propofol versus placebo. Anesthesiology 1999 ; 90 :
1564-70. NP I
71 Warr DG, Hesketh PJ, Gralla RJ, et al. Efficacy and tolerability of aprepitant for the
prevention of chemotherapy-induced nausea and vomiting in patients with breast cancer after
moderately emetogenic chemotherapy. J Clin Oncol 2005 ; 23 : 2822-30.
72 Greif R, Laciny S, Rapf B, et al. Supplemental oxygen reduces the incidence of
postoperative nausea and vomiting. Anesthesiology 1999 ; 91 : 1246-52. NP III
73 Goll V, Akca O, Greif R, et al. Ondanseron is no more effective than supplemental
intraoperative oxygen for prevention of postoperative nausea and vomiting. Anesth Analg
2001 ; 92 : 112-7. NP II
74 Eberhart LHJ, Holzrichter P, Roscher R. Transdermales Scopolamin zur Prophylaxe von
Ubelkeit und Erbrechen in der postoperativen Phase : Kein klinisch relevanter Fortschritt trotz
Verringerung postoperativen Erbrechens bei allgemeinchirurgischen und gynakologischen
Patienten. Anaesthesist 1996 ; 45 : 259-67. NP I
75 Honkavaara P. Effect of transdermal hyoscine on nausea and vomiting during and after
middle ear surgery under local anaesthesia. Br J Anaesth 1996 ; 76 : 49-53. NP I
76 Rothenberg DM, Parnass SM, Litwack K, et al. Efficacy of ephedrine in the prevention of
postoperative nausea and vomiting. Anesth Analg 1991 ; 72 : 58-61. NP I
77 Liu YC, Kang HM, Liou CM, et al. Comparison of antiemetic effect among ephedrine,
droperidol and metoclopramide in pediatric inguinal hernioplasty [abstract]. Ma Tsui Hsueh
Tsa Chi 1992 ; 30 : 37-41. NP II
78 Grimsehl K, Whiteside JB, Mackenzie N. Comparison of cyclizine and ondansetron for the
prevention of postoperative nausea and vomiting in laparoscopic day-case gynaecological
surgery. Anaesthesia 2002 ; 57 : 61-5. NP II
79 Cholwill JM, Wright W, Hobbs GJ, et al. Comparison of ondansetron and cyclizine for
prevention of nausea and vomiting after day-case gynaecological laparoscopy. Br J Anaesth
1999 ; 83 : 611-4. NP I
80 Williams AR, Hind M, Sweeney BP, Fisher R. The incidence and severity of postoperative
nausea and vomiting in patients exposed to positive intra-operative suggestions. Anaesthesia
1994 ; 49 : 340-2. NP I
81 Oddby-Muhrbeck E, Jakobsson J, Enquist B. Implicit processing and therapeutic
suggestion during balanced anaesthesia. Acta Anaesthesiol Scand 1995 ; 39 : 333-7. NP II
82 Lauder GR, McQuillan PJ, Pickering RM. Psychological adjunct to perioperative
antiemesis. Br J Anaesth 1995 ; 74 : 266-70. NP II
83 Desdames A, Marchand P, Moulin JL. L'hypnose pour traitement des nausées et
vomissements : ça marche ! [Lettre] Ann Fr Anesth Réanim 2002 ; 21 : 448-9. NP V
84 Dundee JW, Ghaly RG, Bill KM, et al. Effect of stimulation of the P6 antiemetic point on
postoperative nausea and vomiting. Br J Anaesth 1989 ; 63 : 612-8. NP II
85 Ho RT, Jawan B, Fung ST, et al. Electro-acupuncture and postoperative emesis.
Anaesthesia 1990 ; 45 : 327-9. NDP II
86 Yang LC, Jawan B, Chen CN, et al. Comparison of P6 acupoint injection with 50%
glucose in water and intravenous droperidol for prevention of vomiting after gynaecological
laparoscopy. Acta Anaesthesiol Scand 1993 ; 37 : 192-4. NP II
87 al-Sadi M, Newman B, Julious SA. Acupuncture in the prevention of postoperative nausea
and vomiting. Anaesthesia 1997 ; 52 : 658-61. NP I
88 Fan CF, Tanhui E, Joshi S, et al. Acupressure treatment for prevention of postoperative
nausea and vomiting. Anesth Analg 1997 ; 84 : 821-5. NP I
89 Zarate E, Mingus M, White PF, et al. The use of transcutaneous acupoint electrical
stimulation for preventing nausea and vomiting after laparoscopic surgery. Anesth Analg
2001 ; 92 : 629-35. NP I
90 Stein DJ, Birnbach DJ, Danzer BI, et al. Acupressure versus intravenous metoclopramide
to prevent nausea and vomiting during spinal anesthesia for cesarean section. Anesth Analg
1997 ; 84 : 342-5. NP I
91 Shu-Ming Wang, Zeev N. Kain. P6 Acupoint injections are as effective as droperidol in
controlling early postoperative nausea and vomiting in children. Anesthesiology 2002 ; 97 :
359-366. NP II
92 Schlager A, Boehler M, Puhringer F. Korean hand acupressure reduces postoperative
vomiting in children after strabismus surgery. Br J Anaesth 2000 ; 85 : 267-70. NP I
93 Boehler M, Mitterschiffthaler G, Schlager A. Korean hand acupressure reduces
postoperative nausea and vomiting after gynecological laparoscopic surgery. Anesth Analg
2002 ; 94 : 872-5. NP I
94 Simoneau I, Hamza M, Mata H, et al. The cannabinoid agonist Win55212-2 suppresses
opioid induced emesis in ferrets. Anesthesiology 2001 ; 94 : 882-7.
95 van Wijk MG, Smalhout B. A postoperative analysis of the patient's view of anaesthesia in
a Netherlands' teaching hospital. Anaesthesia 1990 ; 45 : 679-82. NP IV
96 Leslie JB. Axioms of good medicine: PONV should be prevented. 7TH SIVA annual
meeting, Orlando FL, Oct 16 1998.
97 Apfel CC, et al for the Impact group. A factorial trial of six interventions for the
prevention of postoperative nausea and vomiting. N Engl J Med 2004 ; 10 : 2441-51. NP I
98 McIndoe AK, Warwick P, O'Connor M. A comparison of retrospective versus
contemporaneous nausea scores with patient-controlled analgesia. Anaesthesia 1996 ; 51 :
333-7. NP IV
99 Woodhouse A, Mather LE. Nausea and vomiting in the postoperative patient-controlled
analgesia environment. Anaesthesia 1997 ; 2 : 770-5.
100 Gan TJ, Alexander R, Fennelly M, et al. Comparison of different methods of
administering droperidol in patient-controlled analgesia in the prevention of postoperative
nausea and vomiting. Anesth Analg 1995 ; 80 : 81-5. NP I
101 Russell D, Duncan LA, Frame WT, Higgins SP, Asbury AJ, Millar K. Patient-controlled
analgesia with morphine and droperidol following caesarean section under spinal anaesthesia.
Acta Anaesthesiol Scand 1996 ; 40 : 600-5. NP II
102 Barrow PM, Hughes DG, Redfern N, et al. Influence of droperidol on nausea and
vomiting during patient-controlled analgesia. Br J Anaesth 1994 ; 72 : 460-1. NP II
103 Sharma SK, Davies MW. Patient-controlled analgesia with a mixture of morphine and
droperidol. Br J Anaesth 1993 ; 71 : 435-6. NP II
104 Klahsen AJ, O'Reilly D, Mc Bride J, et al. Reduction of postoperative nausea and
vomiting with the combination of morphine and droperidol in patient controlled analgesia.
Can J Anaesth 1996 ; 43 : 1100-7. NP I
105 Wrench IJ, Ward JE, Walder AD, et al. The prevention of postoperative nausea and
vomiting using a combination of ondansetron and droperidol. Anaesthesia 1996 ; 51 : 776-8.
NP II
106 McCoy DG, O'Callaghan S. Precipitation in PCA mixtures. Anaesthesia 1995 ; 50 : 919.
NP V
107 Alexander R, Lovell AT, Seingry D, et al. Comparison of ondansetron and droperidol in
reducing postoperative nausea and vomiting associated with patient-controlled analgesia.
Anaesthesia 1995 ; 50 : 1086-8. NP II
108 Kaufmann MA, Rosow C, Schnieper P, et al. Prophylactic antiemetic therapy with
patient-controlled analgesia: a double-blind, placebo-controlled comparison of droperidol,
metoclopramide, and tropisetron. Anesth Analg 1994 ; 78 : 988-94. NP I
109 Walder AD, Aitkenhead AR. Antiemetic efficacy of metoclopramide when included in a
patient-controlled analgesia infusion. Anaesthesia 1994 ; 49 : 804-6. NP I
110 Doyle E, Byers G, McNicol LR, et al. Prevention of postoperative nausea and vomiting
with transdermal hyoscine in children using patient-controlled analgesia. Br J Anaesth 1994 ;
72 : 72-6. NDPII
111 Semple P, Madej TH, Wheatley RG, et al. Transdermal hyoscine with patient-controlled
analgesia. Anaesthesia 1992 ; 47 : 399-401. NP III
112 Wennstrom B, Reinsfelt B. Rectally administered diclofenac (Voltaren) reduces vomiting
compared with opioid (morphine) after strabismus surgery in children. Acta Anaesthesiol
Scand 2002 ; 46 : 430-4. NP II
113 De Witte JL, Schoenmaekers B, Sessler DI, et al. The analgesic efficacy of tramadol is
impaired by concurrent administration of ondansetron. Anesth Analg 2001 ; 92 : 1319-21.
NP III
114 Broome IJ, Robb HM, Raj N, Girgis Y, Wardall GJ. The use of tramadol following daycase oral surgery. Anaesthesia 1999 ; 54 : 289-92. NP I
115 Ng KF, Tsui SL, Yang JC, et al. Comparison of tramadol and tramadol/droperidol
mixture for patient-controlled analgesia. Can J Anaesth 1997 ; 44 : 810-5. NP I
Téléchargement