semio urgences n°5 lundi 07 avril 2008 à18h (initialement prévu pour le 02 avril) professeur:Abderrahmane Bakkouche roneotypeuse:Nditifei-ndoh Danielle RECONNAISSANCES CLINIQUES DES PRINCIPAUX TRAUMATISMES DES MEMBRES ET DU RACHIS PLAN DU COURS : Introduction Première partie I)mécanismes des fractures 1)fractures transversales 2)fractures spiroides 3)fractures isolées 4)fracture comminutives 5)fractures à double étage 6)fracture métaphyso-épiphysaires 7)déplacement des fractures II)quels sont les signes à rechercher aux urgences sur une fracture déplacée de la jambe. III)fracture engrenée IV)lésions nerveuses V)complications vasculaires VI)complications précoces d’une fracture -1)ouverture cutanée 2)embolie graisseuse Deuxième partie :rachis I)rappel anatomique II)traumatisme dorso lombaitre 1)circonstances 2)par quel examen sont ils mis en évidence 3)examen clinique III)troubles neurologiques IV)l’examen neuro V)fractures stables et instables du rachis VI)imagerie 1)exemples de fractures dorso-lombaires a-lésions par compressions b-lésions par distraction postérieure c-lésions par distraction antérieure d-lésions par rotation 2)troubles neurologiques VII)traumatismes du rachis 1-traumatisme du rachis cervical a-étiologies b-tableaux cliniques c) examen clinique neurologique troisième partie A)morphologie des os du squelette B)mécanismedes fractures C)traits de fractures D)definitiondes fractures E)étiologie F)déplacement G)cartographie H)cat 1)interrogatoire 2)examen clinique 3)palpation 4)bilan radio conclusion INTRODUCTION : D’ après le prof le but de ce cours est de nous amener à reconnaitre une fracture en sachant la decrire , il le repete pdt tout le cours . Le corps humain est fait d’os du rachis et des membres, le cours porte sur le rachis et les os longs ce qui est valable pour les os . Dès l’ arrivèe du patient aux urgences, il faut établir la « carte d’ identité » de la fracture c’ est à dire :-le côté atteint droit ou gauche -Le ou les os fracturés -Le niveau ,la forme du trait et des fragments( il peut y avoir plusieurs fragments) -Les déplacements dans les trois plans -L’ouverture ou non de la peau -Les lésions de la partie molle(musles, nerfs et vaisseaux) . PREMIERE PARTIE : I MECANISMES DES FRACTURES : Toute fracture a un mécanisme ,il faut absolument le rechercher il y’a en général les traumatismes directs ou indirects . Les traumatismes directs donnent des fractures transversales ou communitives,suivant la force de l’impact donnent aussi des contusions ,des lésions des parties molles( vaisseaux nerfs musles) . Les traumatismes indirects sont des traumatismes en général par torsion et qui donnent une fracture en spiroîde,il n y’a jamais de fracture transversale ;on ne traite pas une facture transversale comme on traite une fracture spiroide d’où l’importance de bien décrire le mécanisme . 1)Fractures transversales : Une fracture transversale doit être décrite dans son déplacement(écrit dans le dossier médical),son angulation,sa rotation,sa translation,ou son grand déplacement avec chevauchement des 2 os . Termes à savoir :déplacement,angulation,rotation,translation et chevauchement . . Exemples de fractures transversales : c’est une fracture par translation . Deux fractures par chevauchement . Les fractures transversales ont des sièges qui peuvent être :- diaphysaires -métaphysaires -métaphyso-épiphysaires -épiphysaires Une fracture métaphysaire basse des 2os de la jambe tres déplacés avec chevauchement et angulation .(photo ci dessous) -Les fractures en ailes de papillon sont des fractures transversales avec un fragment qu’ on appelle en aile de papillon qui est décroché de la bordure antérieure ou postérieure cela depend du mécanisme de la fracture . 2) fractures spiroides : C est une fracture dont le mécanisme est une torsion, c’ est un traumatisme indirect qui donne des fractures avec des spires ;ci dessous des exemples de fractures spiroides : en bas c’est une fracture spiroide du fémur avec une longue spire qui descend dans le creux poplité d’où un risque d’ atteinte du paquet vasculaire . 3)fracture isolée : C’est une fracture transversale en général par choc direct .une fracture isolée du tibia ne concerne que le tibia le peroné n’est pas touché, la réduction est difficile à obtenir à cause du peroné qui est intact et il y’a une tendance à la récidive en varus,et le déplacement est en général peu important .le terme « isoléé »signifie que seul le tibia est touché comme quand quelqu’un reçoit une batte de baseball au niveau du cubitus seul le cubitus se fracture. 4)fractures comminutives : En généralce sont des fractures par choc direct les lésions cutanées y sont fréquentes,et souvent il y’a des lésions des parties molles . A gauche fracas de l’extrémité supérieure du tibia ;une fracture communitive est une fracture complexe en géneral ouverte . 5)fractures à double étage : C’est une fracture où il y’a un fragment diaphysaire séparé des 2 autres fragments supérieurs et inferieurs. 6)fractures métaphyso-épiphysaires : -fractures communitives métaphyso-épiphysaires : le trait de fracture descend vers la métaphyse et le siége de ces fractures est important . 7)le déplacement des fractures : Le déplacement des fractures peut se faire par translation, chevauchement,par rotation... Pour tout traumatisé du membre on demande des radios de face ou de profil des articulations sus et sous jacentes. Sur l’image à gauche, on voit le genou de face,et le profil nous permet de voir qu’il y a eu un probleme de reversion car ici le genou est de face et la cheville de profil.d’où l’importance de demander une radio de face et de profil. rotation II)quels sont les signes à rechercher aux urgences sur une fracture déplacée de la jambe ? Il faut :-rechercher les signes de choc c-à-d les pouls ,la tension artérielle,la lipothymie . -rechercher aussi les pouls ,la sensibilité distale et la chaleur locale . Rque : EN TRAUMATOLOGIE , L URGENCE EST VASCULAIRE IL N’Y A JAMAIS D URGENCE AU NIVEAU DE LA FRACTURE A PART LA FRACTURE OUVERTE MAIS QU’ ON PEUT TRANSFORMER EN FRACTURE FERMEE DONC LES POULS ET LA SENSIBILITE DISTALE SONT A RECHERCHER IMPERATIVEMENT . -rechercher la motricité des orteils en ayant en arrière pensée le syndrome de loge de la jambe,c’est un syndrome ischemique que l’on voit en général dans les fractures par choc direct du muscle en arrière des mollets,les muscles de la jambe sont des loges inextensibles donc en cas de traumatisme ils se mettent à saigner comprimant ainsi le paquet vasculo-nerveux, et ceci provoque un syndrome ischémique aigu c’est unez urgence chirurgicale absolue, il faut demander au traumatisé du membre s’il bouge son orteil. -évaluer l’importance du déplacement -observer l’état de la peau(++++)à la recherche d’ une contusion, d’ ecchymoses ou d’ouverture(en déterminer le type),la description de l’ouverture de la peau est importante pour la prise en charge thérapeutique ultérieure. -les signes de choc sont très fréquents :la pâleur,lipothymie, accélération du pouls et surtout la chute de tension artérielle(pas toujours liée à une hémorragie mais en rapport avec la douleur qu’il faut calmer). -certaines fractures fermées sont réputées très choquantes :-par l’hémorragie qui peut les accompagner comme celles du fémur(qui saigne au moins 1l) -par le seul déplacement de la fracture. -une fracture du fémur avec une cuisse qui présente une angulation ou un important chevauchement,voit le choc rétroceder dès lorsque le membre est immobilisé en bonne position et surtout ,avec l’installation d’un systeme de traction longitudinale qui reduit le déplacement,ou au moins aligne la fracture( une simple traction manuelle au début). III)une fracture engrenée : Qu’est ce qu’une fracture engrenée ? Quelles sont les conséquences thérapeutiques de cet engrenement,où siègentle plus souvent ces fractures ? 1)définition : C’est une fracture avec tassement du spongieux et impaction des fragments.le siège de l’os spongieux est au niveau épiphysaire donc de siège proximal ou distal.quand on parle d’engrenement c’est pour désigner des fractures sans déplacement ,elles sont connnues pour leur stabilité relative. Le traitement est en général orthopédique c’est à dire immobiliser par plâtre sans réduction si l’angulation est petite.en effet la réduction du déplacement entraîne une instabilité si on ajuste un peu trop. Quelques exemples :fracture de pouteau col(=fracture sus articulaire de l’extrémité inférieure du radius,fracture definie par POUTEAU COL),fracture du col fémoral ,et du col huméral. Fracture de pouteau Col fracture du col humeral fracture engrenée IV)les lésions nerveuses : -il faut toujours y penser et les dépister immédiatement -les lésions nerveuses peuvent aussi être dues à un élément compressif simple,entraînant une paralysie sensitiveet ou motrice sans interruption des fibres nerveuses(neurapraxie) -il peut s’agir d’une lésion des fibres(neurotmésis) avec une dégénerscence distale demandant de nombreuxx mois pour regénerer après une réparation chirurgicale environ 6 mois. Les lésions nerveuses doient être recherchées systématiquement et mentionnées dans le dossier médical car c’est important pour suivre l’évolution du patient, d’où l’importance de bien examiner le patient initialement. V)les complications vasculaires : Il faut toujours y penser et les dépister immédiatement. -il peut s’agir d’une lésion simple par compression (par un fragment osseux ou par un hématome, la suppression de la compression est urgente. -il peut s’agir d’une ischémie aigue avec les extrémités froides et l’abolition des pouls due à une lésion plus grave :une section artérielle ou dissection intimale qui doit être prouvée rapidement par une artériographie suivie d’une exploration pour pouvoir y remédier d’urgence. -En artériographie,on remarque La section complète de l’artère. -une fracture supra condylaire du coude, L’ artère humèrale est embrochée par la Spicule du fragment de l’humérus. VI)complications précoces d’une fracture -l’ouverture cutanée :dès lors qu’il ya traumatisme avec fracture le premier tissu à regarder est la peau. -les lésions vasculaires -les lésions nerveuses -l’embolie graisseuse -l’infection -l’algodystrophie qui est un syndrome neuro-algodystrophique que l’on voit chez les patients à profil psychologique particulier, après une immobilisation prolongée,les signes cutanés de ce syndrome :-peau suintante -petecchies. Sur la radio on voit une déminéralisation diffuse de la zone immobilisée longtemps. 1)ouverture cutanée Elle peut se faire de :-dedans en dehors(l’os vient buter contre la peau et l’ouvre) -de dehors en dedans(l’objet contendant ouvre la peau vers l’os) -3 stades Les 2 cas sont de gravités différentes,car quand c’est un objet qui ouvre la peau de dehors en dedans,il « salit » l’os ce qui n’est pas le cas pour l’ ouverture de dedans en dehors. -RISQUE SEPTIQUE++++pour cela il faut noter l’heure de la fracture ,plus il est vu tôt mieux c’est. 2)l’embolie graisseuse : Quels sont les signes d’une embolie graisseuse ? Devant quels signes suspectez vous une embolie graisseuse ? Devant toute fracture après l’accident de la voie publique(AVP),surtout la fracture du fémur qui est très pourvoyeuse d’embolie graisseuse.(une embolie graisseuse se définit par le passage de particules graisseuses du canal médullaire dans la circulation sanguine et qui vont les vaisseaux dans le cerveau par exemple ou ailleurs.) Les signes d’embolie graisseuse sont :-collapsus cardio-vasculaire avec des hypotensions. -le syndrome de confusion mentale -pétéchies sur le corps -signes au fonds d’oeil (demander un fonds d’oeil si suspicion d’une embolie graisseuse) DEUXIEME PARTIE :FRACTURES DU RACHIS Fréquence :64 pr 100.000habitants Rachis lombaire :46% Avec troubles neurologiques :7% Mortalité :4% I)rappel anatomique : La colonne vertébrale est faite de 24 vertebres (cervicales,dorsales,lombaire et sacro-coccygiennes). La musculature au niveau cervical avec le trapèze et le sterno- cleido - mastoidien puis les épineuses qui sont importantes pour l’examen clinique.le rachis présente 3 courbures :la lordose cervicale,la cyphose dorsale et la lordose lombaire.ces courbures sont importantes pour l’ examen du patient, si la lordose lombaire disparaît ceci traduit qu’il y a un probleme,qu’il y a une fracture qui fait que la lordose a un peu disparu. Les vertèbres sont toutes de taille ,de forme différentes .allant des cervicales aux lombaires . L’inclinaison des facettes se verticalise des cervicales aux lombaires,et elle donne une mobilité importante en rotation du rachis cervical. Vertèbre en coupe transversale : avec son corps vertébral en haut les apophyses transverses,lesépineuses en bas et les articulaires entre les épineuses et les transverses. espace mobile de junghans :c’est l’espace qui fait qu’un traumatisé du rachis est stable ou pas.le disque ,les cartilages ,les ligaments délimitent un espace mobile avec au centre les éléments neurologiques. -localisation des fractures du rachis : C1-C2 :8% C3-C7 :13% D1-D10 :7% D10-L2 :55% L3-L5 :17% Au niveau de la colonne vertébrale il ya les charnières :-cervico-dorsales -dorso-lombaires -lombo-sacrées. Les charnières sont des régions du rachis où il y a le maximum de mobilité, donc sont très pourvoyeuses de fractures du rachis. II TRAUMATISMES DORSO-LOMBAIRES 1)circonstances : Comment met on en évidence les traumatismes dorso-lombaires ? Chute d’un lieu élevé AVP AT(accident du travail) 2)par quel examen sont ils mis en évidence ? L’interrogatoire du patient est une étape importante de l’examen clinique et il définit les circonstances du traumatisme. 3)l’examen clinique : Recherche un point douloureux précis en regard d’une apophyse épineuse ou d’un ligament inter-épineux .l’examen clinique a une grande valeur diagnostique et localisatrice avant les radios standards. On peut noter une angulation postérieure plus ou moins marquée,une cyphose par tassement vertébral antérieur. L’angulation postérieure se determine en plaçant une main sous le patient en palpant le rachis lombaire ,dorsal ,cervical. Le tassement dorsal augmente la cyphose dorsale alors que le tassement lombaire diminue la lordose lombaire.d’où l’importance de la palpation de la colonne vertébrale( épineuse, muscles paravertébraux, recherche de contracture...) III)troubles neurologiques : Avec la classification ASIA ,on va examiner La motricité :au niveau de L2 :flexion de hanche L3 :extension du genou L4 :extension de la cheville L5 :extension des orteils S1 :flexion plantaire Ne pas oublier l’examen de la zone ano-périnéale. Motricité L2 : flexion de hanche L3 : extension du genou L4 : extension de cheville L5 : extension des orteils S1 : flexion plantaire Zone ano-périnéale Contrôle de la vessie : -des fibres automatiques contrôlent le détrusor et le sphincter en passant par S2etS3. -la repletion vésicale et la miction sont transmises par le cerveau aux centres sacrés. -si la moelle est sectionnée au dessus de S2, le contrôle volontaire est perdu, mais la fonction vésicale persiste grâce aux centres sacrés. IV)l’examen neurologique : Doit être minutieux et doit rechercher l‘intégrité ds territoires sensitifs . il doit examiner la motricité :retenir que chaque articulation est contrôlée par des myotomes.la flexion de la hanche est contrôlée par la racine nerveuse L2-L3 alors que la flexion du genou par L5-S1et l’extension par L3-L4,S1-S2 pour la flexion du pied,et L4-L5pour l’extension du pied.le patient qui ne fléchit pas le pied a une atteinte de S1-S2. Atteinte de la racine L4 : -abolition du réflexe rotulien : La douleur commence au niveau de la vertèbre L4 passe les fesses en externe. La sensibilité :bord interne et rétromalléolaire interne du pied. Motricité : la motricité du pied est diminuée. Atteinte de L5 : la douleur descend sur la face postéro-externe de la cuisse et va vers le bord externe du pied et sur la face dorsale du pied. Motricité :diminution de la flexion du gros orteil, Abolition du reflexe ischio-jambier en arrière de la cuisse sur la partie inférieure. Atteinte de S 1 : Eversion : Triceps sensibilité sensibilité reflexe achileen aboli La sensibilité de la face postérieure de la fesse ,bord externe de la cuisse . Exemple de fracture :luxation de D7-sur D8 avec fracture de l’arc postérieur qui entraîne une compression médullaire, visible à la myélographie (injection d’un produit et on visualise le canal médullaire interrompu au niveau de la fracture.) Décompression postérieure et ostéosynthèse par 2 plaques vissées. V)fractures stables et instables du rachis : Le plus souvent les fractures par tassement des corps vertébraux sont stables. On parle de l’instabilité d’une fracture du rachis en cas de :-rupture des ligaments postereurs au niveau de l’espace de junghans -fracture des apophyses épineuses -fracture d’une facette -fracture d’un pédicule -fracture comminutive du corps vertébral. 1)la stabilité : La notion de stabilité repose sur le concept de trépied vertébral.les corps vertébraux sont empilés les uns sus les autres par l’intermédiaire des disques intervertébraux et forment une première colonne qui est antérieure.en arrière ,les 2 apophyses articulaires en rapport avec les 2 apophyses sus et sous jacentes forment les deux colonnes postérieures.cela est un trépied lui procurant une stabilité complètée par les ligaments intercorporeaux,inter-épineux,inter-articulaires et intertransversaires.la stabilité est liée à l’intégrité de ce système. 2)l’ instabilité : L’instabilité d’une fracture depend éssentiellement des lésions postérieures(arc postérieur et ligament),la rupture des ligaments postérieurs peut rendre une fracture par tassement instable. Toute douleur inter-épineuse et ou un élargissement de l’ espace inter-épineux à la palpation est suspect d’instabilité ,donc l’instabilité existe quand il y a rupture des ligaments inter-épineux,fracture de l’apophyse épineuse,fracture d’une facette articulaire ou des ligaments articulaires,fracture d’un pédicule,fracture comminutive du corps vertébral. VI)imagerie : Radios simples de face et de profil pour le rachis cervical ,dorsal et lombaire. IRM est à demander en cas de discordance radio-clinique :car l’IRM montre des lésions des parties molles par au scanner qui ne montre que ce qui est osseux.les lésions des parties molles se traduisent par 1 hématome intra-canalaire ,une contusion médullaire, une compresssion discale et des lésions discoligamentaires.le myélographe et le scanner ne sont indiqués que si l’IRM est indisponible. 1Exemple :factures dorso-lombaires Analyse radiologique a)lésions par compressions (type A de MAGERL) Dans ces compressions on a des-lésions antérieures isolées qui donnent des tassements cunéiformes(A1),séparés en 2 (A2), éclatés(A3). -ou des lésions associées qui peuvent être une fracture des lames ,une subluxation des articulaires,et une augmentation de l’écart inter-pédiculaire. fracture par tassement. Le corps vertébral va comprimer la moelle. lésion antérieure isolée b)lésions par distraction postérieure (type B de MAGERL) spondylolisthesis Purement traumatique. -lésions ligamentaires (B1) : Augmentation de l’espace inter-épineux Subluxation des articulaires -lésions osseuses(B2) : # horizontale lames ou isthmes Augmentation du mur vertébral postérieur Ce sont des lésions instables et faire attention à la manipulation qui peut faire passer une lésion non neurologique au départ à une lésion neurologique. Exemples de luxations où le mécanisme principal a été une distraction postérieure. c)lésions par distraction antérieure(type B de Magerl) : -lésions ligamentaires(B1) :avec baillement discal antérieur et augmentation de l’écart inter somatique.le ligament antérieur au niveau du corps vertébral est rompu la lésion se continue au niveau discal et ça déchire. On peut avoir des lésions associées qui sont des lésions osseuses (B2) ,c’est à dire soit des lésions du corps ouvert en avant ,soit +/-des translations postérieures. d) lésions par rotation :(type C de MAGERL) ces lésions par rotation donnent des décalages des épineuses, des luxations articulaires unilatérales, des déplacements rotatoires des corps vertébraux(asymétrie) ces problèmes rotatoires sont surtout vus sur la radio de face. vrille de la colonne vertébrale rapide non réfléchie après un accident. Ces lésions graves sont parfois liées à un traumatisme violent et complexe où se mèlent des lésions par rotation, compression et par distraction. 2)troubles neurologiques : - Sont liés à la compression par déplacement des corps vertébraux vers l’arrière. -Des éléments compressifs dans le canal médullaire bien mis en évidence par le scanner et l’IRM : Fracture comminutive : Eléments compressifs dans le canal médullaire bien mis en évidence par le SCANNER , L’IRM. VII) traumatismes du rachis : Le traumatisme du rachis est dominé par : des lésions de la colonne osseuse et des lésions de la moelle et des racines nerveuses qui apparaissent d’emblée après le traumatisme soit secondairement après manipulation inopportune soit tardivement après consolidation des fractures. Tout traumatisé du rachis doit être manipulé et transporté avec les plus grandes précautions. 1) traumatisme du rachis cervical : il faut rechercher les mécanismes : -en compression -en flexion, extension , distraction -en rotation -ou combinées a)étiologie :AVP(60%) sport(plongeon)12% chute d’un lieu élevé 28% b) tableaux cliniques : -douleurs cervicales dont le niveau doit être localisé par la palpation des épineuses en glissant une main sous le cou pour le rachis cervical maintenu en rectitude droite. -torticolis :impotence fonctionnelle,contracture musculaire douloureuse spontanée. -tout traumatisé crânien avec perte de connaissance est suspect de lésions cervicales,une doit lui être mis en place. -un examen neurologique rapide de débrouillage est fait, qui sera approfondi après les radios standards faits le plus vite possible. -radio de face et de profil C7-D1 compris +cliché bouche ouverte seront demandés pour bien visualiser C7-D1(charnière cervico- dorsale),tenir la tête en rectitude et faire rabaisser les épaules par traction sur les bras par une aide(sinon les épaules se superposent). c)l’examen clinique neurologique : l’examen clinique neurologique du traumatisé du rachis est basé sur la recherche : -des troubles de la sensibilité -des troubles de la motricité -d’anomalies des réflexes tendineux -de trajet douloureux Toute atteinte au dessus de C4 provoque des troubles respiratoires(nerf phrénique). Racine C5 : Deltoide :élévation de l’épaule en abduction. Biceps :réflexe biccipital Sensibilité : bord antéro externe du bras . Racine C6 : Motricité du biceps,extenseur du poignet. Reflexe bicipital. Sensibilité :bord radial de l’avant bras ,pouce et index. Racine C7 : Motricité :triceps,fléchisseur du poignet ,extenseur des doigts. Reflexe tricipital Sensibilité du médius Racine C8 : c’est à dire C7-D1 Motricité :interosseux(donc écartement des doigts) Flechisseur des doigts Réflexe :cubito pronateur Sensibilité :bord cubital,doigts IV etV Racine D1 : Motricité :interosseux, flexion des doigts. Pas de réflexe spécifique Bord cubital de la partie inférieure du bras. Tableau récapitulatif : Troisième partie : (Je sais , il est trop long ce cours surtout pour une option....) A)morphologie des os du squelette : Le squelette est fait d’os plats, courts , longs et du périoste( assez épais et assez solide chez l’enfant.)qui participe à la vascularisation osseuse. B)mécanismes des fractures : -Traumatismes par choc direct -traumatisme par choc indirect -traumatisme par fracture de fatigue :que l’on voit chez les militaires après une marche prolongée ou pendant les soldes. C)traits de fracture : -fissures -fractures en bois vert ou motte de beurre que l’on voit habituellement chez les enfants -fractures transversales(généralement par choc direct) -fractures obliques ou spiroides( par choc indirect) -fractures comminutives(par choc direct) -Fractures à double étage -fractures engrenées -fractures parcellaires surtout les fractures de la tubérosité antérieure du tibia ou celles du trochanter. D)définition des fractures : -rupture de la continuité d’un os allant de la fissure sans déplacement à la fracture comminutive à plusieurs fragments. -une fracture peut être ouverte ou fermée -une fracture peut être compliquée de lésions nerveuses musculaires ou vasculaires. E)Etiologie de fractures :-les fractures traumatiques sont les plus fréquentes -les fractures pathologiques sur os fragile( ostéoporose),ou sur tumeurs osseuses primitives ou métastatiques. F)déplacement des fractures :translation,angulation,décalage en rotation ,tous les déplacements peuvent être combinés. G) cartographie des fractures :-le côté atteint -le ou les os fracturés -le niveau -la forme du ou des traits et les fragments intermédiaires . -le déplacement dans les 3 plans -l’ouverture ou non de la peau -lésions des parties molles. Tout ceci doit être mentionné dans le dossier médical. H)conduite à tenir devant un traumatisme d’un membre par exemple la cheville aux urgences. Interrogatoire Examen clinique Palpation Bilan radio 1)interrogatoire : Il précise : -les modalités de survenue :AVP,AT, accident de sport -horaire de survenue(essentiel si fracture ouverte) -est ce qu’il y a une douleur ? est ce qu’il y a eu un craquement ?(douleur avec sensation de craquement) -impotence fonctionnelle totale -le mécanisme du traumatisme doit être reconstitué par l’interrogatoire 2)examen clinique : -Recherche des signes de choc ,la pâleur,la lipothymie,accélération du pouls ,chute de la tension artérielle. -l’examen local du membre fracturé et un examen général à la recherche d’autres lésions dans le cadre d’un polytraumatisé. L’urgence n’est pas traumatologique mais vasculaire au niveau loco régional. 3)palpation : Permet de -localiser la fracture par la douleur -rechercher des ecchymoses, un hématome une contusion -rechercher un déplacement ,une déformation,une angulation, un vis de rotation. -l’ouverture cutanée souillée ou pas, sa taille, ses berges. -rechercher les pouls périphériques,noter la chaleur et la sensibilité des extrémités,la motricité distale. 4)bilan radio : Permet -de confirmer le diagnostic de fracture suspecte après l’examen clinique . -comporte une radio du membre traumatisé avec les articulations sus et sous jacentes de face et de profil. CONCLUSION : Tous les déplacements seront notés et l’on sera à même de choisir le traitement le plus adéquat après avoir évaluer les caractéristiques de la fracture et les éléments du pronostic. Bien sûr que tous ces éléments cliniques sot valables pour tous traumatismes :l’interrogatoire précis,la douleur exquise.l’oedème, l’hématome,l’état de la peau,la notion de craquement audible intérieurement,l’impotence fonctionnelle partielle ou totale.la recherche de troubles vasculo-nerveux.l’imagerie bien prescrite permettra un diagnostic précis pour une prise en charge bien orientée. Traditionnelle dédicace :au fait il n’est pas 3h du mat mais midi et je viens de terminer ce cours de ...,le prof a insisté sur le fait qu’ on devait savoir décrire une fracture avec les termes adéquats.sinon je fais une big dédicace à IMAN ET VANI qui m’ont prévenu à temps que le cours était reporté le lundi soir ,et qui étaient présentes merci les filles je vous adore pas que pour ça vous êtes adorables,.je fais un coucou aux absentes :NADIA(t’es où ?on te voit plus du tout mais on ne t’oublie pas),à RITSWANA, au fait la réponse à ta question se trouve à la première page de ce cours, à CHRISTELLE,à SANDRA (merci pour ta dédicace de l’année dernière)et mes ex collègues de GALIEN, à ceux qui ont dû découvrir et adorer le professeur MAYLIN avec moi pendant deux mois quel fou ce mec ;à ANNE-LISE,RACHEL ,YASMINE...et à tous ceux qui me reconnaîtront .