Théorème de Steinitz
Mémoire présenté et soutenu par NGNADJO J.
Théorème 1.6
Soit K un corps commutatif et f1, …, fn des polynômes de degré supérieur ou égal à un
dans K[X]. Il existe une extension E de K où chaque fi a une racine , i=1,…,n.
Preuve :
Nous raisonnons par récurrence sur i=1,…,n.
Pour i=1, on trouve E1 extension de f1 où f1 admet une racine. On considère f2 comme un
polynôme de E1 et on trouve une extension E2 de E1 où f2 admet une racine. En procédant
ainsi, l’extension En de En-1 où fn admet une racine est telle que tous les fi y admettent une
racine.
Théorème 1.7 :
Deux corps de décomposition d’un même polynôme f
K[X] sont K-isomorphes.
Preuve :
Soient M et L deux corps de décomposition de f
K[X]. Supposons f irréductible sur K
L contient une racine a1 de f
M contient une racine b1 de f
Il existe un K-isomorphisme
1111 ba que telbK aK :
Dans K(a1)[X] posons
ga-x ... a-xa-xxf r21
où g
K(a1)[X] n’a pas de
racine dans K(a1).
XbKg ga-x ... a-xa-xf 1r21
)K(b dans racine de pas an' 1
g
sinon g en posséderait dans K(a1).
Si g est constant alors L=K(a1) et M=K(b1) et le résultat est prouvé .
Sinon, considérons un facteur irréductible h de g dans K(a1)[X]
est alors un facteur irréductible de
dans K(b1)[X]
Soit ar+1 une racine de h dans L ; br+1 une racine de
dans M. Il existe un
isomorphisme
et ba que telb,bK a,aK : 1r1r1r11r1
coïncide avec
sur K(ai).
Posons L=K(a1,a2, … ,an ) où a1,a2, … ,an sont les racines de f dans L. En procédant
comme ci-dessus, on obtient un K-isomorphisme
Posons
alors b1, … , bn sont les racines de f dans M, mais
d’où
M=K(b1, … ,bn).
est donc un isomorphisme de L dans M.