A – Depuis 1945, croissance économique, fluctuations et taux d’investissement sont
étroitement corrélés
1) croissance dépend du taux d’I élevé comme lors des 30 Glorieuses / crise des années 70 :
baisse du taux d’investissement. Depuis les années 90, atonie de l’investissement / « Age
d’or » aux Etats-Unis avec un fort taux d’investissement dans les NTIC à la fin du XX siècle
2) Nature des I : 30 G : inv de capacité → augmentation des moyens de production et création
d’emplois + inv de productivité → période fordiste + inv publics
B- L’investissement permet de produire plus et d’accroître la productivité des facteurs de
production mais peut être à l’origine de crises et de fluctuations de l’activité économique
1) Investissement agit sur l’offre : en maintenant constant le capital productif ( inv de
remplacement) , en augmentant les capacités productives ( investissement de capacité) en
accroissant la productivité des FP ( I de productivité) → facteur important de compétitivité/
Investissement d’introduire l’innovation selon Schumpeter (situation de monopole – CT –
augmentation des prix et profits pour l’entrepreneur) + analyse du « résidu » par Carré
Dubois, Malinvaud reprenant les hypothèses de R Solow .
2) L’investissement, facteur de crise et d’amplification des cycles économiques pour le même
auteur : les cycles < innovations qui créent un processus de « destruction créatrice ». Lors de
l’apparition des grappes d’innovations, les anciens processus de production disparaissent.
30 G < intro de nouveaux biens de conso et nouvelles formes d’orga du travail / crise
<essoufflement des innovations ( analyse de l’Ecole de la Régulation , Boyer , Aglietta et alii)
C – L’investissement est aussi un élément de la demande
1) Keynes et l’équilibre de sous-emploi. Les entreprises n’investissent pas faute de demande.
Périodes de récession ou de dépression s’expliquent par des anticipations pessimistes des
entrepreneurs et des investissements insuffisants
2) Une hausse de l’investissement permet de relancer l’activité économique par distribution
de revenus sup dans l’économie. A CT , l’investissement est une variable clé pour expliquer le
niveau du revenu national et donc de la croissance / Rôle de l’investissement public en
période de crise . cf : le multiplicateur de dépenses publiques. Voir Valier page 151.
II – La complexité des déterminants de l’investissement (A) dans un contexte de
globalisation et de mutations structurelles des économies ( B ) rend difficile le choix d’un
type d’investissement compatible avec une croissance équilibrée ( C )
A – La décision d’investir obéit à des déterminants complexes
1) Théorie keynésienne et classique
K : rôle de la demande / Class : rôle des profits . Ex ; années 80 : chômage classique : les
entreprises n’investissent pas faute de profit ( citation d’Helmut Schmidt) / Depuis les années
90 , chômage keynésien : les entreprises n’investissent pas faute de demande ( thèse de
Fitoussi )
2) Les conditions de financement de l’investissement pèsent aussi sur les décisions d’investir
RE / RF / profitabilité / effet de levier