Massage manipulatif : massage + mobilisation.
- Que faire sur une déchirure musculaire stade 2 ou 3 :
Etirement très précocement (4/5 jours).
Réharmonisation : intéresse essentiellement l’articulation qui peut être en désharmonie perturbation de la
congruence articulaire modification de toute la mécanique articulaire, tendineuse, musculaire : ceci risque
d’engendrer un phénomène douloureux.
Exemple : la scoliose entraîne des douleurs musculaires, tendineuses.
Une dys harmonie au niveau de l’épaule : TH plus en avant,… problème tendineux voir musculaire.
Les techniques :
- MTP :
Effets :
Hyperémie mécanique : elle peut éliminer la substance P, les neurotransmetteurs qui favorisent le passage
de l’information douloureuse vers la corne postérieure de la moelle épinière.
Mobilisation.
Techniques :
Emplacement exact repéré.
Tendon avec gaine en tension.
Friction transversale.
Doigt et peau se déplacent d’un seul tenant.
Friction réalisée suffisamment en profondeur.
Friction réalisée suffisamment en amplitude.
Friction réalisée transversalement par rapport aux fibres.
Contre indications :
Inflammation d’origine microbienne.
Ossification et calcification des parties molles : supra épineux et ligament collatéral tibial en général après
une entorse du genou.
Bursite : tableau clinique proche de la tendinite, compression nerveuse.
Arthrite rhumatismale : destruction de la structure tendineuse.
Posologie :
Friction 1 jour sur 2.
20 minutes pour Cyriax.
6 minutes pour Troisier.
Arrêt du traitement dès la cessation des douleurs.
- Fasciathérapie : c’est un dialogue entre la main et le tissu :
Bilan :
Interrogatoire : pas toujours de réponses à la 1ière séance mais ça peut lui revenir plus tard : il doit être
verbal et manuel.
On doit placer la main sur le patient et ‘‘écouter’’ les réactions du patient car un corps ne ment pas.
Mobilité active : comment le patient bouge :
o Le mouvement libre : demander au patient de se mouvoir et on étudie le mouvement :
amplitudes complètes, mouvement aisé. On peut constater des limitations d’amplitude.
o Mouvement contrarié : il doit permettre de déterminer des phénomènes douloureux.
Mobilisation passive : élément fondamental :
o Analyse de la fluidité du mouvement : au cours du mouvement, est-ce qu’il se fait de manière
harmonieuse ou s’il y a une restriction et si oui à quel moment.
o Recherche de l’arc douloureux passif : cette douleur doit être analyser pour savoir son origine.
Notion en ostéopathie : notion de mouvement mineur. On a le même principe mais c’est l’articulation qui décide
de ce qu’elle veut donner. Par exemple, quand on réalise un glissement ant / post, un sens peut aller plus loin que
l’autre et on va déterminer comment est la lésion au niveau de l’articulation.
En ostéopathie, on définit toujours la lésion par le plus grand déplacement (le sens du ‘‘voyage’’).
Exemple : la tête humérale va plus en avant qu’en arrière : c’est donc une pathologie antérieure, la tête humérale
est antérieure. Physiologiquement, la tête humérale a tendance à aller plus vers l’arrière que vers l’avant (par la
traction du biceps) mais il faudra néanmoins déterminer si elle n’est pas trop postérieure.
La lésion se définit en fonction du plus grand déplacement : principe d’osthéopathie. La technique pour corriger
ira dans le sens inverse.
En technique fasciale, la main est le seul garant de ce que l’on ressent, la 1ière perception est la bonne car, à ce
moment là, on ne sait pas ce que l’on va ressentir. Si on sait à l’avance dans quel sens on veut que ça parte, on va
influencer le mouvement de la main.
Conclusion :
Lorsqu’on est en regard avec une souffrance de cause tendineuse, musculaire ou dysharmonie, il faut impérativement aller à
la rencontre du corps de l’autre.
L’inconvénient de la technique fasciale : elle demande beaucoup d’énergie.
C’est une technique somato – sensorielle.