BALAK- 5770 Bamidbar 24, 2 : 2 En y portant ses regards, Balaam vit Israël, dont les tribus s'y déployaient; et l'esprit divin s'empara de lui; Rashi Bil‘am leva ses yeux Il a voulu les faire pénétrer du mauvais œil. Ce qui lui fait trois défauts : mauvais œil, orgueil et cupidité, tels qu’ils ont été cités plus haut (supra 22, 13 et 18). Résidant selon ses tribus Il a vu chaque tribu campant à part sans se mélanger, il a vu que les entrées [de leurs tentes] ne se faisaient pas face, de sorte que l’on ne pouvait pas voir chez son voisin (Baba bathra 60a). L’esprit de Eloqim fut sur lui Il prit « sur » lui ne pas les maudire. Bamidbar 24, 3 : et il proféra son oracle en ces termes: "Parole de Balaam, fils de Beor, parole de l'homme au clairvoyant regard, Rashi Fils (beno) de Be‘or Comme dans : « en une source (lem‘ayno) d’eaux » (Tehilim 114, 4) (voir supra 23, 18). Selon un midrach, ils étaient tous les deux plus éminents que leur père : « Balaq, son fils (beno) était Tsipor », c’est-à-dire que son père était à considérer comme son fils du point de vue de la dignité royale. Quant à Bil‘am, il surpassait son père quant à la prophétie et il en valait le double (Midrach Tan‘houma). À l’œil ouvert (chethoum) Son œil avait été crevé et jeté au-dehors et son orbite paraissait ouverte. Le mot chethoum est employé dans la Michna : « … le temps qu’il faut pour percer (chèyichtom), fermer et sécher… » (‘Avoda zara 5, 3 et 4, ‘Avoda zara 69a). Nos maîtres ont enseigné : « Lorsqu’il a affirmé, en disant : “et le nombre du quart d’Israël” (supra 23, 10), que le Saint béni soit-Il recense les accouplements d’Israël et épie la goutte de semence qui donnera naissance à un juste (Nidda 31a), il s’est dit : “Comment, Lui qui est saint et dont les serviteurs sont saints, peut-il jeter son regard sur de telles choses !” » Voilà pourquoi l’œil de Bil‘am a été crevé (Nidda 31a). Selon d’autres explications, l’expression « à l’œil ouvert », comme la rend le Targoum Onqelos, signifie : « à l’œil clairvoyant ». Et de ce que le texte parle d’un œil et non de deux yeux ouverts, nous déduisons qu’il était borgne (Sanhèdrin 105a). Bamidbar 24,15 : Et il proféra son oracle de la sorte: "Parole de Balaam, fils de Beor, parole de l'homme au lucide regard, Bamidbar 24, 16 : de celui qui entend le verbe divin et connaît le secret du Très-Haut qui perçoit la vision du Tout-Puissant, qui fléchit, mais dont l'œil reste ouvert: Rashi : Et qui connaît la connaissance du Très-Haut Pour fixer le moment où Il se met en colère (Sanhèdrin 105b). Torah 36 première partie Tout Juif prend sa source dans les soixante dix âmes de Beit Yaakov. Ces âmes prennent leur source dans les soixante dix visages de la Torah. Tout ce qui vit sur terre a besoin d’un sipouk d’une « nourriture » pour vivre et survivre. Un végétal a besoin d’air, d’eau, de lumière…un animal a besoin en plus de nourriture, de sommeil, d’espace car il possède un rouah… un homme a besoin de bien plus rafiné encore car il a un néfesh … et à plus forte raison un Juif qui a une néshama. Sa respiration, son oxygène, sa vitalité, sa joie c’est la Torah. Chaque néfesh Juif est enracinée ds le néfesh de yaakov. Aussi, quel que soit son niveau ou ses capacités, toute sa ‘hayout, sa « nourriture » son sipouk doit être de qualité, de marque, du même genre, de la même couture que celle des 7O néfesh de yaakov Cette marque, cette qualité c’est la yédiyat hatorah (connaisance de la torah) hassagat hatorah (compréhensions et perceptions de torah), c’est cela le sipouk. Rien d’autre ne peut satisfaire réellement un Juif. Car son néfesh c’est comme un arbre, si on le sépare de sa racine, la torah, il n’a plus de raison de vivre (h’s). Car chaque néfesh Juif est enracinée dans les 70 panim de la tora, les soixante dix visages, les soixante dix interprétations qui existent pour chaque verset. Aussi, pour faire contre partie avec les 7O explcations et préserver le libre arbitre du Juif, « zé léoumat zé assa elokim » c’est à dire il existe soixante dix langues, soixante dix nations, et chaque langue chaque nation véhicule une taava à elle, une passion qui lui est propre, un défaut, une envie particulière qui lui est chère et qui est prête à tout pour elle. Et pareillement pour chaque nation. Et c’est à cause de ces taavot elles sont loin des soixante visages, des soixante dix compréhensions. Comme il y la famille juive, la famille de yaakov il y a la famille non Juive, la famille des soixante dix nations. lPour chaque compréhension d’un verset de Torah il existe un taava prédominante pour chaque nation, une passion plus forte, un défaut plus grand. Par exemple chez telle nation où la recherche de l’argent prédomine, les personnes seront prêtes à mentir, voler, tuer pour de l’argent. Chez telle nation où le vol prédomine, pour voler et tromper l’esprit, elles seront prêtes à mentir, tuer… Le non juif, lui vit de ses taavot, c’est son sipouk, sa satisfaction, sa survie, sa joie. la galout commence lorsque le juif tombe dans les taavot, dans la galout rou’hanit des nations, lorsqu’il va ailleurs, qu’il cherche une nourriture qui n’est pas la sienne, une autre raison de vivre, une autre vitalité, une autre respiration et commence à prendre un autre visage, qu’il perd l’original. Il faut différencier une chute d’une descente. Une chute une néfila c’est lorsque la personne se laisse aller, s’est habituée au pas bon, elle a décroché même dans ce qu’elle peut vaincre… Une descente, une yérida c’est lorsque la personne a des envies, des fortes envies mais lutte pour ne pas tomber. yérida ; le yetser est fort. Néfila même ce que je peux je ne le fais pas Une personne quand elle ressent des envies, des taaavot, des yéridot ne doit pas s’inquiéter, avoir des remords et se juger sévèrement car c’est voulu par Dieu. Cette galout des passions qu’elle traverse est indispensable car à la fin de cette galout, il y a les 70 panim de la torah. A chaque taava brisée, à chaque défaut cassé, un panim, un visage, une compréhension … Car il existe une loi rou’hanite, un principe fondamental spirituel du système divin, aucun dévoilement ne peut se faire, aucun progrès, aucune changement, aucune perception nouvelle sans passer par les cris. Car avant de manger un fruit, il faut casser l’écore et l’écorce c’est la klipa, la taava. Il faut donc passer par toutes ces écorces pour arriver aux dévoilements. Ces écorces on les casse avec le cri, avec 70 cris, 70 kolot. Une femme pour accoucher a besoin de pousser 70 cris et pas un de moins, c’est une loi spirituelle avant toute naissance physique. C’est pourquoi c’est une ségoula avant un accouchement de réciter avec cavana le mizmor lamantséa’h … Yaanékha qui est mématek, par les 70 mots dont il est composé, les 70 kolot, c’est à dire il évite les 70 cris, les 70 souffrances à la future accouchée. De même, de même le Juif, avant toute naissance de ses mou’hin a besoin de pousser 70 cris et pas un de moins. Comme pas de naissance physique sans les cris ou sans le mizmor, de même pas de naissance spirituelle, de dévoilement, d’avana nouvelle dans torah et dans la téfila, de motivation nouvelles, de chaleurs nouvelles, de liens nouveaux avec Dieu dans sa prière, de languissements, de changements, de passages à un niveau supérieur sans passer par une galout taavatique, fantasmatique, passionnelle, car telle est la loi. Car la torah est cachée, D.ieu se cache Il est là mais se cache, c’est à dire que le niveau, la madréga, la compréhension, la perception, le niveau supérieur est là, il est arrivé mais pas encore dévoilé. Il y a le potentiel, les éléments, mais ça ne sort pas encore. C’est là, mais c’est pas encore là. Car Dieu est voilé par la galout par les midot raot. Il est dit « asstèr asstir » (Je me cacherai je me cacherai) deux fois c’est à dire non seulement Je cache ta madréga, mais Je la cache de toi aussi, Je cache que Je t’ai caché. C’est voilé et c’est voilé que c’est voilé, même la possibilité de dévoiler est voilée, même ce qui est caché est caché de la personne. La yédiya, la connaissance de cette madréga est elle aussi cachée, la personne ne sait pas que c’est caché ! La hasstara elle même est cachée à cause des taavot qui la cache. C’est une galout dans un galout, une klipa dans une klipa. Comment s’en sortir ? quand la personne refuse cet exil, ces taavot, elle n’en veut pas, elle crie, elle parvient à briser la première klipa et aura alors la force de détruire la deuxième klipa. Au lieu de se dire, comment moi je suis tombé dans de telles taavot, mais je suis quelqu’un de bien, ce n’est pas possible, c’est indigne de moi, elle doit se dire tout cela c’est fait pour grandir, D.ieu pense à moi, Il m’aime et m’envoie comme cadeaux des taavot, pour crier et atteindre un niveau supérieur, une autre compréhension des choses, un amour différent! pour chaque taava son cri afin de parvenir aux 70 panim de la Torah. Mais il existe un raccourci : quand on crie pour briser la taavat niouf on n’a plus besoin de crier pour les autres taavot car ces cris incluent tous les autres cris, ça marche aussi pour les autres taavot. Un cri dans cette taava c’est un cri partout ! En brisant cette taava on reçoit le dévoilement des 70 visages. Cette taava universelle, la taavat niouf, c’est le tikoun haklali, la réparation générale, le tikoun de toutes les autres taavot, c’est à dire la réparation de l’ensemble, car casser cette taava, c’est ensuite facilement pouvoir casser toutes les autres. Tout est créé par D.ieu, même les taavot… et D.ieu dans sa grande bonté a créé la taavat niouf c’est-à-dire une taava très forte, presque inhumaine, une taava de folie, 24h sur 24, pour hommes, pour femmes, dès la bar mitsva, jusqu’à très très longtemps… car il existe le principe « akol mitapekh létova », tout s’inverse en bien. Comme cette taava est forte, en la brisant, on brise toutes les autres. D.ieu est Bon partout ! En criant pour briser ses taavot, on aura donc moins envie de s’énerver, de manger, de courir après l’argent … Et lorsqu’on brise cette taava tombent les autres taavot car c’est elle amalek, elle est le soresh de toutes les autres taavot, le shoresh de tout le mal sur terre, quand on casse le shoresh, c’est le tikoun haklali D’une part, la taavat niouf contient toutes les midot raot, et d’autre part, c’est le tikoun haklali car elle est le shoresh de toutes les taavot. En lui faisant la guerre, on fait la guerre à tout ce qui est mauvais, le cri qu’on pousse est un cri haklali. C’est pourquoi, Moshé rabénou, du fait qu’il devait recevoir le plus grand dévoilement qui soit pour dévoiler l’ensemble de la Torah, qui est le daat, comme il est dit (Mishlé) « réshit daat », et que son nom a pour valeur numérique 613, chiffre représentant le nombre total de mitsvot, il devait se séparer de tout et de toute taava comme il est dit (dévarim 5) « véata, po amod imadi » (mais toi, reste ici avec Moi). Tandis que Bilaam qui se tient au même niveau que Moshé mais dans la klipa, dans l’impureté comme il est dit bamidbar 24 « Il savait le daat Elyione », en plus les lettres de son nom montrent bien qu’il est toute la Torah du côté impur, le beit c’est la lettre du début de la Torah, le lamed la lettre de la fin de la Torah, le aïn dont la valeur numérique de 70 correspond aux 70 visages de la Torah, le mem dont la valeur numérique de 40 correspond aux 40 jours du don de la Torah. Et étant donne qu’il est côté klipa, il est enfoncé encore plus que tout le monde dans cette Taava comme il est dit dans bamidbar 22 « haassken hisskanti », prouvant qu’il était zoophile. La taavat niouf rentre partout, la pub, les affiches … même enfermé dans la maison, le télephone, internet, … Des personnes essaient d’avoir des milliards pour piéger les gens dans cette taava, et tout cela est voulu par D.ieu. Car comme on est proche du Mashiah il faut se purifier pour recevoir les dévoilements de cette période prémessianique et donc il faut crier. C’est pourquoi cette taava est très forte aujourd’hui et c’est pourquoi Rabénou ne se dévoile qu’à cette époque. Bilam le pendant de Moshé, a acquis toutes les impuretés pour devenir prophète mais prophète du côté klipa et pouvoir ainsi cashériser les taavot. Il a du s’impurifier complètement pour recevoir le daat elion et pouvoir maudire. Car s’il connaît le court moment où D.ieu s’énerve dans la journée, c’est la preuve qu’il peut maudire, ‘h.s. C’est pourquoi les plus grands chanteurs, les plus grands comédiens , les plus grands artistes, musiciens … doivent leur talent essentiellement à leurs comportements impurs. L’inverse de la Torah. Moshé, lui, était dans les Shamayim pendant 40 jours, c’est-à-dire qu’il n’a pas senti son corps jusqu’à ne pas manger, ne pas boire et étudier 40 jours et 40 nuits. Yosseph aussi pour recevoir la ‘hokhma et la bina qui est la Torah comme il est dit dans téhilim 101 « réshit ‘hokhma » et dans mishlé 2 « ki im labina tikra » a du passer par l’épreuve, par l’épreuve universelle qui contient les 70 avant de briser la klipa et recevoir le fruit, le fruit qui est la hokhma et la bina, comme il est dit dans béreshit 41 « aïn navonn et ‘hakham kamokha », il n’y a pas navonn et de ‘hakham comme toi. Car il devait recevoir la Torah plus que ses frères. Il travailla ses yeux plus que ses frères, il avait toujours les yeux vers le bas. Il a dit à la femme de Putiphar « comment tu veux que je faute devant D.ieu ? », il aurait du dire « comment tu veux qu’on faute, car elle aussi est interdite selon les lois des bnei Noa’h ? Yossef nous enseigne par ce singulier, qu’on ne doit même commencer par des paroles, et commencer à mentionner des arguments etc… La personne doit vraiment faire attention à tout pour briser les klipot. Le « nous » est dangereux quand il n’est pas nécessaire. C’est pourquoi nos Sages (brakhot12) ont donné au verset « a’harei lévavkhem », (ne suivez pas votre cœur) un sens d’hérésie et au verset « véa’harei einékhem » (ne suivez pas vos yeux) un sens nioufique, incestueux, car aïn c’est aussi 70, et en travaillant ses yeux on affaiblit les 70 taavot. Shimshon aussi a suivi ses yeux (sota 9). Shimshon était un tsadik et il est rentré dans l’épreuve pour justement briser la taavat niouf avec une philishtine pour parvenir à libérer Yisraël des Philistins. Cependant, ça a raté car il est dit « la fille plaisait à ses yeux », il avait quand même un petit quelque chose pour elle… C’est pourquoi il a du être aveuglé et mourir pour faire le tikoun. Bilaam est appelé dans Bamidbar 24 « shétoum haaaïn » (œil fermé) car il représentait l’œil mauvais, le mauvais œil, l’œil vicieux, l’œil pervers, l’œil méchant, l’œil intrigant, c’est lui la Taava universelle qui contient toutes les taavot car la valeur numérique de la lettre aïn (l’œil) est de 70. Quoi faire en cas d’urgence ? Quand il y a des déchets et pourritures dans le sang, la rate prend ce sang et quand un homme pleure, les larmes c’est le concentré de tout ce poison. De même dans le spirituel, le poison spirituel du sang c’est toutes les taavot. La rate prend toutes ces taavot, et ça sort chez la personne par la tristesse et la dépression amenées par les taavot. Et plus la personne a des taavot, plus sortira d’elle de la tristesse. Et plus c’est la dépression, et plus elle aura besoin des médecins et des psychiatres. C’est pourquoi les stars, les artistes, sont les plus tristes et les plus en dépression, car vu la vie qu’ils mènent dans les plaisirs, leur rate puise toutes leurs taavot et ça ressort dans de fortes dépressions, jusqu’à ‘h.s., car la taava c’est une joie de courte durée qui précède forcément une tristesse. La rate représente physiquement lilit la mère de toutes les impuretés, elle reçoit de la servante de honte, aucune annulation à D.ieu, que du mauvais malkhout, c’est la mère du erev rav, c’est-à-dire de tout le mélange des nations, le shoresh de la taavat niouf, la maman des taavot. Lorsqu’’il y a soudain une taava très forte chez une personne, c’est plus fort qu’elle, la ségoula : lire les deux premiers versets du kriat shéma, ,shéma… baroukh shem… n’importe où, n’importe quand… Au temps de Shlomo Hamélekh, tous les Juifs suivaient le chemin de D.ieu, et les non Juifs croyaient en D.ieu. Tous prenaient conseil chez Shlomo Hamelekh et apprenaient à vivre de lui, il était le guide de l’humanité, le tikoun était presque fait, il sera finalement terminé par le Mashia’h. C’est pourquoi Shlomo Hamelekh avait construit dans le Beth Hamikdash une grande piscine qui se tenait sur 12 taureaux. La piscine s’appelle yam shel Shlomo, la mer faisant allusion au malkhout de D.ieu, qui se tient sur les 12 tribus. C’est pourquoi lorsqu’on est pris par un irour, un fantasme, une envie, on doit aussitôt recevoir le malkhout de D.ieu pour se séparer du mauvais malkhout, de lilit, de la shifra de honte en disant les deux premiers versets du kriat shéma car par ses deux versets, on se relie de suite au yam de Shlomo, aux 12 tribus, au malkhout de sainteté. Car ces versets contiennent 12 mots représentant chacun une tribu, et 49 lettres contre les 49 lettres des noms des tribus. En recevant le malkhout la isha zona s’en va. C’est pourquoi Agar qui ne s’est pas annulée à Sarah a fui Sarah car quand le malkhout de sainteté se dévoile le mauvais malkhout la taava s’éloigne. Sinon, la servante de honte domine. Tandis que le malkhout de sainteté, la royauté du ciel, c’est la servante forte, la servante fidèle, la servante de sainteté, ce à quoi fait allusion (mishlé 31) « isha yirat hashem » qui correspond au « yam de shélomo » à la cuve d’eau qui se tenait sur 12 taureaux représentant les 12 tribus de D.ieu ( mélakhim 1,7). Et lorsque la personne reçoit le joug divin au moment où elle dit ces deux versets shéma et baroukh, et qu’elle inclut son âme dans les 12 tribus, elle sépare son âme d’érev rav qui vient de la femme zona, la femme prostituée la femme de mauvaise vie, de celle dont on fait allusion dans le chapitre 16 de béreshit « de ma servante puissante je fuis » la taava fuit de devant le vrai malkhout. Mais si la personne ne s’efforce pas de chasser cette zona alors elle incarne le verset (Mishlé 30) « la servante hérite de sa maîtresse »’h.v., c’est-à-dire elle endommage les moukhin de la personne, son cerveau, et tout ce que celle-ci va avoir en Torah servira de protéïne et de vitamine C aux taavot et aux fausses interprétations. Elle détruit les kélim de la personne, son receptacle. Elle ne peut plus recevoir, elle ne peut plus s’annuler. C’est pourquoi on ferme les yeux quand on dit kriat shéma, pas seulement pour se concentrer, mais aussi pour faire allusion qu’on s’éloigne des taavot, car la valeur numérique de l’œil c’est 70, c’est-àdire qu’au niveau spirituel on ferme les yeux. C’est ce à quoi fait allusion le zohar « oulimta shapirta délite la einine » (la jolie jeune qui n’a pas les 70). Lorsqu’il y a kabalat malkhout shamaïm, c’est un niveau de yam shel shélomo , la personne se sépare des âmes de érev rav, de la femme zona et s’inclut dans « isha yirat Hashem », dans la femme qui craint D.ieu. Et lorsqu’on ferme les yeux, on entre dans « oulimta shapirta délite la einine » dans celle qui n’a pas de regard pour le charnel, et qui par cela est sortie des 70, de tous les défauts, de toutes les envies toutes les tricheries, de toutes les séductions, de tous les fantasmes, de tous les mensonges de toutes les colères de toutes les cruautés de tous les orgueils de toutes les effronteries de toutes les curiosités de tous les bilboulim de tous les doutes de tous les oublis de tous les manques de concentration, de toutes les paresses, de toutes les tristesses, de tous les problèmes mentaux…. Cette taava est la source de tous les échecs, de toutes les études ratées, de toutes les rencontres ratées, de tous les mariages ratés, de tous les malentendus, de toutes les impatiences, de toutes les querelles, de tous les préjugés, de toutes les aliénations, de toutes les exploitations… Mais ce conseil de réciter simplement ces deux versets ne suffit que pour chasser un fantasme qui arrive comme ça de temps en temps chez la personne, mais si le fantasme est régulier, qu’elle habite la personne (h’s) et qu’elle ne peux s’en détacher, elle doit verser des larmes pendant qu’elle récite ces deux versets. Lorsque l’envie est trop forte, pour s’en séparer il faut descendre des larmes. Il faut faire son possible pour s’émouvoir, se concentrer et se dire « où suis je tombé ? » afin de parvenir à verser une larme, même mouiller un peu l’œil ça sépare. Car les larmes c’est le surplus de la mara shérora, de la rate, tout le poison contenu dans le sang est contenu en elles. En pleurant, la personne fait sortir tout ce poison. De même dans le spirituel, en pleurant elle fait sortir les taavot, poison spirituel du sang. Yonatan Ben ouziel a traduit …. A SUIVRE