changements, de passages à un niveau supérieur sans passer par une
galout taavatique, fantasmatique, passionnelle, car telle est la loi.
Car la torah est cachée, D.ieu se cache Il est là mais se cache, c’est à
dire que le niveau, la madréga, la compréhension, la perception, le
niveau supérieur est là, il est arrivé mais pas encore dévoilé. Il y a le
potentiel, les éléments, mais ça ne sort pas encore. C’est là, mais c’est
pas encore là. Car Dieu est voilé par la galout par les midot raot.
Il est dit « asstèr asstir » (Je me cacherai je me cacherai) deux fois
c’est à dire non seulement Je cache ta madréga, mais Je la cache de toi
aussi, Je cache que Je t’ai caché. C’est voilé et c’est voilé que c’est
voilé, même la possibilité de dévoiler est voilée, même ce qui est
caché est caché de la personne. La yédiya, la connaissance de cette
madréga est elle aussi cachée, la personne ne sait pas que c’est caché !
La hasstara elle même est cachée à cause des taavot qui la cache. C’est
une galout dans un galout, une klipa dans une klipa.
Comment s’en sortir ? quand la personne refuse cet exil, ces taavot,
elle n’en veut pas, elle crie, elle parvient à briser la première klipa et
aura alors la force de détruire la deuxième klipa.
Au lieu de se dire, comment moi je suis tombé dans de telles taavot,
mais je suis quelqu’un de bien, ce n’est pas possible, c’est indigne de
moi, elle doit se dire tout cela c’est fait pour grandir, D.ieu pense à
moi, Il m’aime et m’envoie comme cadeaux des taavot, pour crier et
atteindre un niveau supérieur, une autre compréhension des choses, un
amour différent! pour chaque taava son cri afin de parvenir aux 70
panim de la Torah.
Mais il existe un raccourci : quand on crie pour briser la taavat niouf
on n’a plus besoin de crier pour les autres taavot car ces cris incluent
tous les autres cris, ça marche aussi pour les autres taavot. Un cri dans
cette taava c’est un cri partout ! En brisant cette taava on reçoit le
dévoilement des 70 visages.
Cette taava universelle, la taavat niouf, c’est le tikoun haklali, la
réparation générale, le tikoun de toutes les autres taavot, c’est à dire la