
Cours du 19/02/2008    ronéotypeur : Cécile DOLLINGER 
Corinne TANCHOT 
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Conclusion : 
- les cellules mémoires sont  capables de  migrer  dans les  tissus non 
lymphoïdes 
 
Cette capacité est contrôlée par les molécules de surface comme le CD62L, ou 
par des chemokines dont le CCR7 qui est le plus important. 
En effet, le CCR7 détermine la spécificité du lymphocyte : 
- CCR7+ : LT mémoire spécifique des organes lymphoïdes (TCM) 
- CCR7- : LT mémoire spécifique des tissus (Effecteur) (TEM) 
 
Il existe  différents modèles de différenciation qui sont proposés : 
 
  LT Naïf  Effecteur TCM TEM 
  LT Naïf  Effecteur  TEM  TCM 
          TCM 
  LT Naïf  Effecteur  
          TEM 
 
 
 
III. Le maintien de la mémoire immunologique 
 
1. Plusieurs constatations 
 
Les cellules mémoires se maintiennent en l’absence de l’antigène; en effet, aprés 
expositions à certains virus  tel que le virus de Sendaï, Influenza ou le LCMV, 
l’immunité  reste  efficace  sans  nouvelle  exposition.  D’autres  Ag  ne  sont  pas 
totalement  éliminés  par  l’organisme  et  peuvent  concourir  au  maintien  de 
l’immunité, comme les virus latent (VIH, Herpès) 
 
En  absence  de  l’Ag,  les  cellules  mémoires  peuvent  se  maintenir  grâce  à  leur 
capacité acquise: 
- elles sont capable d’interagir avec les complexes CMH+peptide, par 
le biais des réactivité croisées 
- elles sont capables de répondre à des facteurs de croissance.