bonne comprehension de la part du patient des consignes de jeûne préopératoire, de
sortie accompagnéc d'un proche et de repos après la procédure. On doit s'être
assure que le patient est prévenu de l'éventualité d'une hospitalisation postopératoire.
qu'il a en sa possession une trace écrite de 1'ensemble de ces instructions et un
numéro de téléphone pour joindre un interloculeur en cas de complication
(anesthésiste ou chirurgicn);
intervention chimrgicale compatible (durée, soins postopératoires) et accord du
chirurgien ;
classe ASA 1 ou 2, ou dans tous les cas absence de pathologie décompensée.
Impératifs techniques de l’anesthésic
Qu’elle soit générale ou locorégionale, l’anesthésie implique la présence d’un
matériel regulièrement vérifié, en parfait état de fonctionnement permettant
l’administration d’oxygène, le contrôle de la ventilation et la surveillance des
principales fonctions vitales du patient. Toute anesthésie implique la pose d’une voie
veineuse périphérique, permettant le remplissage vasculaire si nécessaire.
APPARElL D'ANESTHESIE
L’appareil ou machine d’anesthésie comporte le système d’alimentation en gaz et
vapeurs anesthésiques (debitmètres, évaporateurs . . . ), le circuit anesthésique, le
respirateur et les appareils de surveillance. Pour éliminer tout risque d’inhalation d’un
mélange hypoxique (par administration de protoxyde d’ azote pur par exemple), tous
les appareils d’anesthésie doivent être équipés de débitmètres mélangeurs de
sécurité (OP 25, Quqnttiflex ...) asservissant le débit d’oxygène à celui de protoxyde
d’azote. Le débit de ce dernier s’arrête si la concentration d’oxygène dans le gaz
inhalé est inférieure à 25 ou 30 %. De nombreux circuits, utilisables en ventilation
spontanée et/ou contrôlée, sont décrits. Tous appartiennent à deux grandes
catégories : les circuits sans réinhalation et les circuits avec réinhalation des gaz
expirés. Le risque d’hypercapnie liée à la réinhalation est éliminé par le choix d’un
débit de gaz frais adapté ou par l’adjonction d’un bac à chaux sodée ou canister
assurant l’ élimination du CO2.Les avantages de la réinhalation sont l’économie de
gaz frais et une meilleure conservation de la température et de l’humidité des gaz
inhalés. Les circuits sans réinhalation comportent une valve unidirectionnelle rejetant
la totalité de l’air expiré à l’extérieur. Ce sont des circuits simples, peu encombrants,
faciles à nettoyer ou à desinfecter.Beaucoup de respirateurs d’anesthésie
fonctionnent sans réinhalation de l’air expiré. D’autres circuits comportent une
réinhalation partielle ou totale, selon leur utilisation. Le circuit filtre ou système
circu1aire permet l’anesthésie avec un faible débit de gaz frais. En pratique,
l’appareil d’anesthésie actuel est doté d’au moins deux circuits : l’un pour la
ventilation manuelle de l’induction et du réveil, l’autre pour le respirateur. C’est-à-dire