2nde
II. Inégalités sur les carrés, les racines carrées, les inverses
III. Comparaison de a, a2 et a3 lorsque a 0
Passage au carré, à la racine carrée : a et b étant deux nombres positifs distincts,
a < b équivaut à a2 < b2 .
équivaut à a < b .
Preuve : on sait que a2 – b2 = ( a – b ) ( a + b )
a et b étant deux nombres positifs distincts, j’en déduis que a + b > 0
il en résulte d’après la conséquence de la règle des signes que : ( a – b ) et a2 – b2 sont de même signe .
Si a < b alors a – b < 0 donc a2 – b2 < 0 et par suite a2 < b2
Si a2 < b2 alors a2 – b2 < 0 donc a – b < 0 et par suite a < b
Ainsi ( a < b )
( a2 < b2 ) autrement dit : deux nombres positifs sont rangés dans le même ordre que leurs carrés .
(
( a < b )
Remarque : l’inégalité -2 < 1 est vraie, mais (-2)2 < 12 c’et faux.
Si a et b sont tous deux négatifs a < b équivaut à a2 > b2 .
Passage à l’inverse : a et b étant deux nombres strictement positifs,
et ab > 0 car a > 0 et b > 0
il en résulte d’après la conséquence de la règle des signes que :
et b – a sont de même signe .
> 0 équivaut à b – a > 0 c’est-à-dire a < b .
autrement dit : deux nombres strictement positifs sont rangés dans l’ordre contraire de leurs inverses .
est un réel tel que 2 < x < 5 . donner un encadrement de A = x +
Théorème : a *+, si a > 1 alors a3 > a2 > a ;
si 0 < a < 1 alors a3 < a2 < a .
Preuve :
Si a > 1 alors d’une part a2 > a ( on multiplie les deux membres par a > 0 )
et d’autre part a3 > a2 ( on multiplie les deux membres par a2 > 0 )
donc a3 > a2 > a .
Si 0 < a < 1 alors de la même façon : a3 < a2 < a .
Ex : x est un réel tel que 3 < x < 4 . On pose A = 4 – x. Comparer les nombres A, A2 et A3 .
-4 < -x < -3 donc 0 < 4 – x < 1 par suite 0 < A < 1 et A3 < A2 < A .