le syst7me urinaire
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Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 LE SYSTÈME URINAIRE I. ETUDE DESCRIPTIVE 1 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 A. LE REIN 1. Rapports Le rein est un organe rouge foncé en forme de haricot d’une douzaine de centimètres de longueur. Son bord interne est concave et présente une échancrure en son centre. Le hile par où passent les vaisseaux sanguins, les uretères et les nerfs. Les reins sont situés immédiatement sous le diaphragme, plaqué contre la paroi postérieure de la cavité abdominale. Ils sont placés dans une loge, derrière le péritoine. Ils sont en rapport avec de nombreux viscères abdominaux. SURRENALES ESTOMAC DUODENOME FOIE PANCREAS RATE JEJUNOME EE COLON 2 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 2. Les différentes parties Le rein est composé de deux parties : - la corticale : o pyramide de Ferreim o labyrinthe o colonne de Bertin - la médullaire : pyramide de Malpighi Au niveau microscopique, le rein apparait formé d’un très grand nombre de minuscules unités : les néphrons ou tubes urinifères (environ 1 million par rein). Le néphron est formé de différentes parties : - le corpuscule de Malpighi : il comprend le glomérule (petite pelote de capillaires) et la capsule de Bowman qui entourent le glomérule - le tube contourné proximal : tube qui fait suite à la capsule de Bowman - l’anse de Henlé, elle fait suite au tube contourné proximal. Elle présente une branche descendante et une branche ascendante - le tube contourné distal : fait suite à l’anse de Henlé - le tube collecteur de Bellini : tube qui augmente progressivement de volume, il est uni au tube collecteur des autres néphrons et s’ouvre au sommet de la papille par le pore urinaire. 3 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 B. LES VOIES URINAIRES Elles correspondent aux canaux excréteurs qui vont du rein jusqu’à l’extérieur. Elles sont composées du bassinet, des uretères, de la vessie et de l’urètre. 1. Le bassinet Il se situe à l’extrémité supérieure de l’uretère. Il constitue un réservoir qui recueille l’urine et la déverse dans l’uretère. 2. Les uretères Conduits de 25 à 30 cm de long qui acheminent les urines vers la vessie grâce à leur pouvoir contractile. Ils sont composés de trois couches : une muqueuse interne, une couche de fibre musculaire circulaire et longitudinale, et un revêtement externe. 3. La vessie Organe creux servant de réservoir à l’urine entre deux phases de vidange (mixtion). Elle repose derrière la symphyse pubienne, sous le péritoine. Elle est en rapport avec des éléments différents chez l’homme et chez la femme. Elle est constituée de trois couches : une muqueuse, une tunique musculaire et une tunique externe. L’ensemble des fibres musculaires de la vessie constitue le « detrusor ». Les deux orifices des uretères et l’orifice de l’urètre déterminent un triangle nommé trigone vésical. 4 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 4. L’urètre Il conduit l’urine de la vessie vers l’extérieur. Long et sinueux chez l’homme, il traverse la prostate et le pénis. Beaucoup plus court chez la femme, il s’ouvre dans la valve au niveau de l’orifice urétral. II. PHYSIOLOGIE DU REIN A. LES FONCTIONS DU NEPHRONS 1. La filtration glomérulaire Le glomérule est un ensemble d’anses capillaires pelotonné (glomérule : petite pelote de ficelle en latin). Il se trouve au fond d’une dépression en forme de coupe, qui correspond à l’extrémité du néphron, la capsule de Bowman. L’ensemble glomérule et capsule forme le corpuscule. Le corpuscule reçoit le sang par l’intermédiaire d’une artériole afférente et le sang le quitte ensuite par une artériole efférente beaucoup plus petite. Lorsque le sang atteint l’extrémité artérielle d’un capillaire, sa pression hydrostatique est augmentée. Ainsi, beaucoup de liquide passe à travers les parois du capillaire. Le glomérule avec son réseau pelotonné et sa réduction de calibre entre l’entrée et la sortie permet le maintien d’une forte pression et donc une importante sortie de liquide hors de ses capillaires (seuls les éléments cellulaires du sang et les grosses protéines restent dans le vaisseau). Le débit de filtration glomérulaire c.-à-d. la quantité de liquide filtré dépend de la pression artérielle générale (augmentation de la pression artérielle entraîne une augmentation de la pression dans les artérioles des glomérules ce qui entraîne une augmentation du débit de la filtration). Les reins tendent néanmoins à conserver un débit de filtration glomérulaire constant par l’intermédiaire de mécanismes d’autorégulation qui lui permettent d’adapter le calibre des artérioles afférentes. 2. Phénomène de réabsorption L’urine glomérulaire possède une composition très proche de celle du plasma, ainsi si le rein n’était qu’un filtre, des phénomènes de déshydratation et de grosses perturbations surviendraient très rapidement. Pour éviter cette fuite d’eau et de solutés essentiels à l’organisme, des mécanismes de réabsorptions existent et permettent la récupération d’un grand nombre de substances vitales. Les substances réabsorbées vont traverser les parois du néphron, passer dans le liquide interstitiel puis pénétrer à nouveau dans le vaisseau sanguin. Les phénomènes de réabsorption ont lieu par l’intermédiaire de deux mécanismes Réabsorption passive : osmose, diffusion Réabsorption active : transport actif assuré par des protéines de pompage 5 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 6 Urologie Néphrologie Mr Bugnazet le 11/09/07 La réabsorption de l’eau est considérable Elle est notamment favorisée par la disposition particulière de l’anse de Henlé. La branche descendante de Henlé est perméable à l’eau La branche ascendante de Henlé est imperméable à l'eau, mais réabsorbe le sodium par un processus actif. Cette réabsorption du sodium augmente la pression osmotique du tissu interstitiel ce qui attire de l’eau venant de la branche descendante (système à contre-courant). La réabsorption de l’eau et du sodium est sous la dépendance de deux hormones ADH (neurohypophyse) qui augmente la perméabilité du néphron Aldostérone (corticosurrénale) qui stimule la réabsorption du sodium Les substances réabsorbées (de façon active ou passive) vont se trouver ensuite dans le vaisseau sanguin sous l’effet de la pression osmotique due aux protéines restées captives dans le vaisseau. 3. Sécrétion tubulaire Certaines substances sont sécrétées par le néphron, c'est-à-dire rajoutées à celle déjà présente dans le filtra. Elles passent des capillaires péris tubulaires à l’intérieur du néphron. Elles ont lieu dans le tube contourné distal et dans le tube collecteur. La sécrétion tubulaire permet d’éliminer des produits toxiques, des médicaments, des substances nuisibles qui ont été réabsorbés passivement (ex. : urée), de participer à la régulation du pH, etc.… B. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ 7
