
 
L’autorégulatin des apprentissages entre compétence, motivation et milieu : contribution à 
une théorie agentique de l’apprenance en langues étrangères 
 
 
Cette thèse pose les  fondements  d'une  théorie agentique de l'apprentissage des langues 
étrangères. Les étudiants peuvent-ils apprendre à être à l'origine d'actes qui conduisent à la 
réussite en langues ? Notre recherche montre que c'est en raison d'expériences naïves que 
les  étudiants  perçoivent  leurs  capacités  dans  ce  domaine.  En  revanche,  les  cours  ne 
permettent  pas  aux  élèves  d'accéder  à  la  compétence,  ni  de  percevoir  leur  capacité 
personnelle d'agir (pour apprendre). Cette étude avance la thèse que si nombre d'élèves se 
sentent rassurés en protégeant leur bien-être psychique, tout en évitant les risques aptes à 
les conduire à la réussite, c'est en raison de contraintes rencontrées en milieu scolaire. Les 
étudiants  souscrivent  à  des  croyances  qui  limitent  de  facto  leur  potentiel.  Ce  constat 
soulève le paradoxe d'une école qui donne la défaite à ses élèves. Le modèle de la causalité 
réciproque souligne la nécessité urgente d'oeuvrer ensemble pour construire une « écologie 
de l'apprenance » nouvelle et plus efficace.