L’apport de l’échocardiographie trans-thoracique dans le diagnostic étiologique
des AVCI :
S.Benhaourech- A.bami- F.Bensahi-K. Benmallem-R.Habbal
INTRODUCTION :
L'échocardiographie trans-thoracique (ETT) est systématiquement effectuée dans le
cadre du bilan étiologique des ACVI, afin que le traitement adéquat puisse être
administré pour réduire le risque de récidive. Les cardiopathies emboligènes occupent
une place de choix avec une proportion variant entre 17 et 46% des cas.
MATERIELS ET METHODES :
Nous avons réalisé une analyse prospective de 120 cas d’AVCI colligés au CHU IBN
ROCHD CASA sur une période de 4ans (2010-2014).
Le but de notre travail est de déterminer la prévalence des cardiopathies emboligènes
dans la survenue des AVCI.
RESULTATS :
52,5% des malades étaient des hommes, l’âge moyen était : 60 +/-10 ans (min : 37ans
–max : 80 ans).
Les cardiopathies emboligènes n’ont cependant pas toutes les mêmes risques
d’induire un AVCI.
On en distingue 2 groupes selon le niveau de risque. Les cardiopathies emboligènes
a risque majeur sont représentées par la fibrillation auriculaire retrouvé chez 12,1%
des malades, les autres troubles de rythme(3,6% des ESV et 1,8% des ESSV),l’IDM
récent ou les cardiomyopathies ischémiques chez 5,8% des malades, les
cardiopathies hypertensives (21,8 %) et les valvulopathies rhumatismales notamment
le rétrécissement mitral (5%).
Parmi les cardiopathies à risque embolique mineur, on retrouve le prolapsus de la
valve mitral (0,8 %), les calcifications annulaires (1,7 %) et l’anévrysme du septum
inter auriculaire (2,5 %).
CONCLUSION :
Si le diagnostic de ces cardiopathies emboligènes repose sur une évaluation clinique
complète et l’électrocardiogramme de surface, il a cependant été largement amélioré
par l’évolution des méthodes d’imagerie surtout l’échographie doppler cardiaque trans-
thoracique. Cependant des études plus vastes sont encore nécessaires pour clarifier
les avantages de l'échocardiographie chez les patients à faible risque.