Dans la culture occidentale, nous possédons une riche tradition littéraire concernée d’une
manière ou d’une autre à la description, l’analyse et la compréhension de comment sont les
autres et de quelles manières leur personnalité affecte leur vie. Le langage quotidien dans la
littérature est rempli d’adjectifs et d’expressions qui se réfèrent à des caractéristiques de
personnalité et à des hypothèses de ce qu’est la personnalité.
Dans la vie quotidienne, on va parler de personnalité fameuse, de personne à faible ou forte
personnalité… Et les premières personnes dont on va parler sont les personnes célèbres, les
politiques, nos proches… Nous catégorisons les gens que nous connaissons peu à l’aide d’ersatz
de personnalités ou stéréotypes. Exemple de stéréotypes, « les psychologues sont tous fous »,
« les allemands sont sérieux et travailleurs »…
Nous faisons intuitivement des prédictions sur les comportements et sur les intentions de nos
amis et connaissances en employant des théories de la personnalité dite de bon sens.
Les théories, les opinions à propos des autres que nous forgeons son appelées Théories Implicites
de la Personnalité ou Théories Naïves de la Personnalité.
Même dans la vie quotidienne, nous savons que la combinaison d’un trait avec l’autre n’est pas
équiprobable. Par exemple, nous n’attendons pas que quelqu’un qui soit joyeux, plein d’allant et
intelligent soit froid, on ne s’attend pas non plus à ce que quelqu’un qui soit timide, tranquille et
studieux soit également agressif.
L’association des caractéristiques des personnalités dans les théories implicites va plus loin que
les simples caractéristiques comportementales. Par exemple, si on définit quelqu’un d’opiniâtre
ou de dogmatique, on va y associer un comportement et s’intéresser au système de croyances de
l’individu. Par rapport à çà, nous avons des comportements vis-à-vis des croyances et des
attitudes, nous avons des attentes stéréotypées.
Les psychologues ont fait des hypothèses sur tout cela :
- Disposition et cohérence.
Dans l’essentiel des cas où nous parlons de personnalité, nous nous référons à celle-ci comme de
quelque chose qui appartient à chacun d’entre nous. Il s’agit de quelque chose qui est à
l’intérieur de nous. C’est ce caractère particulier qui nous autorise à parler de personnalité, à
parler de types de personnalité ou de traits de personnalité pour expliquer pour quelles raisons
quelqu’un est cohérent dans son comportement à travers des situations très diverses où sur une
période de temps longue.
L’idée que nos personnalités nous disposent à agir de manière cohérente, prédictible, semble
fondamentale à presque toutes les théories de la personnalité. Ceci nous conduit à la notion de
disposition, à la fois dans les théories du sens commun et dans les théories plus formelles de la
personnalité. Sans cette idée sous jacente de cohérence, l’idée de personnalité semble s’évanouir
laissant le comportement des gens imprédictible, comme une simple réaction à la seule situation
dans laquelle on les a posé.
Qu’est ce qui produit la cohérence d’une personne ?
Peut être que cette cohérence est biologiquement déterminée par notre héritage biologique. Peut
être qu’il s’agit de quelque chose qui a été appris au cours du développement social.