Les chercheurs se sont intéressés à l’intelligence et au raisonnement mais aussi à la
problématique de l’inné et de l’acquis. Etude de la personnalité.
II - Personnalité et sens commun.
Dans la culture occidentale, nous possédons une riche tradition littéraire concernée d’une
manière ou d’une autre à la description, l’analyse et la compréhension de comment sont
les autres et de quelles manières leur personnalité affecte leur vie. Le langage quotidien
dans la littérature est rempli d’adjectifs et d’expressions qui se réfèrent à des
caractéristiques de personnalité et à des hypothèses de ce qu’est la personnalité.
Dans la vie quotidienne, on va parler de personnalité fameuse, de personne à faible ou
forte personnalité… Et les premières personnes dont on va parler sont les personnes
célèbres, les politiques, nos proches… Nous catégorisons les gens que nous connaissons
peu à l’aide d’ersatz de personnalités ou stéréotypes. Exemple de stéréotypes, « les
psychologues sont tous fous », « les allemands sont sérieux et travailleurs »…
Nous faisons intuitivement des prédictions sur les comportements et sur les intentions de
nos amis et connaissances en employant des théories de la personnalité dite de bon sens.
Les théories, les opinions à propos des autres que nous forgeons son appelées Théories
Implicites de la Personnalité ou Théories Naïves de la Personnalité.
Même dans la vie quotidienne, nous savons que la combinaison d’un trait avec l’autre
n’est pas équiprobable. Par exemple, nous n’attendons pas que quelqu’un qui soit joyeux,
plein d’allant et intelligent soit froid, on ne s’attend pas non plus à ce que quelqu’un qui
soit timide, tranquille et studieux soit également agressif.
L’association des caractéristiques des personnalités dans les théories implicites va plus
loin que les simples caractéristiques comportementales. Par exemple, si on définit
quelqu’un d’opiniâtre ou de dogmatique, on va y associer un comportement et
s’intéresser au système de croyances de l’individu. Par rapport à çà, nous avons des
comportements vis-à-vis des croyances et des attitudes, nous avons des attentes
stéréotypées.
Les psychologues ont fait des hypothèses sur tout cela :
- Disposition et cohérence.
Dans l’essentiel des cas où nous parlons de personnalité, nous nous référons à celle-ci
comme de quelque chose qui appartient à chacun d’entre nous. Il s’agit de quelque chose
qui est à l’intérieur de nous. C’est ce caractère particulier qui nous autorise à parler de
personnalité, à parler de types de personnalité ou de traits de personnalité pour expliquer
pour quelles raisons quelqu’un est cohérent dans son comportement à travers des
situations très diverses où sur une période de temps longue.
L’idée que nos personnalités nous disposent à agir de manière cohérente, prédictible,
semble fondamentale à presque toutes les théories de la personnalité. Ceci nous conduit à
la notion de disposition, à la fois dans les théories du sens commun et dans les théories
plus formelles de la personnalité. Sans cette idée sous jacente de cohérence, l’idée de