La scoliose touche 2 à 5% de la population en Algérie

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L’Algérie profonde
“La scoliose touche 2 à 5% de la population en
Algérie”
Dr Fariz Benmansour a révélé que les cas de scoliose représentent une prévalence de 2 à 5%
de la population en Algérie, d’origine congénitale, neuromusculaire, dystrophique,
idiopathique ou tumorale.
Le parcours de soins de l’enfant scoliotique a été au cœur des travaux de ce 4e forum international
paramédical, organisé mercredi et jeudi derniers par l’EHS Dr Benzerdjeb de Aïn Témouchent. Il s’est décliné en
quatre thèmes principaux : les événements indésirables graves liés aux soins, le circuit du médicament, le
parcours du patient et l'hôpital à l’ère du numérique, avec la participation de spécialistes étrangers aux côtés
de leurs collègues algériens qui ont présenté une quarantaine de communications. C’est ainsi que lors de la
séance inaugurale, Dr Fariz Benmansour a révélé que les cas de scoliose représentent une prévalence de 2 à
5% de la population en Algérie d’origine congénitale, neuromusculaire, dystrophique, idiopathique ou tumorale.
Le communiquant a indiqué qu’à Aïn Témouchent, 40 patients atteints de scoliose ont été opérés durant les
deux dernières années, alors que 30 autres sont inscrits sur la liste d’attente. En marge de cette manifestation
scientifique, Dr Assi Kouider a indiqué que l’établissement hospitalier qu’il dirige a programmé six interventions
chirurgicales prévues jeudi et vendredi sur des patients âgés entre 6 et 16 ans qui souffrent d’une scoliose
d’origine neuromusculaire, une première pour l’EHS. De son côté, Philippe Delorme, directeur du CHU de Rouen
(France), a abordé “L’hôpital à l’ère du numérique” en indiquant que le numérique est partout et le monde de la
santé n’en est pas exclu. “En quelques années, au gré d’écosystèmes sanitaires et sociaux en pleine révolution,
grâce aux fruits de la recherche, innovation et développement, les outils issus d’applications des sciences du
numérique, des technologies de communication (ex-applications en télémédecine) envahissent et impactent
nos gouvernances territoriales en matière de santé sociale et médico-sociale. L’hôpital en fait désormais partie.
La conduite du changement prend tout son sens face à tous ces changements structurels et culturels induits”,
a-t-il déclaré, affirmant que la France a déjà lancé l’hôpital numérique en 2011 avec comme objectif sur 5 ans
d’accompagner les établissements de santé à se transformer par les TIC. Dans son intervention, Pr Ali Touré
Ibrahim du CHU Lamordé, Faculté des sciences de la santé à Niamey (Niger), a fait état de l’itinéraire
thérapeutique du patient atteint de maladies chroniques en Afrique subsaharienne, où la chronicité de certaines
pathologies, la faiblesse des moyens socioéconomiques, l’analphabétisme et les coutumes socioculturelles
amènent certains de ces patients à s’orienter vers un autre itinéraire aux conséquences parfois fatales. Quant
au Dr Ghardaoui, chirurgien libéral, il a tracé le parcours de soins du patient hospitalisé avec l’implication de
l’entourage familial “où, fera-t-il remarquer, le niveau d’exigence des patients augmente, alors qu’à l’hôpital les
enjeux évoluent”.
M. L