favoriser une bi latéralisation du phénomène douloureux de la hanche et a pu conduire, dans
certains de nos cas, à la prescription d’un deuxième appareillage pour la hanche
controlatérale.
Type de prescription : « Sur moulage (ou conception assistée sur ordinateur), orthèse
cruro-pédieuse (droite/gauche) avec ceinture pelvienne rigide, pièce de hanche, genou
articulé (avec butée anti recurvatum), articulation de cheville, semelle rigide pour
chaussure ».
-Les orthèses cruro-pédieuses.
Elles comportent une pièce crurale avec embrasses, un genou articulé avec ou sans
butée anti recurvatum, une articulation libre de cheville avec une semelle rigide implantable
dans une chaussure du commerce.
Elles peuvent être prescrites d’un seul côté ou des deux côtés.
L’indication est la très grande difficulté de la marche, contraignant au déambulateur
ou au fauteuil roulant, exposant à des chutes répétées, au total, restreignant considérablement
l’inclusion sociale.
Malgré l’aspect impressionnant de ces orthèses que les patients appellent
familièrement non sans humour mais, de façon bioméchaniquement exacte, des exosquelettes,
les résultats sont impressionnants avec, souvent, une restitution immédiate d’une marche
physiologique, chez les adultes comme chez les enfants.
Là encore, l’apport proprioceptif est l’explication la plus probable : le maintien
postural par l’exosquelette suppléant avantageusement celui obtenu par le squelette du patient
maintenu par des muscles et ligaments qui ont perdu leur capacités d’adaptation.
La prescription habituelle est d ‘appareiller les deux côtés orthèses.
L’entraînement à la marche, la montée d’escaliers sera complété avec un
kinésithérapeute.
Une autre possibilité d’orthèse est l’orthèse de Chignon qui comporte des tracteurs
élastiques aux genoux ce qui permet d’assister les quadriceps.
Par contre, le fait que la cheville ne soit pas libre apparaît comme un obstacle.
Type de prescription : « une paire d’orthèses cruro-pédieuses articulées, genou libre,
avec (si besoin) une butée anti recurvatum ; Articulation tibio-tarsienne libre. »
-Les corsets rigides.
L’application des orthèses rigides apparaît comme une réponse aux troubles
proprioceptifs massifs rencontrés dans le syndrome d’Ehlers-Danlos lorsqu’il s’agit de
maintien postural au niveau des membres inférieurs et du bassin.
Ceci est vrai également pour le tronc et certains patients ne se satisfont pas des
orthèses souples (vêtements, ceintures lombaires).
Il y a des indications pour des corsets rigides sur moulage ou avec Conception assistée
par ordinateur.
Ces corsets prennent les appuis classiques de l’appareillage : crêtes iliaques, sternum,
creux axillaires.
Ces zones d’appui doivent être bien protégées pour assure la meilleure tolérance
cutanée possible.
-Le cas particulier des corsets pour scoliose.