former des tissus qui vont emprisonner les bactéries et permettre aux autres cellules de
venir les détruire.Les cellules dendritiques
Elles ne sont pas effectrices directes, elles assurent le transfert d’information entre
l’immunité innée et adaptative. Ce sont des CPA qui vont stimuler les LT.
Lignage lymphoïde
4 types : Les LT, les LB, les NK, les ILC (cellules lymphoïdes innées).
Ces cellules sont plus petites, plus monotones, beaucoup plus diversifiées au niveau phénotypique par
rapport à la lignée myéloïde.
D- Les théories de l’immunité
1- Théorie Immunité humorale
Paul Ehrlich : immunologiste dont le champ de réflexion s’étendant à la biologie en général.
Il est à l’origine de la théorie humorale.
Concept Ag/Ac : il a fondé le corpus théorique de l’immunité adaptative dont la théorie des
chaînes latérales
Sérothérapie : a beaucoup travaillé sur le tétanos, le botulisme et la diphtérie (Maladies
bactériennes liées à la production d’une toxine) ce qui lui a permis de découvrir le support de
l’immunité antitoxique est soluble (transferable) et spécifique. Il a posé les bases de la
sérothérapie : le transfert de sérum malade qui a guéri vers le sérum de quelqu’un qui a été en
contact avec le pathogène ou qui commence la maladie.
Concept de récepteur : il a été le premier à réfléchir en terme moléculaire
Concept de toxoïd : une toxine est une substance chimique acellulaire. Substance dénaturée
qui n’est plus pathogène mais qui est encore immunogène. Il conceptualise ça en disant que
chimiquement la structure toxique est tridimensionnelle, et est indépendante de la structure
soluble qu’on trouve dans le sérum, spécifique au récepteur : l’épitope.
Il figure la notion de spécificité par ce qu’il appelle le protoplasme qui correspond à des
prolongements cellulaires qui reconnaissent les structures.
Karl Landsteiner :
Découvre les groupes sanguins, première preuve des polymorphismes humains.
Concept de répertoire
Un répertoire immunologique c’est l’ensemble des déterminants moléculaires que va
reconnaître un effecteur cellulaire ou moléculaire. On a un répertoire AC = ensemble des
déterminants chimiques présents dans le monde extérieur reconnus par les AC. Il postule que
le répertoire anticorps est infini : les LB peuvent produire au moins un AC capable de
reconnaître tous les déterminants auxquels nous sommes exposés.
Concept de Hapten-Carrier :
Hapten : plus petite structure chimique pouvant être reconnue par un anticorps
Carrier : autre structure chimique, portée par la même molécule mais reconnue par un
LT.
Les travaux de Porter et Edelman vont ensuite définir la structure des AC : un hétérodimère composé
de deux chaines lourdes et deux chaines légères. C’est la partie variable qui permet de reconnaître la
cible et l’AC est bivalent : reconnait deux molécules cibles. On a donc cette structure en Y avec la
base, partie constante qui porte les fonctions effectrices des AC et les deux têtes porteuses de la
spécificité de la reconnaissance.
La biochimie a précédé la biologie en immunologie : on a d’abord caractériser les Ac avant de savoir
quelles cellules les produisaient car on ne savait pas cultiver des cellules in vitro.