La ville en poésie (2)

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La ville en poésie (2)
Les orientales : Victor Hugo. (1829)
Intro : Romantisme Nature et thème de la rêverie.
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours
politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre en tant que
chef de file du mouvement romantique. Il a aussi permis à de nombreuses générations de
développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique grâce à ses
multiples engagements qui le condamneront à l'exil.
Les orientales : recueil paru en 1829  le titre montre que c’est marqué par le thème de
l’Orient  thème cher aux romantiques. Hugo revendique une grande liberté et la puissance
du rêve : « rêverie »  apparition d’images floues. C’est d’ailleurs une image d’une ville
orientale à l’origine du poème.3 Strophes en Alexandrin : ce poème évoque à partir d’une
vision réelle l’apparition féérique d’une ville orientale.
I)- 2 Paysages en opposition : du réel à l’imaginaire.
A)- la présence de 2 paysages.
1)- v.1 à 9  premier paysage  de la réalité.
2)- v.10 à la fin  ville orientale.
Paysage de campagne v.3 : « grands bois »/ « Colline ».
Il évoque sa raison « fenêtre »v.9
Il emploi l’article défini « la » univers familier.
v.10 Référence à une ville orientale  « mauresque ».
Utilisation de l’indéfini « quelques » v.10 qui suggère l’inconnu.
B)- Les jeux d’opposition  un réel triste et lugubre.
1)-Une réel triste et lugubre.
Le mot « brume »v.2 et v.12 « brouillard »
v.18 « brumeuse » clôture et débute le poème.
Le réel est associé à une certaine morosité v.3 « rougit ». v.4 « jaunissant ». v.6 « pluie » 
humidité.
2)- Le rêve : magie et féérique.
Le paysage rêvé est associé à des images beaucoup plus lumineuses : a la fin doré
couleur plus vive. Paysage teinté de féérie et magie v.11 « fusée » ; v.15 « magique » ; v.17
« palais de fée ».
« flèche et tours »  moyen âge thème romantique.
C)- Mélange réel/imaginaire.
Technique d’enjambement : v.1 enjambe le 2 qui met en valeur le verbe « cache » v.2.
L’imagination surgit dans la réalité.
Jeux entre l’ombre et la lumière contraste mouvement haut vers le bas.
Au contraire  rêve  « flèche » « fusée » mouvement bas vers le haut.
II)-Le problème de l’inspiration.
A)- La condition de l’inspiration.
1)-Plusieurs conditions  la solitude. « Laissez-moi »v.1 ; v.8 « seul ». Placé à la césure donc
mis en relief.
2)-Le moment choisitl’automne ici la fin d’une journée.
3)-Le sentiment du poète  la mélancolie.
Parce qu’il est désespéré  déchainement de l’inspiration.
B)-La magie de l’inspiration.
La ville …. Volonté d’action. « Futur »  action évidente. Double interrogation au vers 7.
Vers irrégulier dans le rythme qui suggère l’origine magique de la création. Tout semble
incroyable.
v.13 : rythme irrégulier  met en avant le mot « Génies » v.13.
C)-Le rêve du poète.
« Je »v.9 « mes chansons » v.14 « mes yeux » v.15  le poète est au centre du poème.
La magie s’opère sur le poète lui-même. V.14 « inspirer » « ranimer ».
Conclusion : Poèmes qui présent la métamorphose d’un paysage de campagne un peu triste en
une ville imaginaire. Des thèmes chers à Hugo  notamment l’Orient.
Système d’opposition/ jeux d’ombre et de lumière.
La ville a ici un pouvoir positif.
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