Pour un même niveau de prix, la demande est plus importante puisque la quantité demandée
pour un prix correspond à la quantité qui était auparavant demandée pour un prix inférieur,
égal au prix actuel sans la subvention.
Par conséquent, mieux vaut subventionner que fixer un prix plancher ou même que faire
une demande publique, c’est-à-dire qu’il vaut mieux baisser les charges sur les emplois non
qualifiés ou subventionner les produits agricoles.
ex : L’allocation logement a augmenté le prix des petites surfaces (studios…) mais a
augmenté le nombre de mises à disposition des logements. Il y a donc une amélioration du
bien-être des demandeurs et des acheteurs.
2) Critique des prix plafonds
a] Le prix plafond est le prix maximum autorisé.
ex :
- taux d’intérêt (taux d’usure) maximum pour les emprunts fixé par l’Etat
- loyers dits « de 1948 » pour des biens immobiliers de salubrité inférieure aux
logements modernes (il y a souvent des personnes âgées qui y habitent depuis
longtemps ; cette loi leur permet de rester dans leur logement)
Une des conséquences du prix plafond est le rationnement (puisque tous les demandeurs
n’ont pas le bien qu’ils voudraient ; la quantité demandée est donc supérieure à la quantité
offerte).
Cela entraîne une réaction du « premier arrivé, premier servi » ou aussi du marché noir.
D’un point de vue strict, le marché noir est efficace puisqu’il améliore l’utilité des offreurs et
des acheteurs.
Mais le marché noir annule l’effet premier de la politique du prix plafond puisqu’en marché
noir, il y a une hausse des prix.
prix plafond (= prix
maximum) : demande > offre
prix d’équilibre : offre =
demande