A l’époque, les névroses actuelles jouent un rôle dans la mise en évidence de la sexualité dans
la névrose. On retrouve dans ce groupe la névrose d’angoisse et la neurasthénie. Ces
névroses ne sont pas nécessairement liées à la sexualité infantile : quelque chose se joue dans
le présent. La névrose d’angoisse c’est l’absence de décharge de l’excitation sexuelle, état
d’abstinence prolongé. Rapport entre l’angoisse et l’abstinence sexuelle. Cette excitation
sexuelle se transpose en différents symptômes somatiques directement. Le sexuel se traduit
dans le corporel : manque d’élaboration psychique. La neurasthénie est un soulagement
inadéquat de l’excitation sexuelle par exemple par une masturbation intense. Tout cela se
traduit par une fatigue intense, appauvrissement de l’excitation sexuelle due à un excès de
l’activité masturbatoire selon Freud. Pas d’expression symbolique des conflits anciens
contrairement aux psychonévroses où il s’agit de la réactivation de la névrose infantile. Mais
cette coupure nette est un peu remise en question…
L’affection psychosomatique correspondrait à un manque dans le processus de somatisation :
manque d’élaboration psychique.
Freud introduit l’hypochondrie comme une 3ème névrose actuelle dans le texte : pour
introduire le narcissisme de 1914. Il s’agit d’un surinvestissement libidinal des organes et du
corps. Question de l’investissement libidinal du moi ?
Les psychonévroses de défense
Elles se fondent sur une névrose infantile. Pas de névrose adulte sans névrose infantile. Contre
quoi se défend-on ? Un trauma, la libido, la séduction ? Quel est l’enjeu de la défense ? Le
moi essaie de se défendre car il est plus ou moins maltraité et la façon dont il se défend est
caractéristique. La sublimation est une défense normale (un souvenir d’enfance de Léonard
de Vinci). La sublimation puise ses racines aussi dans la sexualité infantile. L’enjeu des
mécanismes de défense est le maintien du principe de plaisir.
1920 : dans certains cas, on ne peut pas le maintenir, on peut aller au-delà du principe de
plaisir : la défense n’a pas réussie à le maintenir (névroses traumatiques de guerre).
1915 : Pour introduire le narcissisme : jusqu’à là on observait un dualisme pulsionnel :
pulsion sexuelle# pulsion d’autoconservation (du moi). Freud se demande si la libido investie
également le moi ??? Le moi lui-même ne peut-il pas être également objet d’amour ? Dans la
perversion narcissique, les gens tombent amoureux d’eux-mêmes.
Distinction psychonévrose de transfert et psychonévrose narcissique.
C’est surtout dans les psychonévroses de transfert que peut se développer une relation
transférentielle dans la cure analytique tandis que les narcissiques s’y engagent plus
difficilement. « Le névrosé introjecte, le psychotique projette » Ferenczi.
Le psychotique est enclin à investir le thérapeute. De nos jours on est plus si catégoriques,
jamais une fermeture totale à l’autre. Pour les paranoïaques, ils sont tellement dans la
projection, le retrait libidinal sur leur propre moi qu’un transfert est difficile.
Ce terme de névrose de transfert est aussi un terme utilisé pour l’éclosion de cette névrose qui
se produit pendant la cure. De par le cadre de l’analyse qui implique l’abstinence ça fait que
cette névrose infantile va être réactivée et se répéter dans le transfert sur la personne de
l’analyste qui va occuper la place des personnages internes du patient. Cette névrose de
transfert va être un outil de l’analyse indirecte de la névrose infantile.