Les perspectives des recherches actuelles

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Les perspectives des recherches actuelles sur la
contractilité active du fascia / évaluation
• Le fascia est capable de se contracter
activement et influence ainsi le comportement
biomécanique
de
l’organisme.
Cette
capacité résulte de la présence de cellules
contractiles au niveau du tissu conjonctif
(myofibroblast) et en particulier dans le
fascia musculaire. Ces contractions sont
lentes, leur amplitude allant de quelques
minutes à plusieurs heures.
• Ces propriétés offrent des applications
intéressantes pour bon nombre de cas
pathologiques
liés
à
l’augmentation
chronique du tonus myofascial : Citons
ainsi le cas du torticolis, des douleurs du
bas du dos associées au syndrome du
compartiment paraspinal, les maux de tête…
Inversement, une diminution du tonus
fascial peut être responsable de certaines
pathologies, comme les douleurs de dos
causées par une instabilité segmentale du
rachis (fibromyalgie).
Une régulation du tonus myofascial pourrait
donc prévenir un certain nombre de
désordres corporels.
• Le fascia viscéral (capsules, membranes,
ligaments) parait avoir un plus haut niveau
de contractilité que le fascia musculaire
epimysial. Si ces résultats devaient êtres
confirmés,
cela
pourrait
encourager
l’exploration de techniques thérapeutiques
spécifiques pour influencer la contractilité
fasciale
dans
les
muscles
toniques
chroniquement courts.
• Le tonus fascial n’est pas seulement
régulé par les substances cellulaires, il l’est
aussi par la stimulation mécanique.
Cet étude a été faite par Valerie V. Hunt
et Wayne W. Massey au EMG, Laboratoire
du Comportement du Mouvement,
Département de Kinesiology, Université de
Californie, Los Angeles, Californie. Onze
hommes ont été examiné avant et après le
10 séances de Rolfing. Des silver chloride
surface électrodes/ miniature bipolar silver
étaient placés sur certains muscles de la
nuque, du bras, du dos, de l’épaule, de la
hanche, et de l’abdomen. Les personnes
exécutent certains mouvements comme
jeter, lever un objet, courir, et marcher sur
une marche. Des signales électriques venus
des muscles ont été enregistrés et analysés
par l’ordinateur.
Les études électromyographiques menées à
l’époque ont démontré qu’après traitement :
-L
es mouvements sont plus souples, plus
amples et moins contraints,
- Il y a moins de mouvements abérrants,
-L
es excursions dans l’espace manifestent
davantage d’énergie et de dynamisme,
-L
a posture est améliorée avec un port
plus érigé et une moindre tension pour le
maintien de positions particulières.
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