1-803 Analyse Microéconomique Examens intras
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1-803-96 - ANALYSE MICROÉCONOMIQUE
B.A.A. - Jour et Soir
Coordonnateur : Bernard Gauthier Automne 1997
QUESTION 1 - VRAI ou FAUX ou INCERTAIN - (20 points)
(Temps suggéré : 30 minutes)
Les énoncés suivants sont-ils vrais, faux ou incertains ? Justifiez brièvement votre
choix (8 lignes maximum). La justification est essentielle à l’obtention des points.
a) Si le coefficient d’élasticité croisée de la demande du bien X par rapport au
prix du bien Y est égal à 2, une baisse du prix du bien Y entraînera une
hausse du prix et de la quantité demandée du bien X. (Représentez
graphiquement).
b) Lorsque deux consommateurs aux préférences différentes, font face à deux
produits X et Y dont Px est le double de Py , il est possible de connaître la
valeur de leur taux marginal de substitution respectif à l’optimum.
c) Lorsqu’à court terme la productivité marginale des travailleurs est
décroissante, la productivité moyenne des travailleurs est également
décroissante.
d) La demande (inverse) individuelle type sur un marché est représentée par la
relation suivante : P = 1 000 25Q . Si ce marché est composé de
1 000 consommateurs identiques, la demande de marché est donc Q = 4 000
40P.
EXAMEN INTRA
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QUESTION 2 - (25 points) - (Temps suggéré : 20 minutes)
L’arrivée du nouveau diffuseur anglophone Global Québec profitera aux annonceurs,
qui pourront acheter du temps d’antenne à meilleur compte.
En vertu de son permis, le nouveau réseau Global Québec peut vendre du temps
d’antenne publicitaire aux annonceurs nationaux. CFCF TV demeurera le seul diffuseur
privé anglo-montréalais à vendre de la publicité aux annonceurs locaux.
«Compte tenu de la concurrence, on s’attend à ce qu’il y ait une baisse de 5 à 10 % des
tarifs de la publicité nationale», a dit Francine Marcotte, directrice des achats chez Cossette
communication-marketing.
Jacques Dorion, président de la firme de placement média Stratégem, s’attend plutôt à
une baisse de 20 %. Avant l’arrivée de Global Québec, un annonceur national versait
quelque 2 700 $, en moyenne, pour occuper les ondes de CFCF-12 durant 30 secondes en
période de pointe. Autrement dit, le coût pour rejoindre 1 000 auditeurs anglophones
montréalais âgés de 18 à 49 ans, sept fois sur 10 en période de pointe, s’élevait à 22 $
(CPM). Les tarifs sont 15 % moindres pour les annonceurs locaux..
Journal Les Affaires, samedi le 6 septembre 1997, page 2
a) On dit que l’arrivée de la chaîne Global Québec profitera aux annonceurs.
En utilisant le modèle d’offre et de demande du temps d’antenne destiné à la
publicité, représentez graphiquement l’effet que l’arrivée de Global Québec
aura sur le prix d’équilibre.
b) Si, de plus, dans l’avenir, les annonceurs utilisent de plus en plus Internet
pour véhiculer leurs messages, quel sera l’impact sur le prix du temps
d’antenne ?
Supposez maintenant que l’offre et la demande de publicité sur les réseaux
anglophones à Montréal sont définies par les équations suivantes :
Offre : P = 10 + ,01Q
Demande : P = 100 - ,01Q
P représente le prix par minute de temps d’antenne et
Q la quantité en minutes de temps d’antenne vendue par jour
c) Déterminez le prix et la quantité à l’équilibre.
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d) Calculez l’élasticité-prix de l’offre au prix d’équilibre.
QUESTION 3 - (30 points) - (Temps suggéré : 35 minutes)
Roger P. Landry, un fan avide de sports, a un budget donné pour assister à des matchs
de hockey et des matchs de baseball. Le prix d’un billet de hockey est de 10 $, celui d’un
billet de baseball de 5 $. À l’heure actuelle, Roger consomme 10 matchs de baseball et 2 de
hockey mais il vous dit qu’il est prêt à sacrifier 2 matchs de hockey pour 1 match de
baseball.
a) Quelle est la contrainte de budget de Roger ?
b) Est-il à son optimum du consommateur ? Si non, dans quel sens devrait-il
modifier sa consommation pour l’atteindre ? Expliquez votre raisonnement et
faites un graphique.
c) Le budget de Roger vient de passer à 100 $. Montrez graphiquement ce qui
arrive au choix optimal de Roger et à son TMS.
Supposez maintenant que l’utilité de Roger est représentée par la fonction :
U = 8 XY2
où X est la quantité de matchs de hockey et Y la quantité de matchs de baseball.
d) Calculez le choix optimal de matchs de hockey et de baseball de Roger si
celui-ci veut dépenser son budget de 100 $ de façon à maximiser son utilité.
e) Représentez graphiquement ce choix optimal.
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QUESTION 4 - (25 points) - (Temps suggéré : 35 minutes)
Mieux vaut louer qu’acheter
Les locataires ont plus de chances d’atteindre l’autonomie financière tôt dans leur vie
que les propriétaires. La maison unifamiliale, c’est le meilleur placement qu’une famille
puisse réaliser dans sa vie fut la ritournelle des années 1970 et 1980. Elle était fondée sur la
prémisse qu’une résidence s’apprécie au rythme de l’inflation et que le gain réalisé à la vente
n’est pas imposable. Tout allait bien jusqu’en 1989. Depuis, la valeur des propriétés a
reculé.
Les taxes foncières et scolaires ont explosé. Seule la baisse généralisée des taux a eu
l’effet d’un baume sur les malheurs des propriétaires.
Vaut-il mieux alors être propriétaire ou locataire ? Éric Brassard, comptable agréé et
professeur d’université, a choisi d’être locataire, à Sainte-Foy, dans la banlieue de Québec.
«Si vous avez choisi d’atteindre l’autonomie financière le plus tôt possible dans votre
vie, il vous faut choisir d’être locataire», tranche-t-il.
Journal Les Affaires, samedi le 4 octobre 1997, page 3
Dans un article daté du 4 octobre du journal Les Affaires, l’analyste arrivait à la
conclusion qu’en général il était plus profitable de louer plutôt que d’acheter une maison.
Suite à la lecture de cet article, deux individus, Alphone et Barnabé, ont consulté leur
conseiller en finances personnelles qui leur a indiqué qu’à son avis, il fallait bien évaluer
chacune des possibilités suivantes :
En devenant propriétaire, on peut s’attendre à bénéficier :
d’un avoir net de 300 000 $ avec une probabilité de 0,6 dans 25 ans ou
d’un avoir net de 350 000 $ avec une probabilité de 0,4 dans 25 ans.
En louant un appartement, on peut s’attendre à bénéficier :
d’un avoir net de 400 000 $ avec une probabilité de 0,5 dans 25 ans ou
d’un avoir net de 300 000 $ avec une probabilité de 0,5 dans 25 ans.
La relation entre l’avoir et l’utilité de Alphonse et Barnabé est donnée dans le tableau
suivant :
Alphonse
Barnabé
Avoir ($)
Utilité
Utilité
140 000
2 000
2 000
150 000
2 500
6 000
180 000
4 500
15 000
200 000
7 500
19 000
300 000
25 000
29 000
320 000
30 000
30 000
350 000
40 000
31 200
400 000
70 000
32 700
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a) Déterminez l’attitude envers le risque de Alphonse et Barnabé (riscophobe,
riscophile, ou neutre). Justifiez.
b) Alphonse et Barnabé devraient-ils faire le même choix ? Expliquez avec
chiffres à l’appui.
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