1. Repérez le thème et la thèse.
a) Je suis contre le travail des enfants.
b) La traite des Noirs, le commerce triangulaire et le commerce d’êtres humains sont une
grande honte pour les pays qui les ont pratiqués.
c) Apprendre mes leçons par cœur m’a toujours semblé ennuyé, mais j’ai compris que
c’était la clé de ma réussite scolaire.
2. Identifiez la thèse, les arguments, les exemples.
a) Il est urgent de repenser les transports urbains. En effet, la pollution automobile est la
principale cause de la dégradation de l’atmosphère. Par exemple, en instaurant un péage
urbain, Oslo a réduit son trafic de 22 % en six mois et la pollution de l’air de 12 %.
b) Cessons de mettre à l’affiche des mannequins d’une maigreur excessive, car nombre de
jeunes filles, pour ressembler à ces modèles, deviennent anorexiques. Or, on sait que
l’anorexie est une maladie mentale dangereuse : en effet, une jeune fille sur six en meurt.
c) La priorité pour les jeunes, c’est de consommer davantage de fruits et de légumes. Pour
être en bonne santé, il faut en manger au moins cinq par jour, selon le Programme
national nutrition santé. Or, aujourd’hui, seul un enfant sur cinq en consomme
suffisamment ! Il faut donc donner cette habitude aux enfants. Par exemple, en distribuant
des fruits dans les collèges, au moment de la récré. (Mon quotidien, 1
er
janvier 2008,
p. 3).
3. Repérer le thème du texte, la thèse de Badinter et ses arguments.
Si les Français étaient aussi sensibles à la littérature qu’on le dit volontiers, il y a longtemps
que la peine de mort aurait été abolie en France. N’est-ce pas de France que, de Victor Hugo à
Calus, les plus beaux plaidoyers contre le châtiment capital se sont élevés, toujours en vain ?
Et si les Français étaient aussi sensibles à la raison qu’ils l’affirment volontiers, il est bien
évident qu’ils auraient déjà supprimé la peine de mort. Car dans le grand débat, les faits ont
tranché. L’expérience des pays abolitionnistes prouve qu’après la suppression de la peine de
mort la criminalité n’augmente pas mais tend plutôt à fléchir.
Robert Badinter, « Seules les sociétés malades maintiennent la peine capitale », janvier 1970.